Il régnait un silence de mort, mais dans chacun des pavillons annexes tourbillonnaient comme les eaux d'un torrent impétueux les pensées malfaisantes des épouses et des concubines qui peuplaient le palais.
C'est alors que le vent se mit à souffler très fort. En même temps qu'un grondement dans la montagne, un vacarme assourdissant parcourut les arbres, éclatant de toutes parts. Puis, comme s'ils s'étaient donné le mot, les oiseaux et les animaux se mirent à crier tous ensemble. Etaient-ils effrayés par la voix qui récitait des incantations ? Pressentaient-ils quelque phénomène anormal ? Son funeste pressentiment s'amplifia. Elle se leva et sortit.
Il songeait que prospérité ou ruine sont les vicissitudes de l’existence en ce bas monde. Si la maison du Ministre de gauche devait connaître la déchéance, c’était la loi de la nature, qui dépassait le domaine des hommes. Convaincu de l’impermanence des choses, il ne comprenait pas le désir du pouvoir et de la gloire, amenés à disparaître un jour. pour lui, tout était éphémère et instable, rien n’était acquis une fois pour toutes.
« Intrigues et maléfices à la cour impériale. L’auteur de « Meurtres à la cour du prince Genji » nous plonge dans le Japon du VIIeme siècle où la lutte pour le pouvoir se mêle à la résistance contre l’influence du bouddhisme. Mythe et histoires liés autour du personnage inquiétant du prince des ténèbres «
Extrait journal
A peine aperçue
Et sas me laisser le temps
de la reconnaître
dans les nuages se cache
la lune de la minuit