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Gachiakuta tome 1 sur 7

Kei Urana (Autre)
EAN : 9782811679835
192 pages
Pika Edition (21/06/2023)
4.25/5   57 notes
Résumé :
Rudo est un membre de la peuplade qui a vécu toute sa vie dans le bidonville où sont parqués les descendants de criminels. Marginalisé et méprisé par les siens, il passe son temps à s'infiltrer dans les décharges pour récupérer des déchets encore utilisables et les revendre. Mais un jour, il est accusé à tort du meurtre de son père adoptif et est jeté dans l’abîme où sont envoyées toutes les ordures de la société. Plongé de force dans ce monde cruel et terrifiant, R... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Club N°54 : Manga non sélectionné mais acheté sur le budget classique
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Dans un monde divisé par un mur entre les riches et les pauvres, un jeune pauvre essaye de récupérer ce qui est utilisable dans les déchets, ce qui est formellement interdit.

Accusé à tort d'un crime, il se retrouve jeté en enfer.

Un nouveau monde rempli de déchets et de dangers lui apparaît alors.

Il fait la connaissance d'un habitant de cette décharge qui lui révélera peu à peu sa vraie nature et son pouvoir.

Mel
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Un monde coupé en deux : les riches d'un côté, qui jettent le moindre objet dès que celui-ci est un peu abîmé ; les pauvres de l'autre, qui doivent faire avec qui reste, mais ne surtout pas fouiller dans les ordures pour les récupérer. Ils risquent ainsi de défigurer la « belle ville » voulue par les privilégiés. le « vandale de la décharge », lui, ne supporte pas ce vaste gâchis. Les objets méritent d'être réparés et encore utilisés.

Comme souvent dans pas mal de mangas, la structure de base est binaire. Une image de la page 19 résume bien cette situation : elle est coupée en deux par un large mur (deux traits encadrant une bande blanche épaisse). À gauche, la ville des riches, aux bâtiments très droits, propres, bordés d'une rangée d'arbustes et laissant un vaste allée entre le mur et les premières demeures. À droite, la ville des pauvres, composée de baraques aux toits de tôles, collées contre la paroi, entassées les unes contre les autres.

Rudo (un jeune garçon, on est dans un shônen) circule, illégalement, d'un côté à l'autre. Orphelin (son père a été condamné à ort parce qu'il aurait lui-même tué), recueilli par Regto, il survit comme il peut en vendant des objets volés dans les poubelles et retapés. Il fait cela surtout parce qu'il n'accepte pas que l'on se débarrasse de jouets, d'ustensiles qui pourraient encore servir. D'autant que les habitants du côté propre ne font pas dans la dentelle. Ils jettent par dessus bord tout ce qui les dérange. Objets comme individus. En effet, les criminels, ou supposés tels sont suspendus par les bras aux limites de cette cité des nuages (on découvre alors que la ville est en fait une grosse ile flottant dans le ciel, tellement nuageux que l'on ne voit pas ce qui se trouve en dessous). Et après avoir fait la lecture de leurs crimes, ils sont lâchés dans le vide. Pas besoin d'être devin pour comprendre que c'est ce qui arrive à Rudo.

Capturé pour un meurtre qu'il n'a pas commis, le voilà exclu de sa petite existence, juste au moment où il allait peut-être connaître l'amour avec la jeune Chiwa. D'un coup, il tombe. Et atterrit en plein enfer. En fait, une gigantesque décharge. Ce qu'est devenu la Terre. Car en fait de traitement des ordures, les habitants de la « cité des cieux » ne se cassent pas la tête : ils balancent tout vers le bas, sans se demander qui reçoit leurs ordures sur le crâne. Égoïstes et sans aucune empathie. Décidément, pas très agréables, ces individus. Quant à la surface de la planète, elle fait penser aussitôt à celle dépeinte dans le film d'animation Wall-e (Andrew Stanton – 2008). Mais en sacrément moins agréable et accueillante.

En attendant, Rudo se doit de comprendre où il est tombé et quels individus, voire quels monstres, habitent ce lieu. Et cela ne va pas se faire sans mal. Mais j'arrête là les révélations : il faut que le mystère subsiste. Sachez juste qu'une certaine magie à base de supers pouvoirs va intervenir. Et déclencher des combats aux effets assez spectaculaires.

