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Blouse Blanche est un recueil de nouvelles qui ne manque pas de piquant ! le style est vif et l'écriture agréable, les thématiques actuelles et sensibles, car elles ont toutes un rapport avec notre avenir, la crise de l'environnement, la surpopulation, le creusement des inégalités, le retour du racisme sous toutes ses formes, ainsi que les pistes sociétales que nous décidons de suivre ou pas. Ces nouvelles d'anticipation sont remarquables à d'autres niveaux, et peuvent être même à la limite choquantes quand elles poussent certains raisonnements jusqu'à l'extrême. Par exemple lorsque les médecins sont contraints de se transformer en "euthanasistes" pour combattre le surpeuplement endémique. Quelquefois macabres, elles ont une morale mais pour la plupart sont fortement teintées de stigmates apocalyptiques. Cette noirceur est toutefois atténuée par un humour décapant… Les personnages sont d'autre part finement décrits avec des tempéraments bien affirmés, ce qui les rend tous crédibles, en particulier Antoine, que ses traumatismes finissent toutefois par rattraper ainsi que Donald qui lui a gardé la fraîcheur de ses idéaux. Beaucoup de rebondissements, des dialogues truculents, du suspense, donnent à ce recueil une qualité évidente. A noter : quelques histoires bien sanglantes et cinglantes !
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Jean-Baptiste van Dyck nous propose un recueil de nouvelles intitulé blouse blanche et 5 nouvelles d'anticipation.

Blouse blanche nous entraîne dans le milieu de la psychiatrie. Ses internés, son personnel, les relations qui peuvent se nouer entre ces derniers. La folie ne se trouve pas toujours du côté le plus évident.

Le cul-de-sac de douglas reste dans le monde médical à une époque futuriste improbable. du moins je l'espère, car, dès les premières lignes, on se demande où l'on est tombé. L'horreur de la situation apparaît encore plus grande quand on comprend le pourquoi de tout ceci.

Cortex nous plonge plus profondément dans la folie des hommes et leur désir de reconnaissance. C'est glauque, difficile à imaginer et pourtant… On s'enfonce toujours plus dans le sordide.

Fortune macabre pour Jacques Athanée c'est un regard sur ce que pourrait être un monde ou la longévité augmente de façon exponentielle. Un rêve pour beaucoup, mais pas pour tous. Et quand on lit ces lignes, si cette idée nous avait effleurés, elle passe très vite.

Fourmillement dans l'assiette nous entraîne sur des chemins gastronomiques. Les menus assez spéciaux de par leur composition semblent à la mode à cette époque. Un petit clin d'oeil à l'évolution de notre alimentation qui me donne envie de manger un steak frites dégoulinant de sauce.

Le monde en blanc, ou comment une idée de génie se transforme en règle, norme, obligation. Même quand elles partent d'un bon sentiment, les lois qui tuent la liberté individuelle ne devraient jamais exister. Heureusement, il y aura toujours des personnes pour s'opposer aux dérives.

Ce recueil est bien écrit. le vocabulaire est travaillé à la recherche du mot juste, le style est plaisant. C'est grinçant, mordant, ça fait sourire, ça glace le sang.
C'est fluide, agréable à lire, sans se montrer simpliste.
Certains dialogues sont un pur régal comme dans fourmillement dans l'assiette, à la fois très réalistes, rythmés, spontanés, naturels.
On voit bien le grand-père se mettre à la portée de son petit-fils pour lui narrer son histoire dans la dernière nouvelle comme cela se produirait dans la vraie vie.

Un fil conducteur lie tous ces textes, celui de la folie, de la plus basique à la plus cachée. L'homme sous tous ses mauvais aspects, dans ses pires dérives.

