Après avoir ouvert le premier "Disney Vilains -
Miroir Miroir", me voici, quelques semaines plus tard au 7ème tome ! Je prends beaucoup de plaisir à découvrir l'histoire des vilains de notre enfance.
En particulier, j'avais hâte d'arriver à l'histoire, l'enfance et la vie de Cruella, qui est l'une de mes méchantes préférées.
Comme les autres histoires, Cruella n'était pas cruelle au début. Loin de là. Issue d'une famille immensément riche, Cruella adore son père, est amie avec Anita (que l'on connaît) et rêve de plaire et d'avoir l'attention de sa mère.
Sans spoiler, son destin bascule progressivement après qu'il lui ait été offert des boucles d'oreille, que son père meure et qu'elle soit confrontée à l'indifférence et la froideur totale de sa mère.
Au fil des pages, Cruella sera de plus en plus tiraillée entre le bon et le mauvais côté, avant de finir par basculer complètement - comme nous le savons - vers la folie.
Après plusieurs tomes qui s'essouflaient,
Serena Valentino revient en force. Exit les histoires de princesses des précédents livres - qui avaient des liens entre elles parfois un peu tirés par les cheveux. Cette fois,
Cruelle Diablesse est un livre qui peut se lire tout seul, et qui ne fait pas référence aux précédents contes.
D'un point de vue original, l'histoire est narrée par Cruella elle-même, qui, enfermée dans son Manoir d'Enfer, nous relate ses mémoires.
Un très bon moment pour découvrir la personnalité complexe et touchante de Cruella, même si parfois, j'ai été un peu dérouté des choix artistiques pris (j'avais en tête le récent film de Craig Gillespie, avec Emma Stone, sur l'histoire de Cruella / Ella, qui diffère complètement de ce livre).