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sur 3394 notes

Ressortir d'une lecture qui met de bonne humeur, c'est le souhait de beaucoup d'entre nous. Et pour faire simple, ce livre : Nos adorables Belles-filles est le livre à lire pour retrouver un sourire perdu, se requinquer après les mauvais jours, dans le métro ... mais, une chose est sûre, ce roman va vous faire du bien. Je l'espère en tout cas.

On découvre ici, une famille pas si différente que ça des familles habituelles que l'on peut croiser au fil du temps, dont la nôtre. Du coup, on peut facilement s'identifier aux personnages du roman. Et, d'ailleurs, on retrouve toujours un rebelle, un égocentrique, un jaloux, un râleur, un réservé, un taquin etc... au sein de toutes ces familles. Je suis même la prem's. Et pire encore, certains sont tout à la fois. C'est dingue, n'est-ce pas ?!
Alors quand Martine, sexagénaire, se prépare à vive allure, dans les préparatifs, pour recevoir ses trois fils accompagnés de leurs femmes dont une nouvelle qui débarque pour la première fois, c'est un peu avec la peur au ventre, qu'elle s’exécute dans son travail. Tout doit être parfait. Ne surtout pas décevoir ses belles-filles. Mais avec un Mari comme Jacques, qui, ne cesse d'accumuler les plus grosses bourdes et à chaque repas de famille, svp ; cela ne va pas être évident pour Martine. Vaut mieux le mettre en garde rapidement. Zéro boulette. En clair, Jacques, Tiens toi à carreaux et ne fais surtout pas de gaffe.
Mais pour en faire, il va en faire et c'est là, tout le charme, l'humour de cette histoire.
Qu'est-ce qu'on rigole avec ce monsieur.

Jacques, c'est le papa voire le grand-père gaffeur. Parfois, c'est même trop. On va dire qu'il ne réfléchit pas trop avant de parler, donc, peut vite vexer l'autre.
Par exemple : il confond le nom de la nouvelle venue avec celle de l'ex. Imaginez la tête de la fille.
Jacques est pour ainsi dire, mon gros coup de coeur dans ce roman même si les autres n'en sont pas loin aussi. Il balance des piques, il casse ses belles-filles. (vraiment trop marrant) Même les petits-enfants sont dans sa ligne de mire. Quant à sa femme, ben, elle en a tout simplement marre. Tellement marre de ses vannes, de ses catastrophes, des ses oublis que le ras-le-bol en quarante ans de vie à ses côtés se fait sentir et encore, même là, c'est limite. Je vous assure que le mot est faible.
Cette partie là est intéressante mais j'avoue avoir eu un peu de pitié pour lui, le fait d'être mis de côté.

Quoi qu'il en soit, cette histoire est tellement drôle, attendrissante, rafraîchissante, et délicieusement belle que je vous recommande sans hésitation. La plume de l'auteure que je découvre pour la première fois est totalement addictive et fluide. Elle emporte le lecteur jusqu'à la dernière page sans problème.