Le personnage de Rudo, d'abord, s'étire tout en longueur. Ses membres d'une grande finesse sont cachés sous un grand manteau à capuche, épais, idéal pour faire disparaitre visage et silhouette. En plus, les mains sont cachés sous des gants, bien larges eux aussi. Ils ont leur raison d'exister comme on le découvre assez vite. Quand la capuche de Rudo se baisse, un visage assez inquiétant apparaît. Pas de méchanceté, mais des yeux qui mangent le visage, cernés de noir, sombres. Beaucoup de pointes dans ce visage. Les cheveux aux mèches éparses renforcent cette impression de chaos. Rien qu'à le regarder, on sent toute la colère de ce personnage, à peine contenue, prête à exploser au moindre problème.

Le découpage des pages est dynamique et n'hésite pas à utiliser le vide entre les cas pour signaler du temps qui passe, mettre en valeur les dessins qui le remplissent. Rei Urana n'hésite pas non plus à déborder parfois de ses cases : les personnages sortent de leurs dimensions pour se tourner vers nous et prendre une épaisseur supplémentaire. Et certaines planches sont particulièrement marquantes, comme lors de la chute de Rudo.

Bonne surprise que cette nouvelle (elle est parue au Japon l'année dernière) série publiée par Pika. D'autant que pour l'instant, le rythme de sortie est fort correct et permet de ne pas perdre le fil. Hâte de voir comment Rudo va faire sa place à la surface parmi les Nettoyeurs et comment il va gérer ses nouveaux pouvoirs.
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Nouveauté de chez pika, Gachiakuta est un shonen bien vénère qui nous embarque dans un univers nihiliste et surprenant aux côtés de Rudo, un antihéros sur les travers d'une vengeance bien méritée.

Une vengeance qui est aussi bien dirigée contre le véritable assassin de son père adoptif , crime pour lequel notre pauvre Rudo a été injustement accusé et contre une société discriminante dans laquelle les descendants de criminels sont parqués dans des bidonvilles. Condamné donc pour un meurtre qu'il n'a pas commis, le jeune Rudo, lui-même fils d'un tueur en série et stigmatisé aussi bien par les gens de la haute que par ses pairs se voit condamné à la peine capitale : une chute dans l'abime.

Personne ne sait exactement ce qu'est l'abime mais une chose est sûre : personne n'en est jamais revenu. C'est là que sont balancés les criminels. Rudo découvrira alors un monde infernal mais il découvrira aussi un étrange pouvoir lié aux âmes des objets.

Pour son univers cruel qui affiche d'emblée une belle injustice, Gachiakuta se démarque un peu comme l'un des titres shonen les plus sombres parus cet été, un titre qui sent bon l'univers dystopique et gazoil à la Gunnm où la décharge devient un terrain de jeu dangereux, un monde rongé par les miasmes toxiques dans lequel notre héros est uniquement guidé par la colère.

Rudo s'affiche d'emblée comme un personnage charismatique avec ses cheveux en bataille et son regard de fou furieux qui le stigmatise comme un simple bad guy et pourtant au delà de son apparence, Rudo ne fait de mal à personne et passe son quotidien à écumer les décharges en quête d'objets délaissés par les riches pour en faire une seconde vie et les revendre.. Dans Gachiakuta, il y a un délicat mélange de rudesse de la part d'une société impitoyable qui balance les pauvres comme des déchets et une vrai sensibilité de la part de certains d'entre eux comme Rudo qui traite les déchets avec respect. Pour lui, les objets ont une âme et c'est ce qui va l'amener à matérialiser un véritable pouvoir.

l a mangaka Kei Urana a fait ses armes auprès d'Atsushi Okobo , le mangaka de Soul Eater et de Fire Force et il est vrai que Rudo possède une petite aura démoniaque à l'instar du héros de Fire Force à travers son petit rictus. Pour son premier titre, Kei Urana est influencé par le style d'Atsushi Okobo mais parvient dès ce premier tome à nous happer dans cet univers à la Mad Max qui ne manque pas de force.

