AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,11

sur 1338 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Wattpad, hein...
Commençant les livres par la fin, en lisant les Remerciements, nous apprenons que cette histoire a d'abord été publiée sur Wattpad. Autant dire que nous partions avec un a priori assez négatif. Toutefois, les 100 premières pages sont bonnes et pose bien son univers (enfin, pense-t-on) et ses personnages. Puis arrive l'événement déclencheur, celui qui propulse l'aventure d'ordinaire, et le bouquin marque un énorme coup d'arrêt pour les 635 pages restantes.
Oui, et c'est un tour de force, il se passait plus de choses lorsqu'il n'arrivait rien aux personnages que lorsque l'action entre en scène. Certes, on visite des lieux et on rencontre des gens mais rien n'avance. L'histoire fait du surplace et toute tension dramatique est inexistante. le royaume est défait mais ça n'a aucune répercussion sur l'environnement, il n'y a pas d'impression d'urgence, la population continue de vivre comme elle le fait d'habitude. Aucune menace concrète, au point même que les protagonistes font détours sur détours. D'ailleurs, ce tome se termine par la promesse d'un nouveau. Et les auteurs adorent se regarder écrire.
Sans parler des péripéties inutiles, on pourrait couper la moitié de leur prose sans rien perdre en renseignements ou en ambiance. Ce n'est pas qu'ils font du remplissage mais ils ne savent pas aller à l'essentiel, noyant leur récit sous des phrases et des phrases superflues. Exemple, page 291: "Je profite de cette nuit courte mais paisible. Elle sera peut-être la plus calme que je connaîtrai avant un bon moment. Quelques jours plus tard, après des haltes dans des villages sans grand intérêt (...)" Ils nous font miroiter du non calme et on se retrouve avec du sans intérêt, ainsi que du cliché bien gras qu'il aurait été plus judicieux d'enlever.
Il y a aussi un manque de cohésion dans leur monde. On débute l'histoire dans un monde fantasy plutôt classique et on arrive dans une ville style XIXe (avec monocle inclus) puis on chez des vampires qui vivent dans une montagne pour aller dans du grimdark, des pirates et pour terminer chez des Munchkins version Avatar de Cameron. Alors pourquoi pas mais c'est plutôt une technique pour un conte et non pas un roman, et il n'y a aucune interaction entre tous ces lieux. On ne comprend pas comment ces éléments disparates peuvent cohabiter, ils semblent tous être dans leurs bulles bien séparés les uns des autres.
Enfin, et c'est le plus problématique, il y a le manque de cohérence qui va de paire avec les facilités. La magie des mots est au coeur du récit et on nous dit dès le début "Ca te trouvera, ou tu le trouveras. Suis ton instinct." ce qui se traduit par: "Ca viendra lorsque les auteurs en auront besoin de la manière dont ils auront besoin à ce moment précis et tout sera sujet à changement s'ils ont envie par la suite." Certes, c'est plus facile pour écrire mais c'est au détriment de l'univers décrit. Univers qui se veut réaliste mais comme les auteurs ne peuvent s'empêcher d'utiliser des clichés, il devient grotesque. Exemple page 267: "Le voleur se jette tête la première dans la montagne d'or la plus proche. Il disparaît sous un amas de pierres précieuses et de pièces, certaines plus grosses que mon poing." où la réalité voudrait qu'il s'explose sur lesdits trésors et se blesse. Et c'est d'autant plus maladroit que quelques lignes plus loin, la protagoniste dit "je m'écroule sur un tapis d'or. le métal érafle ma nuque et mon dos.". Il faut choisir: soit c'est liquide, soit c'est dur mais il faut rester cohérent. Un autre exemple page 655: "Killian, fidèle à lui-même, conserve son accoutrement de voleur." Cliché qui veut que la classe de personnage s'habille de telle ou telle manière alors que ça annonce sa condition, condition qu'il vaudrait mieux cacher dans un monde vraisemblable. Il y a aussi des oublis comme la fait que les vampires ont deux coeurs (qui ne battent pas et qui servent donc à rien soit dit en passant) car en page 590 il a "une main à plat sur son coeur", c'est pas comme si on ne s'était pas farci des chapitres et des chapitres sur eux...
Ce sont plus des maladresses que des défauts mais leur accumulation au fil des pages nuit réellement à l'ensemble. Lorsqu'on lit des choses comme, page 237, "Nous ne sommes pas dans un livre" (cliché insupportable), page 407, "Killian fait un somme (...) et cette fois il ne pinaille pas" (s'il dort, il aurait du mal à faire quoique ce soit), page 631 "Je voue une étrange fidélité aux aventures ténébreuses, comme si le coeur du monde ne cessait de m'attirer dans ses filets" (envolée lyrique qui ne veut absolument rien dire) ou encore qu'un personnage beau et torturé porte le même prénom qu'un des deux auteurs, on se dit que l'éditeur avait encore un peu de boulot avant de publier ce premier tome.
Enfin, éditeur assez généreux pour m'avoir envoyé ce livre dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée.
Commenter  J’apprécie          4710
Arya Rosenwald, une jeune pâtissière qui passe tout son temps libre plongée dans des romans d'aventures, était en train d'accomplir son service au château du roi à l'occasion de la fête du renouvellement du Traité qui régente la magie au royaume d'Hélios, lorsque surgissent des chevaliers de cristal détenteurs de magie destructive qui mettent à sac le château.
Hélianthe, la capitale est à feu et à sang alors que Arya tente de retrouver sa famille qui vit dans une chaumière hors les murs, confrontée à un chevalier de cristal qui la blesse elle arrive à la chaumière désertée et où ses plus précieuses possessions sont détruites. Anéantie elle passe plusieurs jours abattue avant de penser à se réfugier dans la forêt proche. C'est là qu'elle rencontre Cassandre qui va lui passer le flambeau - elle devient la nouvelle Passeuse de Mots, qui peut sauver le monde en usant des mots, des runes magiques, qu'elle va devoir découvrir et qui la doteront d'un pouvoir magique extraordinaire …


