Une fiction imbibée de réalité, richement étoffée de faits historiques et de paysages époustouflants, bercée par une romance impossible mais qui surmonte pourtant les plus grands obstacles du temps.
L'auteur reconstitue le cours de l'histoire maorie avant et après « les premiers contacts », s'imprègne de culture traditionnelle et se documente pendant des mois. Puis, un beau jour, elle tombe sur le carnet de bord « étonnamment captivant et écrit tel un roman » d'un amiral français voguant à la découverte de nouvelles terres dans le Pacifique. En parallèle, elle découvre à Marseille, dans les archives d'un musée de sciences naturelles, un rapport daté de 1987 faisant état de la découverte d'un lézard géant naturalisé provenant de Nouvelle-Zélande dont l'espèce est désormais éteinte… Elle vient de mettre le doigt sur le fil rouge de son projet d'écriture.
En 2014, elle est invitée à séjourner au Randell Cottage pendant un semestre. Six mois en immersion totale au « pays du long nuage blanc », qui lui permettent de se documenter sur le terrain et d'étayer ses pistes d'écriture, tout en explorant les contrées de ce pays plein de promesses. Elle y écrit Kawekaweau, un splendide roman dont l'intrigue naît dans les remous de l'histoire...
Il faut remonter en 1830, dans les cales de l'Astrolabe, vaisseau français mené par
Jules Dumont d'Urville en route vers la Nouvelle-Zélande, « une contrée où l'équipage comptait laisser son empreinte, espoirs de percées scientifiques, de découvertes géographiques, sous des cieux cléments ». Parmi l'équipage figure Jacques Varenne, taxidermiste amer, qui détient un mystérieux secret…
Tandis que, deux siècles plus tard, Viktor, un éminent professeur universitaire de littérature, s'installe au Viêt-Nam où il vient d'obtenir un nouveau poste. Fraîchement débarqué, il reçoit un colis expédié depuis l'autre bout du monde par Lucie, « son amour de jeunesse » dont il se passerait bien de recevoir des nouvelles. Sauf qu'il découvre son récent décès et prend soudain la mesure du dernier défi qu'elle lui lègue dans ce paquet où s'entassent nombre d'objets et artefacts…
Sa curiosité piquée au vif, ce n'est pas sans mal ni insomnies qu'il parvient à retrouver la trace du lézard géant, Hoplodactylus delcourti, le fameux kawekaweau sacré — ou plus exactement maudit — selon les légendes maories.