Même si on peut regretter un environnement un peu vide dans les premiers chapitres, le manga finit par prendre vraiment de l'étoffe une fois que le héros est balancé dans l'abime et découvre un monde dangereux où les déchets ont fini par prendre vie. Notons d'ailleurs la qualité de la transition entre ces deux mondes où la chute de Rudo nous fait entrapercevoir une curieuse silhouette titanesque perchée entre ciel et terre.

Une fois que Rudo est à terre, les choses sérieuses ne font que commencer et la mangaka nous entraine dans un monde de tout les dangers avec un superbe design de terribles créatures composites. C'est monstrueux et nous en redemandons.
Notons aussi le style génialement punk des personnages qui donne beaucoup de caractère au titre. Encore une fois, l'univers post-apo un brin déjanté entre Borderlands et Mad Max n'est pas loin chez Gachiakuta qui signe ici un très bon démarquage dans les dernières sorties manga.
Un titre à situer plutôt du côté des shonens-up façon Hell's Paradise, Dandadan ou .Chainsaw man...pour la tranche de public visé.
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"Gachiakuta" est le nouveau shonen des éditions Pika qui ont fait pas mal de communication dessus. La couverture nous montre Rudo complètement enragé, le jeune homme central de ce titre, celui qui va peut être changer les choses. Et ma foi, il est effectivement plaisant, intéressant et plutôt prometteur. le tout en ayant des thèmes forts, voire même écologiques sur le traitement des déchets, la surconsommation, cette tendance à se débarrasser de ce qui nous est plus utile voire casser, et si en plus nous faisons pareil avec les humains, ça fait mal. Avec un graphisme assez particulier mais plutôt efficace, ce tome se laisse découvrir avec plaisir.
Au Japon, 6 tomes sont parus, la série est toujours en cours. En France, les deux premiers tomes sont sortis ensemble pour mieux appréhender l'univers et voir ses possibilités sans doute.
Au scénario et au graphisme, c'est Urana Kei qui officie dont c'est le premier manga, et en plus c'est une femme, qui a été l'assistante de Atsushi Okubo (mangaka de "Soul Eater", "Fire Force").
Le début nous présente une histoire comme bien d'autres, mais ça nous fait toujours un pincement au coeur. le langage utilisé est pour les "jeunes".
Dans cet univers, nous avons en fait 3 séparations. Il y a ceux qui ont eu de la chance, bien lotis, bien nés, et jettent les objets rapidement sans seconde chance. Il y a comme Rudo, ceux qui sont dans les bidonvilles, une idée déjà vu a été utilisée également, ce sont des gens qui n'ont pas eu de chance au tirage du loto de la vie, des descendants de criminels (mais qu'y peuvent-ils ?). Nous prenons réellement conscience de ces deux mondes, leurs oppositions, Rudo qui risque sa vie pour ce qui est des déchets pour certains mais ont toujours une utilité pour d'autres ou peuvent être raccommodés etc. Lui-même prend grand soin de ces précieux gants. Il a été recueilli par quelqu'un qui est comme un père pour lui. Son coeur bat pour une jeune femme. Bref, un adolescent normal, mais qui survit comme il peut dans un monde pourri et sans pitié.
Sauf que ce n'est pas tout. Comme déjà vu, il se retrouve accuser à tort d'un odieux crime, sans possibilité de se défendre. Et c'est là qu'intervient le troisième lieu : l'abîme.
Jeter dedans pour le punir de ces crimes, il se relève plein de rage dans un monde dont il ne connaît absolument rien. Et là, c'est le premier électrochoc que d'apprendre ce qu'il est réellement. C'est à partir de ce moment-là une fois mise en place que notre histoire décolle, et nous donne de plus en plus d'interrogations.
Nous pourrons aussi remarquer certains attributs portés dans le bidonville et dans l'abîme, c'est encore plus criant dans l'abîme, et parfois des gens en deviennent complètement méconnaissable.
Je vous laisse le plaisir de la découverte.
Rudo porte également des gants, même s'ils sont usés, il en prend soin, vous en découvrirez l'importance.
Cela donne envie de poursuivre l'aventure. Nous venons déjà de faire quelques nouvelles rencontres explosives.
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Vous êtes du genre à vous attacher aux objets ?
🧸⚙️🧤⚙️🧸
Le héros de ce manga s'appelle Rudo et depuis son plus jeune âge, il n'a pas eu la vie facile.
Il fait partie une catégorie de la population appelée la Peuplade qui habite dans des bidonvilles construits autour d'un immense trou noir. Dans ce quartier sont confinés les descendants des criminels. Rudo est le fils d'un tueur et à cause de cela même dans son quartier il est mal vu. Heureusement, après avoir été abandonné, il a été recueilli par un homme qui l'a élevé comme son fils. Mais malgré l'amour, une grande colère gronde dans les tripes de notre héros et la seule façon qu'il a trouvé pour s'apaiser c'est de filer en douce chez les riches pour faire les poubelles et récupérer tout un tas d'objets jetés sans raison pour leur donner une seconde vie. En effet, dans ce monde comme dans le nôtre, les habitants consomment plus que de raison et dès qu'un objet a le moindre problème il est jeté aux poubelles qui finissent toutes par être déversées dans le grand trou noir… Il sert aussi de peine de mort pour les criminels qui y sont jetés comme de vulgaires ordures… C'est d'ailleurs là que va se retrouver Rudo qui va être accusé à tort du meurtre de son père adoptif. Il pensait que sa vie allait s'arrêter et il n'imaginait pas qu'en dessous se trouvait un monde rempli d'ordures certes, mais aussi d'humains qui ont été obligés de s'adapter à ces flots incessants de détritus qui tombent du ciel.
Certains ont développé des pouvoirs en créant une connexion avec un objet qu'ils utilisent comme arme… On les appelle les nettoyeurs et Rudo va être recueilli par l'un d'entre eux.