La quête des runes de pouvoir commence par une longue randonnée à travers la forêt accompagnée par Killian Nightbringer, un voleur rusé aux capacités étonnantes, qui ne l'épargne pas en essayant de l'endurcir afin qu'elle soit apte à survivre dans le vaste monde, puis d'autres se joignent au groupe, Saren un vieux général à la recherche des princes qui ont échappé au massacre, puis Alric, un Dhurgal (vampire) qui les a aidés à échapper au repaire de ses congénères. Une quête où les épreuves se succèdent, chacune procurant un nouveau mot de pouvoir à Arya.
Le récit est fait à la première personne, et Arya se pose beaucoup de questions, n'ayant aucune expérience de la vie, comme elle est plutôt du genre capricieuse et superficielle, ça donne l'occasion de multiplier les pages sans grande consistance parsemées de multiples répétitions, plus de deux cents pages à subir les humeurs d'une petite fille capricieuse ça fait long - il me semble qu'Arya est une jeune fille de dix-neuf ans, mais de par ses propos et attitudes on a plutôt l'impression d'avoir affaire à une pré-ado issue de notre monde. C'est d'ailleurs une chose qui m'a dérangé, le monde proposé est très superficiel et manque de continuité, une chose qu'on peut admettre dans un court conte de fée mais qu'il est difficile de supporter dans un roman, pendant 200 pages on a l'impression d'être dans un monde médiéval naïf, puis arrivé à Bellevue où va avoir lieu le "casse du siècle", j'ai eu l'impression de me retrouver dans "1984", un monde gris, triste et routinier où le haut de forme est à la mode. Arrivé dans la citadelle des vampires libidineux ce serait plutôt la renaissance, un "chasseur" suicidaire a même un pistolet à silex …
Une héroïne inconsistante qui multiplie les chamailleries puériles, un monde sans réalité, l'incohérence érigée en règle, ce n'est pas ma tasse de thé, après m'être assoupi plusieurs fois en tentant de terminer ce livre, à la page 457 j'ai baissé les bras, me refusant à souffrir d'avantage.


