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3,61

sur 680 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'aime bien ces romans, où l'on voit le monde, notre monde, à travers le regard, d'un animal, d'un objet ou en l'occurrence d'un végétal.
C'est donc un arbre qu'a choisit Didier van Cauwelaert pour nous raconter un peu d'histoire de notre monde. (la petite et la grande histoire..)
Pas n'importe quel arbre, puisqu'il s'agit d'un poirier tricentenaire... Diantre, c'est qu'il en a vécu des choses, il en a à nous raconter.
C'est une plume experte dans l'art de faire parler les esprits, souvenons nous de "La vie interdite" qui nous narre avec talent le vécu, passé et présent, de ce vieil arbre.
Une idée originale, donc, qui mêle humour et mélancolie, les scènes joyeuses et les drames.
Justement, c'est là que le bât blesse pour moi, j'aurais aimé plus de folie et de loufoquerie, dans cette observation des humains par cet esprit végétal.
Il y a presque trop de sérieux et de dramatique dans ce récit, surtout dans la deuxième moitié du livre.
Une lecture agréable malgré tout.
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Un poirier, âgé de plus de 300 ans en passe de devenir arbre remarquable, se raconte; et raconte la vie de ceux qui vivent près de lui. Voilà qui n'est pas banal. Mais lorsque dès le début du roman, une tempête arrache ce même arbre, que son propriétaire, la mort dans l'âme, est obligé de déraciner, on se dit que l'histoire va vite tourner court.
Eh bien non car Tristan - c'est ainsi qu'il se nomme- a la chance d'avoir pour voisine une petite fille autiste. D'une de ses branches arrachées par le vent, elle va sculpter une statuette. Et c'est à travers cette figurine en bois que Tristan va continuer à vivre et à nous livrer son histoire et ses souvenirs.

Le sujet est original et d'actualité. On considère de plus en plus l'arbre; non seulement comme un être vivant qui nous procure de l'oxygène mais aussi comme un être social.

Entre victimes d'une dévastation massive des forêts et héros de littérature, les arbres de la planète nous interpellent, c'est certain ! ♪♪ Aux arbres, citoyens ! ♪♪

Mais je m'éloigne un peu du sujet qui nous intéresse ici : le roman de Didier van Cauwelaert. Ce fut un livre rapidement lu qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Je m'y suis un peu ennuyée et j'ai trouvé la narration très éparpillée. Certes, dans un journal intime les idées ne s'enchaînent pas toujours de manière logique mais le manque de chronologie de ce roman m' a vraiment déroutée.
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J'ai beaucoup aimé le début de ce livre avec ce très vieux poirier qui gardait mille choses en mémoire. J'ai aimé comment la vie s'organisait en lui et, différemment, autour de lui, pour les humains.
Je l'ai aimé comme confident d'une petite fille en souffrance et d'un homme en fin de vie, il les prenait même dans ses branches.
Puis tout a basculé et je me suis perdue dans les ramifications psycho-écolo de ces aventures trop branchées à mon goût.
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Un livre sympathique qui part d'une très bonne intention.
A la mort de son poirier, Didier van Cauwelaert décide d'écrire la vie d'un arbre pendant une période d'environ trois cents ans.
De nombreux personnages, de nombreux faits historiques illustrent cette vie.
Malgré que ce soit intéressant, j'ai eu un peu de mal à me passionner
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L'idée directrice de ce roman est très intéressante : faire d'un arbre tricentenaire le narrateur principal est plutôt surprenant et génial; mais là où le bât blesse c'est la densité de ce livre.
Une nouvelle aurait certainement suffit pour contenter mon appétit.Tous les éléments,pour élaborer une bonne nouvelle, s'y trouvaient.
Je ne suis pas déçu, mais rassasié par le contenu assez rapidement.
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A l'heure d'écrire ces lignes, je me sens tiraillée, en effet certains aspects de ce livre m'ont émue, intéressée, d'autres m'ont agacée.

J'ai apprécié l'intrigue principale tissée autour des personnages de Yannis, Manon et le docteur Lannes du moins dans la première partie du livre.

J'ai beaucoup aimé les informations à propos de la biochimie des arbres, leur conscience ; je pense d'ailleurs approfondir le sujet par la lecture de Jean-Marie Pelt dont l'auteur nous donne les références en fin d'ouvrage. C'est sans doute l'aspect du livre qui m'a le plus enthousiasmée…

J'ai apprécié l'idée que Tristan puisse prendre la parole et « communiquer » avec les siens, les humains.
Quant à l'idée de retracer son histoire à travers les siècles, j'aurais préféré qu'elle soit traitée autrement.
J'ai parfois eu l'impression assez désagréable d'être baladée par l'auteur comme s'il hésitait entre un essai racontant l'histoire d'un arbre extraordinaire, et une ou plusieurs fictions inspirées par cet arbre.

Au final, une lecture agréable et un intérêt accru pour les écrits de Jean-Marie Pelt.

Lien : https://bafouilles.jimdofree..
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C'est encore un livre choisi un peu au hasard. Parce que le titre me plaisait et m'intriguait et aussi pour découvrir l'auteur.
Dès les premières pages j'ai tout de suite accroché : le monde vu au travers des "yeux" d'un arbre, multi-centenaire en plus. J'ai trouvé cette approche très intéressante et très bien mené. Une bonne façon de remettre l'être humain à sa place.
Puis petit à petit, ce point de vue s'estompe pour ne laisser la place qu'à un témoignage de ce que vie les humains liés à cet arbre.... et encore, par épisode de plus en plus distants. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à une BD lu récemment : ces jours qui disparaissent.
Et finalement je fini cette lecture un peu déçue, et surtout j'ai la quasi certitude que je vais vite l'oublier.
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J'ai aimé la première partie du roman mais moins la deuxième. Pourquoi ? Dans la première partie, nous découvrons l'arbre en question, la connexion établie avec les humains, ses histoires, ses pensées... On plonge dans les pouvoirs de l'arbre et j'ai aimé cette sensibilisation à la beauté de la nature. On y retrouve aussi de la spiritualité (connexion,vie après la mort...) et cela m'a particulièrement parlé. Par contre, par la suite, j'ai trouvé que l'histoire devenait décousue, trop d'histoires dans l'histoire, trop d'espace temps différents. L'essence de ce qui faisait le plaisir de la lecture de la première partie s'est envolée petit à petit, dommage...
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Certainement pas le meilleur Van Cauwelaert que j'ai lu.

L'accroche est (presque) géniale : le narrateur est un arbre et tient un journal intime – et il a trois cents ans et que de choses à raconter ! En fait le livre commence au décès de l'arbre (une tempête ou une tornade) et l'arbre va continuer à vivre après sa mort. En fait il ne vit pas mais sa conscience et sa mémoire sont encore fonctionnelles. Une vie après la mort

L'histoire mêle les réminiscences du passé (jusqu'à Louis XV) et le futur d'après les OGM. Un futur vu de manière écologique et positive – même si la seule façon pour que la nature et l'humanité puissent coexister est de diminuer le nombre d'humains.

Ce livre est donc un ensemble de juxtapositions au départ d'une idée plus qu'originale. J'aurais préféré que l'auteur n'aborde qu'un sujet : l'arbre ou la forêt.

Attention, c'est bien écrit comme toujours avec DvC et plein de bons mots. En résumé : agréable moment.
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Comme Masatgiera lectrice, un coup de coeur pour l'histoire de cet arbre, de notre vie, de la vie de personnages autour de Lui.
un tour de force pour nous tenir en haleine jusqu'à la dernière ligne.
même si parfois le rythme est un peu lent.
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