Comme à chaque fois qu'il y a du bruit autour d'un titre, j'appréhende de le commencer par peur d'être déçue. J'ai attendu d'avoir 4 tomes entre les mains pour les lire et ça a été grosse claque parce que c'est vraiment bien foutu , aussi bien côté graphique où on a une patte particulière inspirée du monde du graf avec des personnes badass et un bestiaire autour des ordures, que du côté histoire où se mélange action et réflexions sur la société de consommation, les déchets, les inégalités, le tout saupoudré d'humour.

🧸⚙️🧤⚙️🧸
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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critiques presse (3)
Syfantasy
13 novembre 2023
L'univers se veut cependant sombre et impitoyable, donnant le ton dès le premier chapitre : Rudo, jeune garçon parqué dans les quartiers des descendants de criminels, se retrouve confronté à un complot et finit malgré lui jeté dans la Décharge, puni pour un crime qu'il n'a pas commis.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
ActuaBD
17 août 2023
Un début classique mais prometteur pour un titre qui a l’ambition de devenir un des nouveaux hits de Kôdansha, et le potentiel est bel et bien là. À découvrir et à suivre !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
MangaNews
11 juillet 2023
« Gachiakuta » démarre sur les chapeaux de roues. [...] L'univers et le dessin suffisent à nous charmer et à nous donner envie de découvrir la suite.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
On raconte que dans chaque objet dont on a pris soin...
Se loge une "âme"
Mais alors que peut-il bien résider...
Dans les déchets qu'on abandonne?
[...]
Les humains transforment les objets en déchets sans aucun scrupule.
Une fois jeté ils sont considérés comme "souillés"...
Et non plus aucune valeur aux yeux de la société.
Les humains subissent le même traitement.
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Les humains transforment les objets en déchets sans aucun scrupule. Une fois jetés, ils sont considérés comme « souillés » et n’ont plus aucune valeur aux yeux de la société.
Les humains subissent le même traitement.
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Il parait que l'abîme est comme un immense dépotoir. Tous les déchets terminent leur vie là bas Les rebuts de la société également. Ils disparaissent tout au fond.
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Il s'agissait véritablement... d'un enfer sur terre.
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Les riches jettent à tour de bras. Même des choses qui peuvent encore servir. Tous ces objets ça me fait de la peine pour eux.
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Spécial Manga !!! 1,2,3 BD ! Chez les libraires ! présente les BD coups de cœurs de Matthieu, Julia, Romane et la librairie Manga Kat à Angoulême.. Bokkô - par MORI Hideki, édité par Vega - Dupuis (Seinen) Gachiakuta par URANA Kei, édité par Pika (Shonen) Red Flower Stories • Auteur : LOUI • Type : Global-manga chez Glénat 1,2,3 BD c’est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture. #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART#MANGA Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur :
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