Un livre que j'ai du mal à situer, plus de 700 pages à subir, même en gros caractères et interligne augmenté, c'est presque un pavé. D'habitude je lis des livres beaucoup plus imposants bien plus vite, mais ici j'avais l'impression que c'était interminable. À qui est destiné ce livre ? bien que la mention légale "littérature jeunesse" ne soit pas apposée, ce livre est conseillé "à partir de douze ans", peut-être ce livre conviendra-t-il aux pré-adolescentes amateurs d'aventure mièvre ? …



Note : Je remercie les Éditions Hachette qui m'ont fait parvenir ce livre dans le cadre d'une opération "Masse Critique privilégiée" de Babelio.
Commenter  J’apprécie          142
Je préfère prévenir d'emblée (au cas où le nombre d'étoiles ne vous aurait pas mis la puce à l'oreille) : je fais partie des déçus.

J'ai découvert ce roman sur la plate-forme NetGalley. J'ai tout de suite flashé sur la couverture même si je sais qu'il ne faut pas juger un livre dessus. Je n'ai pas vraiment lu de critiques avant de m'y attaquer pour ne pas me laisser influencer mais j'avais quand même entr'aperçu sur Babelio qu'il était très favorablement reçu, avec beaucoup de 5 étoiles. Il me semblait que l'originalité de l'univers et les personnages avaient particulièrement plu aux lecteurs.

Parlons d'abord de l'originalité de l'univers. le début nous emmène dans le royaume d'Hélianthe (ou d'Hélios : je me suis perdue entre les différents noms propres), royaume où un traité "bride" l'exercice de la magie. Je trouvais l'univers dépeint plutôt chouette et attractif.
On y fait très rapidement la connaissance d'Arya, l'héroïne narratrice, fille de pâtissière le jour et dévoreuse de livres la nuit. Juste pour le mauvais jeu de mots, je dirais que le personnage est assez tarte, au début. Arya est amie avec le plus jeune fils du roi, le prince Aïdan, mal aimé par son père, souffreteux et caractériel. Un vrai prince charmant, quoi. Donc pendant une centaine de pages (quand même !), Arya vit sa petite vie de famille. On entend beaucoup parler du Traité Gallicia (le code de la route de la magie) sans vraiment comprendre ni ses enjeux ni son fonctionnement. Sans aucune raison particulière, des tas de personnages, proches ou inconnus, laissent entendre à Arya qu'elle devrait "sortir de sa zone de confort" mais Arya reste dans ses bouquins et ses gâteaux jusqu'à ce que BAM ! Grosse catastrophe, cataclysme, renversement de situation ! Passé un premier moment de sidération, Arya, privée de ses repères, décide de partir à l'aventure ("sans raison particulière", comme dirait Forrest Gump). Quand des ennemis magiques invincibles ont fondu sur le pays, ça me paraît la décision la plus raisonnable, en effet. Heureusement, elle n'a pas fait trois pas dans la forêt qu'elle tombe sur une Madame qui lui révèle son DESTIN unique : Passeuse de Mots. Dans la foulée, elle fait la connaissance du type le plus louche "ever", un voleur tout de cuir vêtu, le visage masqué. Il ne lui manque que l'écriteau "voleur" pendu autour du cou pour passer tout à fait inaperçu. Mais toujours "sans raison particulière" si ce n'est les vagues conseils de la Passeuse de Mots précédente (quelque chose du genre : "fie-toi à ton instinct, écoute ton coeur"), Arya décide de lui faire confiance et de le suivre. Et on la retrouve violée et découpée en morceaux sous un tas de feuilles. Non, je rigole. Mais, dans la vraie vie, c'est ce qui lui serait probablement arrivé. Heureusement, on est dans un univers fantasy et ce voleur au grand coeur était juste là pile au bon moment, au bon endroit pour la protéger. S'ensuit une loooooooooooooooongue randonnée en forêt destinée à... ? endurcir Arya ?
Là, la lectrice casse-pieds que je suis a envie de s'immiscer dans l'histoire pour demander à Arya : "dis, le fait que ta famille ait disparu sans laisser d'adresse, ainsi que ton petit-copain-qu'est-pas-officiellement-ton-petit-copain-même-si-à-mon-avis-y-a-anguille-sous-roche, on en parle ou pas ? Et les méchants, ils ont disparu aussi ?"

