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Citations sur L'Enfant (142)

Je grelottais tout le jour. Mais je n'étais plus seul ; j'avais pour amis Crusoé et Vendredi. A partir de ce moment, il y eut dans mon imagination un coin bleu, dans la prose de ma vie d'enfant battu la poésie des rêves, et mon coeur mit à la voile pour les pays où l'on souffre, où l'on travaille, mais où l'on est libre.
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Je casse deux vases qui figurent le pot de fleurs ; -c'est quatre gifles, deux par vase.
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« Ça fait du bien de marcher par ce froid-là », dit Matoussaint, - qui veut me faire croire qu’il s’amuse, mais qui grelotte comme un lustre qu’on époussette.
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Ces questions, on les a reconnues peut-être. Ce sont celles que posait Serge Leclaire dans un très beau livre. Un livre au titre bouleversant, au titre scandaleux : On tue un enfant. Un livre qui nous rappelle à la plus terrible de nos obligations d'adulte, à cette obligation qui nous est faite, à nous autres grandes personnes, d'avoir à renoncer à ce reste d'enfance qui demeure en chacun de nous, comme la nuit sur l'océan un reste de lumière.
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Encore une observation dont je tiendrais compte. Quand il y a des insectes dans quelque chose, c'est bon. Et moi qui ne voulais pas manger de fromage parce qu'il y avait des vers, et qui aimais mieux qu'il n'y eût pas de mouches dans l'huile !
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Le collège moisit, sue l'ennui et pue l'encre ; les gens qui entrent, ceux qui sortent, éteignent leur regard, leur voix, leur pas, pour ne pas blesser la discipline, troubler le silence, déranger l'étude.
Quelle odeur de vieux !...
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Il me semble qu'il me restera toujours, de ma vie d'enfant, des trous de mélancolie et des plaies sensibles dans le coeur!
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_ J'ai remarqué, depuis, qu beaucoup de paysans ont ces figures là, rusées, vieillottes, pointues ; ils ont du sang de théâtre ou de cour qui s'est égaré un soir de fête ou de comédie dans la grange ou dans l'auberge, ils sentent le cabotin, le ci-devant, le vieux noble, à travers les odeurs de l'étable à cochons et du fumier : ratatinés par leur origine, ils restent gringalets sous les grands soleils.
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Premières phrases du roman :
Ai-je été nourri par ma mère? Est-ce une paysanne qui m'a donné son lait? Je n'en sais rien. Quel que soit le sein que j'ai mordu, je ne me rappelle pas une caresse du temps où j'étais tout petit; je n'ai pas été dorloté, tapoté, baisotté; j'ai été beaucoup fouetté.
Ma mère dit qu'il ne faut pas gâter les enfants, et elle me fouette tous les matins; quand elle n'a pas le temps le matin, c'est pour midi, rarement plus tard que quatre heures.
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Je ne me rappelle pas une caresse du temps où j'étais tout petit ; je n'ai pas été dorloté, tapoté, baisotté ; j'ai été beaucoup fouetté.
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