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EAN : 9782253112488
228 pages
Le Livre de Poche (02/03/2005)
3.45/5   661 notes
Résumé :
LA DÉDICACE DE L'AUTEUR: Cher lecteur, Imaginez que vous rentrez chez vous après une semaine d'absence. Vous aurez eu un léger accident de voiture, vous sortez de trois jours de coma mais vous vous sentez en pleine forme, en possession de toute votre mémoire : rien n'a changé en vous. Mais vous sonnez à votre porte, et l'homme qui vous ouvre est dans votre pyjama. Votre femme ne vous reconnaît plus. Les voisins ne vous connaissent pas. Et l'individu qui vous a rempl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (93) Voir plus Ajouter une critique
3,45

sur 661 notes
Je sais que je suis moi mais toi tu dis que tu es moi alors qui de toi ou de moi est vraiment toi ?
Avec Didier van Cauwelaert...
On est toujours un peu en alerte...
Il cache plus d'un truc dans sa veste....
Et le paranormal n'est jamais en reste.
Ici ...coma dépassé...
Comment ça s'est passé ?
Expérience de mort imminente ?
Télépathie entre arbres et plantes?
Botanique inconnue pour moi quand je découvre une orchidée rare et ingénue, qui ne pouvant se reproduire comme les autres , se pare des atours d'un bel insecte. Imitation de ses phéromones. Étreinte subtile mais le pauvre berné n'en répandra pas moins le pollen chez les copines et le tour est joué. Très très subtil Mademoiselle !
Entre romance et infos réelles, il en profite pour assainer un coup de griffe aux Lobbies. Monsanto…mon sang tourne...OGM:
Organisme
Grandement
Maléfique.
Pour la suite...l'avenir nous le dira.
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Après Jules et son retour, je repique chez Didier van Cauwelaert avec Martin, le botaniste américain que même son épouse ne reconnait plus!
Y'a un truc, bien sûr, mais lequel? Que s'est-il passé pendant le coma de Martin? Est-il lui, ou a-t-il piraté la mémoire de quelqu'un d'autre?
Qui est l'imposteur? lui? l'autre? les deux?
Qu'est-ce que les synapses traumatisés ont bien pu faire?
C'est sidérant, captivant.
La mémoire de martin est pourtant bien là: précise, profonde, évocatrice de sa vie et de tous ces détails qui ne s'inventent pas.
Les preuves se dérobent, des espoirs s'allument et une histoire naît.
Van Cauwelaert me ballade jusqu'au dernier chapitre, avec de belle échappées sur cette science séduisante qu'est la botanique, puisque Martin est un botaniste émérite.
... On a beau freiner plus ou moins consciemment, la fin du livre arrive; Elle ne m'a pas trop déçue, la chute... Puisque Hors de moi reste une histoire d'homme, humaine et que je recommande sans restriction.
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C'est l'histoire d'un mec hors de lui, tellement hors de lui qu'il est devenu triste, triste à en pleurer, petite chose devenu sans défense, genoux pliés il s'affaisse, comme l'oiseau tombé du nid il cuite-cuite sa détresse, les ailes affolés, il se prend la tête entre ses mimines et il laisse couler l'adversité, le sel qui se goutte sur ses lèvres qui tremblotent, la honte empourpre ses joues d'un égo blessé…

Dans sa tête il rumine la douleur, se laisse bercer par la déchéance qui l'enveloppe de tout son pathétique, il a soif, sa gorge qui hoquette, il se précipité sur l'oubli d'une bouteille de Rhum, vapeurs exotiques qui s'Antilles d'une chaleur d'ébène, souvenirs qui font remonter l'amertume d'un passé révolue au nom d'une bite dans le cul, jusqu'à l'orgasme à gorge qui se brûle sous l'excès d'un breuvage à l'eau pimentée, il grimace son dégout devant le miroir à honte, il ne se reconnait plus, sans rire son visage n'a plus le même charme, son sourire a déserté au prix d'une moue dégueulasse qui lui déforme le bonheur…

Mais soudain, il y une petit chose qui tire sur son pantalon, et qui lui dit :

« Papa, papa… »