Je trouve qu'un des gros points faibles de ce roman, c'est qu'il y a du mou dans la tension narrative, mais du mou XXL. Il faut déjà une centaine de pages pour qu'il se passe enfin quelque chose de surprenant (et je reconnais que là, c'était très fort) mais, ensuite, rien ! le petit chaperon rouge Arya se balade en forêt avec le chasseur et il n'y a même plus de grand méchant loup. On ne sait toujours pas qui a commandité l'attaque sur Hélios et les ennemis ne poursuivent même pas l'héroïne. le reste du pays semble n'avoir aucune idée de ce qui s'est passé à la capitale et continue son train-train quotidien (je sais qu'ils n'ont pas Twitter, mais quand même !).
Officiellement, Arya doit aller à la recherche des Mots. Dans cet univers, certains Mots ont une forme plus ou moins matérielle et la Passeuse doit les "absorber". Pour quoi faire ? Sauver le monde ? Comment ? Mystère et boule de gomme. Entre les ennemis absents et le but flou, cela n'aide pas à faire de ce roman un page-turner.

Après encore une centaine de page (on n'est encore qu'au tiers du roman), Arya rencontre un deuxième compagnon de voyage qui les accompagne, Killian le voleur et elle, jusqu'à la ville de Bellevue. On bascule alors d'un univers fantasy tout ce qu'il y a de plus classique à un environnement style steampunk. Là, soi-disant pour combler un manque de liquidités indispensables au voyage, Killian entraîne Arya et le général qui les a rejoints dans un casse visant la banque centrale de la ville, un édifice mieux gardé que Fort Knox. Déjà, entraîner une personne soi-disant unique qu'il est censé protéger dans une aventure aussi hasardeuse, ça me paraissait plus que bancale mais qu'un serviteur du roi s'engage là-dedans sans sourciller, ça m'a laissée pantoise. Ce cambriolage ne tenait tellement pas debout que je n'avais qu'une hâte : que ce soit fini pour qu'on passe à autre chose. Je passe sur les autres incohérences du genre le "système de sécurité" capable de détruire la banque et la moitié de la ville (un peu surdosé, quand même !). Enfin, le casse est fini, sa véritable raison révélée : trouver un Mot (le plus inutile de toute l'histoire des Mots, à mon avis) et revoilà nos trois aventuriers repartis sur les routes puis sous les routes puisqu'ils s'enfoncent sous terre. Et moi dans l'ennui.

Sous la montagne, nouveau changement de registre : après l'heroic-fantasy à la papa et le steampunk, on débarque dans une espèce de remake d'un clip de Mylène Farmer, mixé avec des extraits de Twilight et de Cinquante nuances de Grey, servi très très chaud. C'est là que j'ai calé. Déjà, je fais une allergie aux vampires, qu'ils soient végétariens ou Mel-Brooksiens, mais à la sauce SM, en plus, beurk. (Ça répond à une des questions de NetGalley sur nos lectures : Est-ce que je conseillerais ce livre à mes élèves, des 6e-5e ? Certainement pas !)

Que le changement de décor, d'environnement, presque de genre littéraire fasse partie de l'originalité du roman, pourquoi pas mais j'ai trouvé ça surtout très déstabilisant. de plus, ces différents univers, pris indépendamment les uns les autres, ressemblent fortement à du déjà-lu, déjà-vu. Il y a bien quelques éléments que j'ai trouvé assez originaux, comme les Cauchemiroirs mais j'avais déjà atteint mon stade critique d'ennui.

