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Andréa, psychologue attitrée des cosmonautes de la station spatiale a fort à faire entre son métier, sa fille fort agitée de cinq ans et sa volonté de tout maîtriser. Tout sauf sa vie sentimentale, au point mort depuis son divorce.
L'arrivée dans son immeuble d'un contrebassiste en plein déni de dépression changera-t-elle la donne ? 
Je vous vois déjà hausser les épaules , mais non. Si Emmanuelle Urien s'empare des codes du roman sentimental, c'est pour mieux les dynamiter en nous réservant deux surprises magistrales et en revendiquant le droit à la différence. L'humour  est aussi de la partie avec le personnage de la soeur du dépressif qui prend un malin plaisir à jouer avec les expressions toutes faites . Un roman qui se dévore d'une traite et s'offre même la présence de Thomas Pesquet  en guest star, que demander de mieux ?
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Andréa, divorcée et maman d'une jeune Steffie (mal élevée) hyperactive d'à peine 5 ans.

Un job de psychologue à la Station Spatiale, où elle aide les cosmonautes à résoudre pour l'heure – une histoire de coeur en apesanteur.

Tout pourrait rouler parfaitement si son nouveau voisin n'avait pas décidé de reprendre la contrebasse et qu'il n'était pas affublé d'une soeurette intrusive, bavarde et fâchée avec le larousse.

Le roman va tourner principalement autour de ces 3 personnages. Andréa qui tente de cadrer ses cosmonautes, sa fille et son ex mari, pour que tout rentre dans sa petite vie et qu'elle puisse enfin trouver du temps pour elle, et peut être même l'amour, un jour..

Alexis, le charmant voisin solitaire et discret (sauf avec sa contrebasse..) un peu passif, mais gentil. Il se remet doucement à la musique après avoir tout lâché et déserté pendant plusieurs années. Il a fait un trait sur sa vie sentimentale mais sa soeur compte bien le faire changer d'avis.

Philippine, la soeur d'Alexis. Une vie à 100 à l'heure, joyeuse et toujours partante, bien qu'un peu collante. Elle invente des mots, des expressions et elle apporte beaucoup au roman. C'est le personnage que j'ai le plus aimé. La bonne copine qu'on a aussi envie de secouer pour qu'elle se sorte de sa vie soumise de l'ombre.

Une fois tout cela posé, on sent tout de même qu'un des personnage a connu une période très noire et que le tunnel est encore long. On apprendra au fil du roman les secrets et blessures des uns et des autres. On remonte petit à petit le fil de l'existence, des flash back nous éclairent sur les accidents de vie, les rencontres, les ruptures des 3 principaux protagonistes. Des sentiments humains, un part de résilience, du courage, beaucoup d'amour et d'amitié.. Emmanuelle Urien a su les traiter avec beaucoup de justesse et de délicatesse et chaque personnage se construit parfaitement bien.

Je m'imaginais une plus grande immersion dans le monde spatial et une part de ‘psychologie' un peu plus appuyée mais l'auteure est restée en retrait. Bien qu'Andréa ait une vie sur terre et l'autre dans l'espace, on n'atteindra pas le 7ième ciel, à mon grand regret. On assiste seulement, dans le tiers final du roman, à l'éclosion du malaise amoureux à bord de la navette ; du rythme, de l'action et Andréa a montré qui menait les rennes.

«La terre est ronde comme un losange » a été une lecture tout de même sympathique. Cependant, bien que le roman soit ponctué de note d'humour avec des traductions de gros mots en allemand, il ne m'a malheureusement pas assez emporté, il m'a manqué ce je-ne-sais-quoi.

Je souhaite beaucoup de succès à l'auteure, je suis sûre qu'elle touchera des lecteurs plus réceptifs que moi.
Lien : https://felicielitaussi.word..
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Andrea, trentenaire d'origine allemande, officie à Toulouse comme psychologue attitrée des cosmonautes en mission dans la Station spatiale internationale. Son quotidien bien rangé n'est perturbé que lorsqu'elle a la garde de Steffie, sa petite fille hyperactive. Puis par l'arrivée d'Alexis dans l'appartement du dessus. Contrebassiste nonchalant et probablement dépressif, Alexis représente tout ce qu'elle déteste, d'autant plus qu'il est assorti d'une soeur exubérante, Philippine, qui semble décidée à s'imposer dans leur vie à tous deux – peut-être pour oublier le mensonge qu'est sa propre existence.
Pourtant, à mesure qu'Andrea prend conscience qu'elle n'est pas heureuse dans sa vie, et qu'Alexis décide de reprendre la sienne en main après un drame dont il ne pensait jamais se remettre, des rapprochements s'opèrent, mais pas forcément ceux qu'on attendait. Pendant ce temps, là-haut dans l'espace, la science progresse – sur fond de vaudeville.

J'ai beaucoup aimé ce livre, fin et drôle!!

Philippine est trop forte pour transformer les citations et autres proverbes et elle casse le style des 2 autres personnages, plus "classiques" quoique…..

