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Lorsque Didier Tronchet sort du domaine de l'humour, il parvient à être touchant et sensible. Ce récit est autobiographique. Suite à un incendie dans l'appartement au-dessus de chez lui, Didier Tronchet revient sur divers moments de sa vie, c'est un récit sur ce qui nous freine, nous inhibe dans la vie, comme un deuil qui n'a pas été fait. J'ai aimé le petit jeu autour des références,pour lui, ce qui le rattache à son passé, c'est les Beatles et les albums de Tintin (d'où le Yéti), les albums Panini d'images de foot... le graphisme est en noir et blanc, un peu triste, comme l'histoire, mais qui nous offre une belle thérapie, celle d'un nouveau démarrage dans la vie en acceptant les deuil du passé, en acceptant de tourner la page. J'ai encore beaucoup à découvrir de cet auteur, cette lecture m'en a donné envie, peut-être qu'elle me permettra de revoir ses oeuvres humoristiques avec un regard différent.
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Une semaine pour tout changer. Pourtant cet homme installé dans son univers de célibataire maniaque n'a rien demandé. Il vit tranquillement dans son appartement bien rangé, avec une bibliothèque remplie d'albums photos. Cet ordre et ces souvenirs stockés le rassurent, le protègent de l'imprévu tellement inconfortable, effrayant.

Et puis un incendie sans gravité, et les bouleversements arrivent en cascade. L'occasion pour lui de retrouver son passé, de renouer un lien qui s'est brisé au décès de son père - de manière plus active et plus féconde qu'en regardant tous ces instants figés et trompeurs sur des photos.

Ce personnage n'est pas si éloigné de Jean-Claude Tergal, frileux et un peu naïf. Mais loin d'être vulgaire et pathétique, celui-ci est sympathique et touchant.
On retrouve le trait de Didier Tronchet, les visages taillés à la serpe. Mais, probablement grâce au noir et blanc, le graphisme semble adouci.

Ce genre d'histoire abonde depuis quelques années dans les romans, témoignages, BD : des carnets ou des lettres retrouvés, un détail sur une photo, et voilà nos héros partis sur les traces de leur enfance et de leurs ancêtres, exhumant d'inévitables secrets de famille. On se laisse néanmoins convaincre et émouvoir ici par de jolies réflexions autour du deuil, de la paternité, de l'image de soi.

Le petit plus : le rappel de cette rumeur qui me fascinait et me mettait mal à l'aise, enfant - la prétendue mort en 1966 de Paul McCartney, qui aurait été remplacé par un sosie.
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Alors que l'appartement au dessus de chez lui brûle, un homme de décide de sauver ses albums photos. En les feuilletant, il découvre une photo de son père, ce père qu'il a à peine connu. Cette photo le bouleverse tant qu'il entame un voyage dans ses souvenirs et donne une nouvelle impulsion à sa vie.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec cet album au titre mystérieux. Alors allons doit au but : j'ai trouvé cet album magnifique ! L'histoire n'a rien d'extraordinaire en soi et pourtant elle m'a beaucoup émue. le scénario est simple, sans fioritures, il va à l'essentiel avec une grande sensibilité. Les dessins sont sobres mais expressifs et illustrent très bien les mésaventures du héros.
A plusieurs reprises, l'auteur fait un parallèle avec certains passages de BD Tintin. J'ai été étonnée de voir comme ses impressions étaient similaires aux miennes.
Quand j'ai découvert cet album, je dois dire que je me suis beaucoup interrogée sur le titre. Parvenue aux dernières pages, il prend tout son sens. On regarde alors le livre de manière très différente. Rassurez-vous, je n'en dis pas plus !
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Voici un album autobiographique de l'auteur des "Jean-Claude Tergal", Didier Tronchet, de la grande famille Fluide Glacial.
Il montre avec "Le fils du Yéti", un côté plus intimiste de lui, moins dans la déconne totale. Mais attention, ça déconne quand même.
Le héros se laisse porter par une série d'indices ; sur le principe d'une semaine folle-folle-folle, il se laisse guider dans une quête sur son passé, sur son père, son enfance avec l'aide d'un album de photos souvenirs, des amis d'enfance qu'il croyait morts, la grand-mère morte dont il a oublié l'enterrement... Et oui, c'est du Tronchet, c'est décalé, avec un humour grinçant, un sens de la phrase culte et du mystère incomparable : J'ai enterré Paul...
...Comprenne qui lira ce chouette album, le fils du Yéti.
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Alors qu'il doit sortir de son appartement en flammes, l'auteur se demande ce qu'il pourrait emporter d'important. Il choisit sa collection d'albums photos, bien qu'il ne les regarde jamais... Mais il va se plonger dedans, revoir les photos de son père décédé, toujours triste, celle de son frère, du reste de la famille. L'enterrement de sa grand-mère continue de le ramener plusieurs décennies en arrière. Quel est ce mal être qui le poursuit ? Pourquoi a-t-il soudain envie d'emmener son neveu quelques jours dans la maison familiale à la montagne ?