Venons-en maintenant aux personnages qui semblent avoir eu la faveur de beaucoup de lecteurs. Franchement, pas de quoi révolutionner le genre (quel qu'il soit) : outre l'héroïne un peu falote qui possède un pouvoir unique et prend peu à peu de l'assurance (un classique), les autres personnages semblent empruntés à l'univers des jeux de rôles : le voleur, le guerrier, le vampire et ne sortent pas tellement des clichés. Ce qui m'a le plus agacée, c'est que l'héroïne leur fasse confiance d'instinct alors qu'il y a toutes les raisons de se méfier d'eux. Si ce n'est pas de la facilité scénaristique, je ne sais pas ce que c'est. Notons d'ailleurs, au passage, que ses trois protecteurs sont tous des hommes (pour autant que je puisse en juger en n'ayant lu que la moitié du roman). Les femmes, dans cette histoire, restent cantonnées aux rôles de demoiselle en détresse, de boniche ou de morte. Et de Tutrice, aussi, mais bon.

Enfin, pour achever cette trop longue critique, tout cela est livré dans un style qui, sans être indigeste, n'est pas savoureux. Je pointerais en particulier les scènes d'action que j'ai eu souvent du mal à imaginer, les dialogues parfois poussifs et certaines expressions qui sonnent faux, de temps en temps.

En conclusion : que ce soit sur le style d'écriture, la psychologie des personnages, la cohérence de l'univers ou des péripéties, ce roman m'a semblé avoir beaucoup trop de maladresses pour me convaincre d'aller au bout de ses quelques 700 pages.
Commenter  J’apprécie          134
A force de voir passer régulièrement ce livre sur Bookstagram, j'ai cédé à la tentation en me lançant dans une lecture commune de ce roman écrit à quatre mains. le thème semblait fait pour moi, avec de la magie, un royaume instable et une héroïne intrépide. de plus, le thème des mots et de la littérature m'avait intriguée et enthousiasmée.

Qu'à cela ne tienne, j'avoue avoir déchanté très vite. Tout d'abord, le personnage d'Arya est assez creux à mon goût, il manque de profondeur. le pire a été son ami, le prince Aydan qui est insupportable au possible, toujours dans la posture de la victime méprisante.
Soit, le prince n'est pas charismatique, tant pis. Pourtant, le reste des personnages sont assez banals, avec l'archétype du voleur un peu égocentrique (aka Flynn Rider) et le gentil soldat qui veut défendre sa patrie.
La personnalité d'Alric m'a davantage emballée, avec sa face cachée et sa profonde solitude.
Je pourrais m'attarder davantage sur la personnalité des protagonistes, mais le plus gros problème que j'ai trouvé dans ce roman portait sur l'intrigue.

J'ai appris notamment que La passeuse de mots était au départ publié sur Wattpad. Sans vouloir émettre un jugement de valeur sur les oeuvres de cette plateforme (certaines sont vraiment incroyables, je ne le nie pas), on ressent un peu l'amateurisme dans le déroulement du scénario. Je m'explique : les premiers chapitres sont prometteurs, on pose les bases et les enjeux de ce monde menacé par des forces machiavéliques. On comprend l'attachement d'Arya vis à vis de son "ami" et son dévouement pour sa famille. Pourtant, très vite, le monde d'Arya bascule et elle fait face à son destin : elle est la Passeuse de mots et doit partir à la recherche de "mantras". Bon, alors cette révélation sortie du chapeau ne semble pas ébranler le moins du monde la jeune fille, qui accepte son destin et part dans un périple avec un inconnu.

