Dans son deuxième cahier (au style aussi simple que le premier), le petit boiteux François Stienon a épousé en 1815 une des cinq filles du menuisier et est devenu maître d'école.
Ce récit, une chronologie 1820-1850, s'appesantit peut-être un peu trop sur des anecdotes de la vallée mosane et la vie de famille, mariages naissances, maladies... au détriment du côté historique.
Cependant l'auteur aborde la révolte de 1830 contre les Hollandais, celle des ouvriers détruisant 'les machines qui les affamaient', les épidémies de choléra, le terrible hiver de 1838, les attaques mortelles des loups et il donne son opinion sur l'agriculture délaissée pour l'industrie, son rejet de la modernité, du train, l'exploitation honteuse des enfants dans les mines et, non moins honteuses, les guerres qui se poursuivent en Europe.
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Quand j’appris, en 1841, avec quelques mois de retard, le retour des cendres de Bonaparte à Paris, les acclamations populaires qui saluèrent ses restes, la richesse de son nouveau tombeau, je me mis en colère en doutant définitivement de l’intelligence humaine et en réclamant un millier de statues de Jenner pour toutes les grandes villes d’Europe.
(Note: sans doute Edward Jenner (1749-1823) auteur du vaccin contre la variole)