Des récits d'anticipation tout sauf agréables d'un point de vue social ou gustatif. Les tableaux dépeints, je préfère ne pas les connaître. Notre époque n'est sans doute pas parfaite, mais ces visions d'un possible avenir sont peu ragoûtantes et, pourtant, je ne peux m'empêcher de me dire que tout n'est pas complètement fantaisiste.
Chacune à sa façon fait réfléchir sur notre monde, ce qu'on en fait et plusieurs autres sujets d'actualité. Nouvelles d'anticipation, oui, mais pas totalement déconnectées de notre réalité, ce qui laisse une drôle de saveur en bouche.
Malgré tout, on termine sur une note d'espoir. L'homme n'est pas un mouton, il y aura toujours quelqu'un pour se battre pour ses convictions. Tout n'est pas perdu.
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Je remercie déjà l auteur qui a eu la gentillesse de m adresser son livre dédicacé 😜

Déjà j ai apprécié la plume de l auteur. C est bien écrit. Pas de temps mort. Il sait aller à l essentiel et c est déjà un très bon point. d'autant que le travail des nouvelles est, paraît il, un exercice très compliqué

J ai apprécié blouse blanche car on est dans le thriller.Tu te dis que Antoine est aussi fou à lier que les patients de ce service hospitalier... il donne déjà la trouille dès les premières pages et ne donne pas envie d'avoir à faire à lui ... et pour cause ....

Comme le précise le titre, les nouvelles qui suivent sont d anticipation. On y aborde des sujets importants comme le climat, la mort, notre évolution future, avec des conséquences qui ne sont pas toujours si positives que ça

J espère que, pour certains points tu n es pas voyant , que notre monde ne sera pas ainsi dans quelques décennies...Le monde de Jacques Athénée ne me fait vraiment pas envie...

J ai bien aimé "le cul de sac de Douglas" pour son côté polar

La relation entre Jamie et son grand père est vraiment touchante dans "le monde en blanc". J ai adoré cette complicité entre les deux personnages.

Par contre ... fourmillements dans l assiette... comment te dire... je passe mon tour hein .

Ce fut donc une très belle découverte que de lire ce recueil .

J ai cru comprendre que l auteur sortait un roman prochainement... en tous cas je serai au rendez vous des lecteurs pour ton prochain bébé.

Merci Jean Baptiste pour ce voyage livresque fort agréable rempli de noir d espoir de sourire de complicité et de peur également
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J'ai lu et me suis délectée à la lecture de ce recueil suprenant ! Une anticipation sociétale de plus? Encore des dystopies !? Fort bien! le sujet est intarissable avouez....et les angles de vue infinis! Et je n'ai pas été déçue puisque l'auteur nous propose une découpe au scalpel de notre société! Un florilège varié et inédit de « visions », des plus horribles aux plus réflexives…Je salue aussi la recherche flagrante de style et de fond qui allie humour, plume ciselée et critiques acerbes.

🙏🙏🙏
Oui, surtout, cette maitrise du bistouri...euh non pardon, de la narration et des mots! Quelle virtuosité!

Bon sang! (c'est le cas de le dire😏), moi qui aime l'originalité et les beaux mots! J'ai été servie. L'auteur a su allier une verve plus que généreuse et un humour décapant tout en décrivant une des scènes absolument infâmes! L'auteur tape fort, jonglant avec précision entre les registres de langue et les émotions. Certains passages, entre un jet d'hémoglobine et une réplique scabreuse, sont même poétiques. C'est vous dire! Des trouvailles succulentes hautes en couleurs.

On passe d'un bon petit thriller en hôpital psychiatrique à un dialogue pédagogique entre un grand-père et son petit-fils, en passant par une dispute entre deux frères gastronomes et des scènes de boucheries « drôlesques ».

L'ascenseur émotionnel vous connaissez ? J'ai été happée à la première ligne de chaque nouvelle, j'ai frémi, j'ai été émue par certains personnages, j'ai ri tant les dialogues sont truculents et j'ai été surprise par les chutes. COMBO!✌

Dans certains récits, les répliques à la limite du familier détonnent avec le vocabulaire châtié dans la narration. L'effet est sidérant. Pas dérangeant, au contraire. Par contre, il est possible que le lecteur lambda doive avoir un dictionnaire à portée de main. 🤔 Quoique, en contexte, tout se tient et reste compréhensible. J'apprécie personnellement...