Déjà, là, j'ai senti le problème. Oubliée sa famille chérie, oublié le prince pour qui son coeur bat. Non, elle part tout de suite à la recherche de mots. Ce qui m'a également chiffonnée, c'est le peu d'informations concernant la magie. Généralement, dans les romans fantasy, le héros apprend au fur et à mesure comment fonctionnent ses pouvoirs, ce qui permet au lecteur de comprendre avec lui. Or, ici, on apprend qu'Arya pratiquait déjà des "glyphes" lorsqu'elle s'ennuyait. Mais à aucun moment il n'est expliqué ce que cela signifie et à quoi cela sert-il. Idem lorsqu'elle découvre les mots au fur et à mesure, et acquiert de nouveaux pouvoirs. Elle accepte tout cela comme si c'était tout à fait normal.

Durant tout ce temps, il n'est jamais mentionné le manque de sa famille et la perte de son "ami". Elle semble avoir adopté une nouvelle vie, à vadrouiller tête baissée avec Killian, avec qui elle se chamaille sans arrêt de manière un peu puérile (alors, oui, on sent la romance arriver entre eux, mais bon, là c'est très très lourd).

Les étapes de leur périple s'enchaînent sans cohérence. On a l'impression que les auteurs se sont laissés porter, chapitre par chapitre, d'une idée à l'autre. Ils voulaient une intrigue avec des pirates ? Ils ont incrusté des pirates. Ils voulaient créer une société de créatures mangeuses d'hommes ? Ils en ont parlé durant quelques chapitres. Bref, j'en reviens au style Wattpad : j'ai eu l'impression que les chapitres étaient écrits au fur et à mesure, sans avoir une idée générale de l'endroit où l'on veut aller. Par exemple, les antagonistes introduits dans les premiers chapitres ne sont jamais mentionnés ensuite, alors que la menace reste toujours aussi présente, je crois.

Et 730 pages d'une histoire qui n'a pas de fil conducteur, des personnages un peu bateaux et des scènes de magie non expliquées, c'est long, au final.

Bref. Vous l'aurez compris, ce roman avait un grand potentiel, mais à mon goût, il manque de cohérence et d'explications. Sans dire que l'histoire mérite d'être approfondie (elle est déjà assez longue comme ça), il manque des passages pour s'approprier la magie et s'attacher davantage aux personnages.
Désolée à tous ceux qui ont apprécié ce livre. Je ne remets pas en question la créativité et le potentiel de cet univers. Mais ce n'était pas fait pour moi, au final et je ne lirai pas la suite.
Commenter  J’apprécie          100
Je tiens à remercier chaleureusement Babelio pour l'envoi de ce roman via la masse critique. Je sais ô combien la chance d'avoir pu être sélectionné pour ce titre.

De ma mémoire de lectrice, je crois que je n'ai jamais abandonné un roman. Jamais sauf aujourd'hui. J'ai le coeur lourd, si vous saviez ! Ce roman est une grosse pavasse de 750 pages. Ca ne me fait pas peur, j'ai l'habitude de lire des gros romans avec des univers de fantasy sans aucun souci. le souci ici, c'est que le roman est cousu de fils blancs.

On fait la rencontre d'Arya, une jeune fille qui est pâtissière. Lorsqu'elle ne travaille pas, elle plonge dans de multiples univers grâce à ses romans qu'elle dévore par milliers. Arya est notre personnage principal qui va se retrouver dans une situation hautement périlleuse lors que la ville dans laquelle elle vit avec ses parents et ses frères et soeurs. Arya est vraiment la force de ce roman, celle qui m'a permis de tenir pendant 500 pages. J'ai aimé sa force de caractère, son humilité et la rage qui l'anime lorsque tout est ravagé dans sa vie et dans sa ville. Arya va devenir une passeuse de mots.

L'idée était sympathique, j'ai apprécié le panel de personnages qui est la seule chose qui trouve grâce à mes yeux. Je n'ai pas pour habitude d'être aussi froide et directe, j'en conviens mais ici, je suis plutôt bien déçue. J'ai lu les 500 premières pages, j'en ai sauté 225 pour connaitre la fin histoire de ne pas avoir passé autant de temps sur un roman pour « rien ».