Pour ma part, je vais de ce pas, me procurer son premier roman : Mémé dans les orties.
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Dans ce roman Aurelie Valogne nous raconte une très belle histoire de famille. Elle nous décrit avec humour et tendresse les rapports compliqués que peuvent entretenir des parents avec leurs belles filles. Je me suis attachée à cette famille disfonctionnelle mais tellement réelle.
J'ai littéralement été transporté dans ce roman et me suis régalee dans cette lecture.
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Tout d'abord merci à Babelio pour m'avoir permis de recevoir et lire ce livre d'une auteure que je ne connaissais pas.
Alors, que dire ? Tout d'abord j'ai beaucoup apprécié l'histoire, ce roman se lit comme on boit une boisson fraiche une journée d'été. Il est simple, sans "chichis", rafraîchissant.
Nous avons ici une famille, la grand-mère Antoinette, adepte des chocolats "mon chéri" (je la comprends ! ;-) ) une femme qui a bien vécu, remplie de sagesse, d'humour et de bons conseils. Puis son fils, le père : Jacques. Je trouve que le terme despotique est un peu exagéré. Il s'agit d'un homme à l'aube d'une nouvelle vie, la retraite, qui en a un peu peur, a un coeur "gros comme ça", beaucoup de mal à comprendre sa femme en particulier et les femmes en général (il aurait bien aimé un mode d'emploi...) dont ses belles-filles, avec un humour plutôt "lourd" je l'admets. Plutôt que despotique, je dirai que sa femme l'a mal habitué. Elle lui a toujours facilité la vie, le traitant comme le maitre du royaume, donc le jour où, fatiguée de son attitude elle en a assez de son comportement, il a effectivement un peu de mal à s'habituer...
Enfin nous avons les belles-filles, deux déjà bien « installées » Stéphanie, mère poule, et Laura, végétarienne allergique à un certain nombre de produits et qui a du mal à le faire comprendre à sa belle-famille, enfin, la petite « nouvelle » : Jeanne, fille unique, élevée par sa mère, le père étant parti bien avant sa naissance, donc les grandes familles c'est un peu de la SF pour elle !
Puis les fils qui sont quasiment inexistants dans ce roman, le seul qui, vers la fin, se dévoile un peu est Nicolas le compagnon de Jeanne. Et finalement les petits enfants, deux garçons plein de vie.
Le seul reproche que je ferai à ce roman, c'est la quasi transparence des fils. On les voit, quelque peu, agir avec leur compagne, et leurs parents, mais ils sont la plupart du temps transparents, sans saveur.
Une famille qui évolue, comme toutes les familles et qui doit s'adapter à l'évolution de ses membres. On sent qu'il y a beaucoup d'amour entre eux, mais aussi des mésententes des « non dits » qui devront tôt ou tard se régler pour pouvoir avancer. Certaines scènes sont cocasses et font rire, d'autres exaspèrent, et j'ai eu parfois envie de secouer quelques membres de cette famille…
En conclusion, une belle histoire que je conseillerai fortement, si vous arrivez à patienter, de lire cet été, sur la plage ou en terrasse, les pieds en éventail, tranquillement avec une bonne petite boisson fraiche. La garantie de passer un très bon moment ! (bon vu le temps qu'il fait, on peut aussi le lire chez soi, assis dans son fauteuil, avec un bon thé…)
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Pour une comédie familiale irrésistible, il vous faut : un père, despotique et égocentrique, Jacques. Une mère, en rébellion après quarante ans de mariage, Martine. Leurs fils, Matthieu, éternel adolescent mais bientôt papa de trois enfants ; Nicolas, chef cuisinier le jour et castrateur tout le temps ; Alexandre, rêveur mou du genou. Et... trois belles-filles délicieusement insupportables ! Stéphanie, mère poule angoissée ; Laura, végétarienne angoissante ; Jeanne, nouvelle pièce rapportée, féministe et déboussolée, dont l'arrivée va déstabiliser l'équilibre de la tribu.
Avec ce livre, non seulement je sortais da ma zone de confort, mais je me suis carrément retrouvée dans le caniveau.
Après avoir lu Mémé dans les orties qui m'avait assez amusée, toujours d'humeur morose, j'ai tenté celui-ci en espérant y retrouver la fraîcheur du premier et esquisser au moins quelques sourires.
Expérience ratée, autant j'apprécie les situations cocasses, l'absurde, les réparties savoureuses, autant je n'ai rien trouvé de tout ça dans cet écrit.
Personnages caricaturaux et stéréotypés, histoire sans consistance. Je me suis vraiment ennuyée.
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J'ai vraiment du mal à comprendre que ce livre ait autant d'avis positifs... Ma mère m'avait fait la pub de ce livre qu'elle avait adoré. Personnellement je suis restée de marbre devant cette lecture plate et sans intérêt.

Les points positifs qui pourraient vous pousser à lire ce roman :
- pas une grosse perte de temps et certainement un très bon somnifère...
- facile à lire