Tronchet nous offre un bel album autobiographique très mélancolique, pas franchement triste car ses dessins au crayonné noir et blanc sont toujours malicieux, mais nostalgique quand même. Un beau moyen de mieux connaître ce dessinateur talentueux.
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Une BD fort sympathique! J'ai eu un peu de mal à voir où voulait nous mener l'auteur jusqu'à 1/3 de l'album environ, une sorte de anti héros, célibataire limite associal qui renoue avec des souvenirs de son enfance en ouvrant ses albums photos. L'histoire se déroule sur une semaine, chaque jour on "avance" comme dans une enquête, chaque un évènement vient rajouter un morceau au "puzzle" du passé du narrateur auquel on s'attache petite à petit, pourtant au début un peu antipathique...Au final une histoire initiatique, un personnage qui évolue et qui semble avoir trouvé le bonheur à la fin du livre...
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Et bien moi, j'ai beaucoup aimé cette BD !

Le personnage principal (qui n'a d'ailleurs pas vraiment de nom) va retourner dans son passé sans l'avoir voulu. Tout commence un Samedi, où son appartement prend feu, il se demande ce qu'il pourrait emporter sur son "ile déserte" et prend ses albums photos sans savoir pourquoi c'est la chose qu'il avait voulu conserver à ce moment précis. Suite à ça, les évènements étranges s'enchainent, et l'histoire nous plonge dans une sorte d'enquête très sympa sur huit jours.

Bien évidemment, c'est un résumé très court et qui ne reflète pas le sentiment que j'ai eu en lisant cette BD.

Tout d'abord j'ai été étonné qu'on ne nous dise jamais le nom du héro, cela m'a fort perturbé, je l'ai finalement trouvé car l'auteur l'avait écrit sur un des dessins où le personnage voit la lettre de son père : Didier.
Alors qu'est ce que ça veut dire ? Franchement, ça m'a mit encore plus le doute que quand je ne connaissais pas son nom.
Serait-ce un genre d'autobiographie de sa vie ?

Bref, peu importe, les dessins ne sont pas géniaux, certes, mais qui demande des dessins géniaux quand l'histoire est si émouvante ?
En plus, c'est rapide, en une heure je l'avais déjà terminé (et j'ai eu le temps de le savourer, bien évidemment).

Je le conseille vivement, Didier est un personnage attachant, perdu dans son présent à cause de son passé, mais il n'en reste pas moins extrêmement drôle ! Je rigolais seule en le lisant...
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Adepte de l'humour Tronchet, surtout à travers l'inénarrable Raymond Calbuth, je me suis précipitée sur cet album d'inspiration autobiographique. le style graphique "au fusain" donne une élégance certaine au récit de l'auteur, qui se tire le portrait sans concession (très inhibé, un peu loser...) : les passages sur la famille sont tour à tour grinçants et émouvants. J'ai regretté néanmoins un symbolisme parfois un peu trop appuyé (les "infiltrations" dans les murs comme les souvenirs qui refont surface...). Il manque peut-être à cet album une certaine confiance dans la capacité du dessin à parler pour lui-même.
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Le Fils du Yéti, voilà encore une chouette bande dessinée que j'ai eu la chance de lire dernièrement. Une bande dessinée d'un auteur qui, semble-t-il, est plutôt très connu. En ce qui me concerne, c'est le premier ouvrage de son palmarès que je lis.

Didier Tronchet, l'auteur donc, y raconte un enchainement d'évènements se déroulant sur une semaine qui vont entrainer le narrateur dans ses souvenirs et le faire s'interroger sur la relation qu'il a eu dans le passé avec son père décédé. Tout commence lors d'un incendie dans son immeuble durant lequel il prend la décision de ne sauver qu'une seule chose. Après quelques minutes de réflexion, il décide que ça sera ses albums photos qui rassemblent des souvenirs depuis sa plus tendre enfance. Une fois les flammes éteintes, lorsqu'il regagne son appartement, il va les feuilleter et se balader de souvenir en souvenir, se remémorer les bons moments comme les mauvais, repenser son papa parti alors qu'il n'avait que trois ans et tenter de comprendre les liens qui les unissaient.
C'est une bande dessinée touchante, un voyage dans le passé où y sont évoqués les relations père-fils mais aussi oncle-neveu puisque celui du narrateur, le fils de sa soeur, joue un rôle important dans cette introspection. Et puis, cette bande dessinée pourrait aussi être un hommage d'un fils à son papa, mais, je ne sais pas vraiment si c'est le cas.

Le scénario est très touchant, l'histoire un peu mélancolique à mon sens, mais je n'ai quand même pas été émues aux larmes. C'est plutôt bien raconté je trouve, parfois un peu plat, un peu long, mais, ça va avec la thématique centrale du souvenir, avec la mélancolie. le seul petit bémol pour moi, le dessin auquel je n'ai pas vraiment accroché, je ne suis pas hyper fan de ces larges traits. Par contre, j'ai aimé le noir et blanc.
Lien : http://desflaneriesetdesmots..
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Un superbe voyage dans le passé, dans les relations père fils, oncle neveu, servi par le dessin de Didier Tronchet. Immanquable !
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