Le roman est sans surprise, une fois que l'idée de la passeuse de mots est passée, je n'ai rien trouvé d'intéressant. On est dans la description, l'action a sa place mais malheureusement, lorsque l'on est trop dans la contemplation, on s'y perd. le roman propose de découvrir le royaume d'Hélios, donc effectivement, la description doit se faire. En revanche, on n'a quasiment que cela. Malgré la narration à la première personne du singulier, l'action ne prend pas d'ampleur et il n'y a rien de dynamique. C'est vraiment dommage.

Je n'ai ressenti aucune émotion pourtant certaines péripéties s'y prêtaient. Je n'ai pas été touchée par les plumes, je n'ai rien ressenti à par un ennui constant.

Malheureusement, c'est un gros bide pour moi. Cela faisait très longtemps que cela ne m'était pas arrivé. Il est inutile pour moi d'aller plus loin dans cette chronique. Je pense que ce que j'ai dit est assez clair. J'espère que vous le lirez et que vous viendrez me dire tout le bien que vous en avez pensé. La diversité dans la lecture est très importante ! Alors, je vous en prie : contredisez moi !
Lien : https://satinesbooks.wordpre..
Commenter  J’apprécie          52
Malheureusement, c'est un grand non pour moi.

J'avais pourtant de grandes attentes sur ce roman, dont je suivais les auteurs depuis plusieurs années, et vu tout le battage médiatique qui a entouré sa sortie.

C'était pourtant bien partie, avec une couverture magnifique et un royaume plutôt intéressant... mais ça se gâte très vite. Honnêtement je n'ai pas réussi à dépasser les 200 pages, ce qui est tout de même très très rare chez moi.
Mais je n'ai adhéré ni au style ni aux personnages, je n'ai pas réussi à m'intéresser à l'histoire que j'ai trouvé très longue et... je ne sais pas vraiment comment l'expliquer, trop de choses se passent en même temps, on est complètement perdu, et vu que je n'ai pas du tout accroché à l'héroïne, trop difficile de rentrer vraiment dedans.

Peut-être ne suis-je plus dans le public cible, pourtant d'habitude j'aime beaucoup ce genre de romans. Je pense réessayer un jour, j'espère que je pourrai alors modifier ma note !
Commenter  J’apprécie          40
😁 Y'en a qui passent le sel, Arya passe les Mots 😁

Un beau parpaing de 733 pages 👌
Si vous aimez pas, vous pouvez toujours assommer quelqu'un avec 💜

Bon, c'était mal parti 😅
Après 200 pages, j'étais paumée et dubitative...
Pourquoi Arya ne meurt pas alors qu'elle devrait ? 🤷🏻‍♀️
Pourquoi ça passe à la trappe et pourquoi on a jamais la réponse ? 🤷🏻‍♀️
Arya croise un total inconnu qui lui dit "suis moi", elle part avec 🤷🏻‍♀️
J'ai instantanément détesté Aïdan 🤬, Killian, pas mieux, et j'ai trouvé Arya immature, naïve, elle subit tout sans sourciller...
Je comprenais rien à la magie des Mots... 🤣
Je me voyais déjà abandonner le navire ⛵

Mais ça s'est un peu amélioré par la suite 👍

Je dois dire que l'arrivée de papa Saren, a relancé mon intérêt pour l'histoire...
Puis Alric a enfoncé le clou, impossible pour moi de ne pas continuer 😅
C'est assurément mon perso préféré 🧛
En ce qui concerne Killian, j'ai le c*l entre 2 chaises, je réserve encore mon jugement 🤣

C'est pas un coup de 💜, parce que certaines choses m'ont vraiment dérangées, mais plus j'avançais dans l'histoire, plus j'appréciais ma lecture malgré tout 😊