Je pense qu'on accroche ou pas à cette auteure... pour moi c'est non...
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Mesdames et Messieurs, j’ai été commis d’office, en qualité d’avocat, dans cette pénible affaire familiale pour défendre JACQUES, honnête père de famille, victime d’un complot familial visant à lui faire endosser tous les péchés de la Terre.
En face de lui, son épouse Martine, libraire de profession, s’acharne à le déstabiliser en usant d’un langage perfide dont mon client, Jacques, malgré une évidente bonne volonté, ne saisit pas tous les sous-entendus proprement féminins, émis sur une longueur d’ondes qu’il ne capte pas.
Hélas, ce pauvre homme ne peut même pas compter sur sa propre mère, Antoinette, nonagénaire qui soutient la cause de sa belle-fille. Mesdames et Messieurs les jurés, peut-on décemment apporter du crédit aux propos de cette dame nonagénaire ? Je vous le demande…
Abordons maintenant, si vous le voulez bien, le plat de résistance de ce menu : les belles-filles !
Qui n’a pas de belles-filles ne saurait comprendre les turpitudes qu’elles peuvent faire subir à leur beau-père.
La première que je citerai à comparaître est Stéphanie. Madame travaille dans les assurances et, du coup, harcèle son beau-père parce que la maison dans laquelle celui-ci l’accueille, gratuitement, ne répondrait pas, selon elle, à des normes de sécurité optimales. Mais une maison bretonne n’est pas une centrale nucléaire que diable ! Sous prétexte que Madame est enceinte, elle mène une vie d’enfer à son entourage même si son beau-père est le principal visé.
La deuxième ne vaut guère mieux que la première ! Laura aussi pourrit la vie de son entourage par ses exigences folles ! Madame, qui est à la fois agressive et rancunière, ne mange que végétarien bio ! Non, mais, rendez-vous compte ! A-t-on jamais vu un réveillon de Noël familial végétarien ? Hein ? Alors que mon client s’est donné corps et âme pour cuire une splendide pièce de viande, Madame Laura fait son petit caca nerveux ! Inadmissible ! C’est pourtant Jacques, mon client, qui est l’accusé, lui qui est allergique aux animaux et à qui Laura impose la présence d’un chien trouvé tout puant au risque de provoquer l’asphyxie de son beau-père… Qui n’a pas d’autre choix que de se taire ! Vilenie supplémentaire, elle a baptisé Jack le chien trouvé !
Et puis, comme si deux névrosées ne suffisaient pas, ne voilà-t-il pas qu’arrive Jeanne : une sommelière ! Vous trouvez que c’est un métier pour femme, vous ? Cette nouvelle-venue dans la famille Le Guennec n’a jamais connu son père et a donc été élevée par sa seule mère, à Marseille ! Et hélas, subissant la mauvaise influence de ses origines, elle supporte l’Olympique de Marseille alors qu’elle se trouve invitée à Rennes, et elle ose le proclamer allant jusqu’à souhaiter la Victoire de Marseille contre le club que soutient Jacques en bon Breton ! Que de provocations !
Et si encore, mon client pouvait compter sur ses fils ! Même pas ! L’aîné, Matthieu, est un homme faible, entièrement sous la coupe de sa femme, Stéphanie. C’est lui qui accomplit toutes les corvées domestiques.
Quant à Alexandre, le benjamin, il se laisse aller en travaillant pour les disciples d’Emaüs. Aucune volonté.
Le dernier, Nicolas, est un cuisinier renommé mais il est doté d’un caractère colérique qui l’empêche de rester longtemps avec la même fiancée. Comment voulez-vous que Jacques ne commette jamais d’impairs en confondant la dernière avec l’une des précédentes ?
Dans ce drame familial, mon client, Jacques, excellent père de famille, mari dévoué, ingénieur au service de son entreprise n’est guère soutenu par ses enfants et est harcelé de toutes parts par la gent féminine… Et c’est lui le bouc émissaire qui aurait soi-disant tous les défauts de l’univers !
S’ils étaient en âge de témoigner, j’appellerais à la barre Paul et Jules, les petits-enfants de Jacques et de Martine. Eux, guidés par la sincérité de leur innocence, vous diraient tout le bien qu’ils pensent de leur papy.
Comme vous pouvez le constater, Mesdames et Messieurs les jurés, mon client ne saurait accepter de porter sur ses frêles épaules tous les péchés de l’univers qu’un complot féministe tente de lui faire endosser. C’est pourquoi, je n’en doute pas, vous le laverez de tout soupçon de machisme et ferez savoir, en bonne justice, que Jacques est un excellent mari incompris, un beau-père exceptionnel, un père dévoué, un fils fidèle et un grand-père exemplaire. Je vous remercie.