J'ai adoré les récits sanglants, « réalistement décalés » avec ce juste dosage entre gore et dérision !
Les sujets de réflexion sont nombreux, sur les dérives du pouvoir, de la science, sur l'ambition et l'égoïsme des hommes, les intérêts économiques, l'entomophagie…

J'ai été particulièrement touché par « le monde en blanc ». Un récit beaucoup plus doux et réflexif avec une touche d'espoir. Peut-être est-ce la raison pour laquelle il clôture le recueil ? Il faut demander à l'auteur...

Un dialogue tout en tendresse entre un petit garçon curieux et son grand-père, qui ne manque pas de faire réfléchir aux dérives du pouvoir...à la fâcheuse tendance qu'a un gouvernement de récupérer une idée de bonne intention pour étendre son influence et priver le peuple de ses libertés progressivement, de manière insidieuse! (Héhé...la grenouille qu'on cuit doucement ne saute même pas de la casserole ! ) le récit aborde aussi l'importance de l'Histoire avec un grand H et celle de la filiation, et encore et surtout le droit (devoir?) de désobéir parfois.....

Il faut découvrir cet auteur !
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Je viens de lire Blouse Blanche de JB van Dyck ! le lire était un peu particulier pour moi, car nous nous sommes virtuellement croisés à nos débuts sur Short édition. Une amitié qui s'est naturellement créée entre nous au travers de nos écrits où dès les premières phrases je me suis dit « il y a truc dérangeant chez ce type qui me plaît bien ».
C'est exactement ce que j'ai retrouvé dans « blouse blanche » ! Un recueil au parfum psychiatrique enivrant. Mais le maître mot qui me revient est bel et bien dérangeant ! Pourquoi ? Parce qu'il nous parle d'un univers, où le moindre petit dérèglement de la psyché humaine peut faire basculer l'Homme dans ses pires dérives ! Et en quoi est-ce dérangeant ? Parce qu'au plus profond de nous, nous savons pertinemment que la folie nous guette ! Si vous ne le savez pas, c'est que vous n'imaginez même pas à quel point elle est proche de vous. Vous ne me croyez pas ?
Alors plongez dans son univers !
Vous pourrez y retrouver Antoine et Clarisse dans l'univers macabre de leur unité psychiatrique de nuit, dont une scène apocalyptique où vous avez l'impression que les murs rétrécissent à mesure que le protagoniste avance. L'auteur nous embarque avec sa jolie plume dans les méandres d'un esprit torturé où le background des personnages aurait pu être plus développé. C'est là mon seul regret pour « blouse blanche » qui à mon avis, aurait pu faire un roman.

Mais aussi, Douglas dans ce récit tragico-comique où l'on sourit tristement de cette absurde réalité, car en y regardant de plus près, nous n'en sommes plus si loin.

Ou encore les frères Gogoolard dans Cortex. Cette nouvelle dans la construction de son intrigue et sa narration aurait eu toute sa place dans la collection des «Hitchcock présente ». Un regard sordide sur la notion de concurrence dont chacun d'entre nous voit différemment. Et vous ? de quoi seriez-vous capable pour remporter un prix Nobel ?

Suivront ensuite trois autres nouvelles qui donnent à réfléchir sur l'avenir de notre si belle planète. L'appel du chaos résonne depuis plusieurs années. du réchauffement climatique à l'épuisement des ressources naturelles, la liste de notre empreinte sur Terre est longue. Alors ? Qu'attendons-nous ?