Ce livre aborde l'amour sous toutes ces facettes: filial, fraternel, amical, amoureux, tragique ou comique, toxique ou salvateur, normé ou différent, sur terre ou en apesanteur, sans jamais tomber dans le pathos, le mièvre…

Des surprises sont au rendez vous tout au long du roman. L'auteure m'a régalé avec sa fin inattendue.

Les injures allemandes, vous connaitrez

La vie dans l'espace, vous découvrirez

La plume est fraiche, plaisante et très agréable à lire et le mélange du français, de l'allemand et du grec est super agréable. J'aimerais connaitre la suite de leurs aventures.
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Andréa, originaire d'Allemagne vit en France avec sa fille Steffie. Elle est divorcée, l'hyperactivité de sa fille l'épuise, et son travail de psychologue pour la station spatiale internationale où elle doit régler une situation amoureuse compliquée entre deux spationautes ne l'aide pas à trouver du temps pour elle. Alors quand son nouveau voisin, accompagné de sa soeur vient bouleverser le calme de son appartement où elle aime tant s'isoler, elle voit rouge. Alexis, son voisin est joueur de contrebasse. Philippine sa soeur, une jeune femme un peu trop bavarde, limite intrusive. Tout est réuni pour la mettre en rage, et pourtant, nos 3 personnages vont doucement s'amadouer, livrer leur intimité et se rapprocher.

J'ai beaucoup apprécié ces 3 personnages. Les réflexions et phrases allemandes d'Andréa sont vraiment marrantes. Philippine est la meilleure pour transformer ou inventer des citations. Et surtout, comment ne pas être touché par la solitude d'Alexis, sa nostalgie. Son histoire nous sera doucement dévoilée, une histoire que je n'avais pas vu venir. Tout est là justement ! L'auteure a su créer quelques surprises dans le récit. Je m'étais préparée à une fin toute établie, et paf, elle a su nous emmener vers une piste que je n'avais pas soupçonnée. J'ai vraiment trouvé le style de l'auteure plaisant à lire. je trouve néanmoins le rythme inégal, j'ai un peu lâché ma lecture vers le milieu du récit pour retrouver un réel engouement pour le dernier quart. L'humour distillé dans les chapitres permet vraiment d'apprécier au mieux l'ensemble du roman. Je craignais un peu que le coté « spatial » ne me passionne pas, mais finalement cela prend peu de place dans le roman, et est traité avec tellement de recul et d'humour que ça en devient un élément sympathique.

C'est un texte divertissant, frais et léger. le genre de roman qu'on aime lire par moments, afin de passer un moment de lecture joyeux et rigolo. J'ai aimé ce roman d'Emmanuelle Urien que je découvrais.

Ma notation :

3 personnages sympathique s! de l'amour, de l'amitié, de la résilience, et des nouveaux départs. C'est frais, divertissant, et surprenant.
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Joli roman, où l'on retrouve la plume délicieuse d'Emmanuelle Urien. Sous une apparente légèreté, les thèmes abordés (la mort, le deuil, la parentalité, l'inter-générationnel , les relations au travail, le sexisme, les relations toxiques, et d'autres que je tais pour ne pas spoiler) sont crédibles et documentés.
C'est un roman facile à lire, tendre et drôle.
Je le recommande 😊
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« La terre est ronde comme un losange » d'Emmanuelle Urien vient de sortir, aux éditions Eyrolles. Contrairement à ce que le titre et l'illustration sur la couverture pourraient laisser entendre, il ne sera que très peu question d'espace et de galaxies dans ce roman, qui s'attache à décrire les péripéties de la vie d'Andrea, tiraillée entre son boulot, sa fille, et son voisin contrebassiste. Bref, rien de nouveau sous le soleil.
Andrea vit seule dans son appartement à Toulouse. Elle a un nouveau voisin, Alexis, qui joue de la contrebasse, et dont la soeur Philippine ne mâche pas ses mots. Andrea a aussi une petite fille hyperactive, Steffie, dont elle partage la garde une semaine sur deux avec son ex-mari. Et puis, en tant que psychologue, elle s'occupe des états d'âme des spationautes de l'ISS, et en particulier d'Iko, la japonaise, et de ses problèmes de coeur.
Autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas aimé ce roman. Les personnages m'ont paru caricaturaux, chaque sentiment est souligné, appuyé, et les situations ne sont pas crédibles une seule seconde. Alors qu'il aurait pu être intéressant et original de tisser ce lien entre la Terre et l'ISS, l'auteure nous sert une bluette improbable entre une japonaise et un russe, et s'égare dans les circonvolutions du ‘triangle' Alexis-Philippine-Andrea. le style est d'une platitude absolue (contrairement à la terre, qui elle est ronde comme…bref). Toutefois, vous finirez le livre avec un lexique complet d'insultes en allemand, ce qui peut toujours servir. Autre point positif : il est bon parfois de s'enferrer dans un texte médiocre, car on saisit alors mieux la distance (à mesurer en années-lumière) qui le sépare avec la littérature, la vraie. Pour la suite, cliquez sur le lien !
Lien : https://bit.ly/2kGbnSh
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C'est un livre qui fait du bien .
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