Surpris par ce tirage de pantalon, il se baisse et la petite fille l'encercle de ses petits bras, alors à son tour il la protège de ses bras à lui, et tous deux se serrent forts dans un torrent d'émotions, les bisous s'invitent à l'innocence de cet acte d'amour à l'altruisme infantile, alors l'homme puis le papa, relève un peu la tête, sèche son passé d'un revers de manche… La petit fille est conquise, elle sourie, elle est heureuse, il se redresse, soulève son petit cul de môme, embrasse son visage de bisous, colle sa tête sur la sienne et se dandine dans une danse improvisée, la petit fille rigole, et cri :

"encore, encore papa, vole papa, vole… "

Il y des choses dans la vie qui foutent la misère dans la tête, un KO pleine gueule, alors tu as le choix d'un naufrage à la con, à voiles en berne, ou tu te tripotes un peu la raison d'une vie qui vaut peut-être la peine d'être affrontée comme elle vient, des fois tu passes le cap, des fois tu dérives dans la solitude sordide et égoïste, mais à quoi bon, à quoi bon se foutre minable dans le calebute, bordel de chiotte, colles toi le nez dans ta connerie, inspire, l'odeur de merde va passer, et tourne la tête sur la misère du monde, et regarde toutes ces femmes, regardes les bien, dans les yeux, pense avec le cerveau du haut, réfléchis un peu : leurs courbes délicieuses, leurs yeux, leurs regards, leurs rondeurs, leur grâce méritent de te tripoter l'envie de tout niquer, de les déshabiller d'un respect obsédé par tant de nichons, regarde comme elles te sourient, leurs lèvres s'astiqueraient bien sur ta lubricité de branleur aguerri , sous tes mains tu sentirais leur peau douce, imagine toutes les saveurs aromatisées à la passion de deux corps enlacés dans la lubricité perverse, sans tabou, on s'en cogne que ça coule, redresse ta tête de con pauvre mec, accorde un peu ton sourire à tes rires, prépare la bonne blague, dans leurs yeux tu y verras des étoiles, regardes comme ils brillent leurs yeux, ça donne envie d'y crever de perversité romantique comme dans un comte de fée la robe en moins, caresse et écoute comme elles respirent sous tes doigts, profite de ces moments innocents ou l'on oublie tout…

allez il est temps que tu profites, que tu arrêtes de perdre ce temps précieux qui finira par te crever, bouffer par les vers dans une boite en bois veiné au chêne teinté, et que tu aimes tant travailler, oublie les futilités qui te plombent la joie de vivre dans la luxure exubérante, la poésie de pacotille, écris à en perdre la raison dans l'incompréhension la plus totale, ne donne pas de sens à l'insensé, compose un bouquet de mots à la con entre enculé et amour, tu peux marier les odes musicales à la vulgarité mal baisée dans un déluge de n'importe quoi dont tu es le seul à détenir la clef de ton délire qui s'effluve de cette bouteille à moitié vide qu'il est grand temps de refermer, que tu maudits de ta déchéance, oublie ce passé, avance droit dans le minou tout trempée d'un présent qui se compose dans la joie et la baise…

Bonne fin de journée

PS : Bouquin bof, du déjà vu quoi mais ça se lit vite hein
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Pendant quelques jours de vacance en Bourgogne j'ai porté mon choix dans la bibliothèque des amis chez qui je logeais sur un Van Cauwelaert. Et c'est ainsi que j'ai avalé avec autant de plaisir qu'un gouleyant pinot noir sur le fruit ce court thriller d'environ 200 pages. J'ai beaucoup aimé les deux sans modération. Au point d'embrasser les arbres ? Non pas tout à fait.


J'ai honte car c'est un des écrivains que j'ai le plus lu, toujours avec facilité et avec admiration pour sa belle imagination, sa touche de fantastique et puis sans m'en lasser j'en apprends toujours un peu plus sur les arbres. Je ne lui ai dédié aucune chronique et celle-ci pour une rentrée de vacance j'éprouve bien des difficultés à la sortir hors de moi.


Alley il mériterait d'être Belge, une fois ; surtout après avoir fait vivre un tableau de Magritte. Je ne pourrais faire plus beau compliment, il me semble.