J'ai bien aimé mais je trouve que ça part un peu trop dans tous les sens et qu'on perd de vue très vite le principal problème : l'attaque de la ville, la disparition des Princes et de la famille d'Arya 🤷🏻‍♀️
Arrivée à la fin du tome, je me suis dit "c'était cool, mais on sait toujours rien ! C'est QUI les méchants ? C'est QUOI la menace ?" 🤷🏻‍♀️
On se concentre tellement sur les aventures des personnages et la quête des Mots, qu'on sait même pu pourquoi elle les cherche 🤣
On se croirait dans One Piece, où Luffy rencontre son équipage, gus par gus, et où la recherche du trésor passe complètement à la trappe, tellement que, presque 100 tomes plus tard, il recrute toujours 😑

Après réflexion, je ne lirai pas la suite, car trop d'éléments me dérangent dans ce 1er tome...
Commenter  J’apprécie          30
Heureusement que j'ai réservé ce livre en bibliothèque car j'ai très peu aimé. Pour ma part il y a beaucoup trop de descriptions. Tellement que je me suis un peu perdu sur certains passage. Et même en le relisant quelques heures plus tard je n'ai pas réussi à tout mémoriser. de plus j'ai trouvé que le début était un peu lent. Je ne m'aventurerai pas dans le tome 2.
C'est dommage car les personnages me plaisaient beaucoup. Arya qui découvre sa magie au fur et à mesure avec cette façon qu'on les auteurs pour nous faire apprécier cette découvrir. Sans parler des personnages qui arrivent chacun leur tour avec des caractères bien trempés pour certains.
Commenter  J’apprécie          30
Lecture mitigée...

Commençons par le positif: le cadre posé lors des premières pages est intéressant. J'ai tout de suite eu envie de me plonger dans l'intrigue. On a un système magique intriguant, des personnages avec des relations compliquées, j'achète! Au fur et à mesure de ma lecture, j'ai été prise dans les évènements, et j'ai terminé ma lecture d'une traite.

Cependant (et oui déjà), beaucoup de grisaille. Premièrement, l'écriture. D'un côté, je l'ai lu sans problème, mais d'un autre, je l'ai trouvée beaucoup trop chargée. On a des phrases longues, avec du vocabulaire riche de partout. Ca peut être intéressant, mais parfois il vaut mieux faire dans la légèreté. Pour ce qui est des personnages, je n'ai pas réussi à m'attacher à elleux. J'ai trouvé la dynamique très étrange et dérangeante, une femme entourée de trois hommes, qui la traitent tous comme si elle avait 12 ans. D'ailleurs elle se comporte comme si elle en avait 12, c'est assez rangeant par moments. Cela mène à une intrigue qui est finalement assez pauvre, je n'ai pas compris l'intérêt de certains éléments.

Malgré tout, j'ai envie de lire la suite. J'ai espoir que ce tome soit introductif et que la lecture s'améliore.
Commenter  J’apprécie          21
Arya devient la passeuse de mots à l'aube des changements qui s'annoncent dans le royaume d'Hélios. Elle doit chercher les mots pour avoir leur pouvoir. Elle sera accompagnée de Nightbringer, Saren et Alric dans sa recherche.
J'avais entendu énormément parler de ce livre et j'avais hâte de le lire. Cela a peut-être joué dans ma déception pendant la lecture. Je n'ai pas aimé le rythme de l'histoire, je considère qu'il ne se passe pas grande chose dans les trois quarts du livre… et l'action ne commence qu'après les 100 premières pages. Par rapport à l'histoire, j'avoue que j'ai eu du mal aussi car je n'ai pas vraiment réussi à comprendre le pouvoir de la Passeuse de mots ni pourquoi elle est essentielle. Dommage !
Commenter  J’apprécie          20





Lecteurs (4279) Voir plus



Quiz Voir plus

La Passeuse de Mots

Comment s'appelle la sœur de Arya ?

Leila
Lili
Lilith
Sally

8 questions
17 lecteurs ont répondu
Thème : La Passeuse de mots, tome 1 de Alric & Jennifer TwiceCréer un quiz sur ce livre

{* *}