Critique :
Bien qu’agréable à lire, cette comédie familiale gentillette n’a pas l’originalité de « Mémé dans les orties » de la même auteure. Les personnages me font tous penser à des gens que je connais, et je suppose qu’il en sera de même pour la plupart des lecteurs. Que les personnes qui aiment les « happy end » se réjouissent, ce livre est écrit pour eux.
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Je ne pensais pas lire un jour un roman d'Aurélie Valognes. L'étiquette "littérature populaire" me faisait craindre l'ennui et le manque d'intérêt, et puis les intrigues annoncées en quatrième de couverture ne m'attiraient absolument pas.
Et puis suite à un coup de blues, une amie m'a conseillé de lire "En voiture, Simone!" pour me changer les idées. J'avoue que cela a fonctionné. La lecture est fluide, simple, limpide même. Les personnages sont suffisamment superficiels pour avoir l'impression de les croiser tous les jours au boulot ou lors des fêtes de famille.
Dans "En voiture, Simone!", l'auteure traite des relations, souvent compliquées, entre beaux-parents et gendre ou bru. Tout le monde s'y retrouvera!
Bref, une lecture à conseiller quand on est démoralisé, fatigué ou contrarié!
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Une lecture agréable qui sous des dehors de légèreté aborde néanmoins des thématiques actuelles intéressantes sur le partage des tâches au sein du couple par exemple et des thématiques universelles en lien avec la famille.
Je ne comprends pas tellement pourquoi le titre original très explicite "Nos adorables belles-filles" a été remplacé par celui-là...
Dans ce roman, le lecteur est convié à partager des vacances en famille avec Jacques et Martine qui accueillent dans la maison familiale leurs trois fils et leurs compagnes, les fameuses belles-filles.
Cela débute sur le malaise des "pièces rapportées" sujettes à moquerie et vexations de la part du beau-père, qui ont du mal à s'intégrer au coeur familial (masculin) bien rodé.
Mais Martine va se rebeller, ne supportant plus que son époux rechigne à prendre sa retraite, lui refusant la liberté à laquelle elle aspire.
J'ai bien évidemment préféré la seconde moitié du roman et voir l'évolution de chacun.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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La recette du bonheur ? Selon Aurélie Valognes, prenez une maison, mettez-y un grand-père au caractère bien trempé, une grand-mère douce, trois fils et autant de belles-filles. Saupoudrez doucement de quelques petits-enfants et laissez le tout mijoter. Avec un petit peu de chance, vous obtiendrez la famille parfaite... Ou pas. Ce livre, ainsi résumé dans cette recette simpliste, est un condensé de famille prête à exploser à tout moment. Des moments de fou-rire, des franches rigolades mais aussi de la peine, de la joie, de l'amour et de la haine vous assaillent à la lecture de cet ouvrage. Je l'ai personnellement beaucoup aimé et c'est pour cela que [je le recommande] même à des adultes.
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Je n'étais pas du tout tentée par la lecture de ce roman, persuadée qu'il s'agissait de chick-lit. Tout dans le titre et la couverture me le laissait supposer.
Et si ma nièce ne m'avait pas, plus ou moins forcée la main, je ne l'aurais jamais ouvert. Et malgré ce, il a traîné dans ma PAL pendant presque 1 an. le plus drôle, c'est que j'avais glissé dans ma wish-list Nos adorables belles filles pour découvrir aujourd'hui que les 2 titres, totalement différents, correspondent à un même roman. Et personnellement, je trouve que le 1° titre colle bien mieux au contenu, tant je ne vois pas du tout le rapport avec le "En voiture Simone", aucun protagoniste ne portant ce nom.
Très rapidement, après m'être plongée dans la lecture, en occultant résumé et pages d'introduction sur les personnages, je me suis passionnée pour cette histoire familiale, traitant de la complexité des relations humaines.
Je pourrais dire que ce roman a un air de déjà vu, qu'il m'a fait songer à Christian Clavier en père despotique dans "Mais qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu". L'aventure, ici, est moins loufoque, et personnellement, j'ai apprécié que l'auteure privilégie un aspect plus sérieux, plus centré sur des thèmes contemporains de problèmes de couple, de conflits générationnels, de questionnements et de doutes, de remises en question et particulièrement traite de LA Relation souvent complexe et difficile avec "les pièces rapportées "porteuses de leurs sacs à dos emplis de pierres personnelles (j'ai adoré la métaphore d' Antoinette et ses différentes phases ). Nombreuses sont celles qui se reconnaîtrons en Martine ou en une des belles-filles.
On appréciera la plume d' Aurélie Valognes et son talent pour dépeindre les ambiances, à brosser les personnages, développer les personnalités, le tout rendant son histoire cohérente et crédible. On s'attachera aux divers personnages d' Antoinette à la nouvelle venue, Jeanne, qui cherchera le moyen de s'imbriquer et se faire accepter dans sa belle-famille, sans parler de son positionnement dans son propre couple .
Histoire touchante qui interpelle et questionne, amuse aussi, mais pas au point de s'esclaffer et cela me va bien, tant je n'aime pas les situations excessives censés faire tordre de rire le lectorat. Néanmoins, ce roman bien construit, maîtrisé, abouti, malgré qu'il soit relativement court se range bien dans le genre comédie familiale et vous fera passer un excellemment moment de lecture.

Lien : http://missneferlectures.ekl..
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