Pour l'emballage final, je dirai sans divulgâcher que c'est une époustouflante histoire de conditionnement : Jason Bourne sans Jason Bourne mais avec Taxi. ^^
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Martin Harris, un Américain fraîchement débarqué à Paris pour commencer une nouvelle vie, sort d'un coma suite à un accident de voiture et rentre chez lui, tandis qu'il n'a aucune nouvelle de sa femme Liz. Lorsqu'il arrive à leur appartement, c'est un homme du même nom que lui qui lui ouvre, et sa femme ne semble pas le reconnaître, tout comme ses nouveaux voisins non plus. Qui est cet homme qui lui a volé sa vie ? Pourquoi Liz ne le reconnaît-elle pas ? Martin va chercher à savoir la vérité...

Peu de pages, en deux heures c'est réglé, car c'est haletant. On veut savoir ce qui est arrivé à Martin, on s'imagine mille et une explications, on attend le gros boom final. Mais à force de voir des films et séries très bien construits, on essaie dès les premières pages d'imaginer le destin du personnage principal, de résoudre l'énigme par nous-mêmes. Et à fortiori, on finit par trouver la solution (ou à s'en approcher fortement) tout seul comme un grand, avant la fin.
Ainsi en conclusion, c'est un thriller très honnêtement écrit, qui laisse pas mal sur sa faim au final, vu qu'au lieu de l'explosion ultime on obtient uniquement un petit "pouf".
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
- Chez les thynnidées, seul le mâle intéresse l'orchidée, parce qu'il a gardé ses ailes. Alors, pour l'attirer, elle a mis au point un stratagème génial : elle lui fabrique l'odeur de sa femelle, avant même que celle-ci ne sorte du sol. Ses phéromones sexuelles, imitées à la perfection, imbibent la colonne de pollen ; le mâle fonce en piqué pour copuler, s'agite en vain, et repart bredouille quand il a découvert la supercherie. Bredouille mais tout imprégné du pollen qu'il va transporter vers d'autres fleurs : le tour est joué.
- Quelle salope, cette orchidée.
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Je marche sur le boulevard Sébastopol,entre les arbres fragilisés par l'interdiction de stationner.Je m'arrête devant un platane condamné ,marqué d'une croix jaune. Le salage des chaussées ,chaque hiver.Sans la protection des voitures garées le long des trottoirs ,la circulation projette sur les troncs le mélange acide qui va les ronger bien plus sûrement que l'urine des chiens.J'enlace le platane ,pour lui donner des forces en lui en prenant cet échange qui jalonne mes journées.... Rien.Je ne ressens rien .Ni les vibrations de la sève dans mes veines ,ni la dilatation du plexus, ni cette espèce d'arc électrique qui parcourt mon corps d'une main à l'autre.... J'essaie avec son voisin ,puis je pousse la grille d'un square pour enserre un tilleul plus jeune ,plus sain ,un marronnier centenaire.... Pas le moindre écho pas le moindre retour.Les arbres ne me reconnaissent plus .( page 107).
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L'un des cas les plus intéressants, était celui d'un jeune homme qui avait parfaitement recouvré toutes ses facultés, sauf une. La politesse sociale. Quand une visite l'ennuyait, il le disait. Quand une personne sentait la transpiration, il le lui signalait. Si quelqu'un était laid, il lui en faisait la remarque. A chaque membre de sa famille, il disait la vérité de ses sentiments, ce qui a causé des drames effroyables. Et impossible de lui faire comprendre que socialement on est tout le temps obligé de mentir. Il trouvait ça absurde, inadmissible, voire cocasse, un peu comme si on lui avait exposé la nécessite morale d'uriner sur les gens qu'on rencontre. Non seulement l'empreinte avait disparu, mais la logique avait rempli l'espace
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Ça dure moins d une seconde. La fausse copulation. Personne ne l'avait jamais observée ni filmée. Ça intéresse Paul de recréer le processus en laboratoire sur une drakea génétiquement modifiée, pour mesurer l'influence de la mutation sur le comportement de la thynnidée.
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"Tous ces moments qui me remontent à la gorge tandis que l'autre les relate, sans répit, comme autant de preuves à son actif. C'est affreux. L'impression que ma vie sort de la bouche de ce type. La sensation que tout ce que je sais tout ce que j'éprouve est projeté hors de moi, transvasé dans un homme plus brillant, plus ouvert, plus neuf, comme on verse un vin dans une carafe pour le décanter et au fond de la bouteille il ne reste plus qu'un dépôt trouble."
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