Jb nous livre ici une vision d'un futur qui pourrait nous attendre si nous imposions le transhumanisme, l'entomophagie, ou pire encore… une seule et unique couleur !
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Superbe...l'écriture ! Grandiose... le style ! Passionnantes... les histoires! Une écriture de l'intérieure, un aspect poétique et chirurgical à la fois qui décortique la noirceur et la frénésie de l'âme ! J'ai adoré ! C'est percutant, sombre mais pas que. Les personnages sont aussi effrayants qu'attachants parfois. On dirait des doubles, des antipodes, des singularités, des folies douces amères..Tout ce que j'aime ! Bravo ! C'est original et glaçant dans le sens délicieux du terme. On jongle entre l'ironie mais jamais le cynisme, le brio, le piquant et la violence. L'écriture nous happe et nous transporte entre tournis de tête, de coeur, peurs et sourires acides. A lire de toute urgence, en frissonnant, en pérégrinant, en confiant notre conscience à des personnages dévorants...
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J'ai obtenu "Blouse Blanche" dans le cadre d'un échange de livres avec l'auteur, et je dois dire que je ne regrette en rien cette décision ! Les premières nouvelles sont plus axées horreur, et si elles sont très bien écrites, les chutes m'ont un peu laissé sur ma faim. Les suivantes, par contre, ont une visée beaucoup plus dénonciatrice et ne se privent pas pour critiquer notre société et ses dérives, qu'elles soient réelles ou imaginées. En tant qu'auteur d'anticipation / SF, ces nouvelles qui proposent au lecteur un message bien plus percutant m'ont vraiment touché et je pense qu'elles sauront faire résonner quelques cordes en chacun de nous, surtout pour quiconque s'interroge sur le futur qui nous attend.
En résumé : un excellent recueil qui se lit tout seul (je l'ai terminé d'une traite) et qui aborde au travers de la fiction des sujets d'inquiétude contemporains, avec juste ce qu'il faut pour que le lecteur réfléchisse par lui-même; jamais l'auteur ne vous prend la main pour vous dire que penser. Alors achetez-le les yeux fermés (mais n'oubliez pas de les rouvrir pour la lecture, quand même; ça aide.)
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Du blanc plutôt dark !



Ne vous laissez pas avoir par ce titre tout propre, les 6 nouvelles que vous allez découvrir peuvent vous faire passer du côté obscur bien vite !

Le rythme est là, on ne s'ennuie pas, je l'ai lu d'une traite.

Chaque histoire vous laisse réfléchir, chaque nouvelle est bien construite et nous laisse sur notre fin, comme toute nouvelle qui se respecte ! J'ai beaucoup aimé certaines expressions de ses personnages !

En pleine réalité qu'on ne souhaiterait pas ou en pleine dystopie, je ne saurais que le conseiller aux amateurs du genre !

Bravo JB.
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Même si les écrits d'anticipation sont pas ma tasse de thé j'ai passé un très agréable moment de lecture avec ces nouvelles qui se lisent d'une seule traite. Une vraie plongée dans le milieu médical sous toutes ses formes.
Méga coup de coeur pour la première nouvelle que j'ai trouvé bouleversante avec son kaléidoscope de sentiments puissants. L'évolution d'Antoine, cet infirmier peintre à ses heures perdues, qui fantasme sur sa collègue Clarisse, est hyper bien démontrée. de l'état de grâce au cauchemar il n'y a qu'un pas !
J'ai bien rigolé sur la seconde(le cul de sac de douglas) où coté gore et humour se combinent facilement jusqu'au final qui glace le sang. Et si on en arrivait là un jour.
Les 5 nouvelles se complètent parfaitement.
Ce recueil est très bien écrit.JB van Dyck a une plume fraiche, parfois drôle souvent dark qui plonge le lecteur dans cet univers de blouses blanches. Chaque mot est choisi avec une réelle justesse qui rend le texte souvent très mordant.
Ce que j'ai beaucoup apprécie c'est le côté positif qui se dégage au final. Face à la folie, aux dérives, aux effets de notre société, il y a toujours des hommes/femmes pour rejeter les diktats et refuser de rentrer dans la masse.
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J'ai passé un excellent moment et me suis plongé avec délices dans les différentes nouvelles. van Dyck Jb a ce que l'on pourrait appeler (ou craindre) une vision terrible de notre avenir médical et de ses enjeux futurs. La description qu'il fait du milieu hospitalier, qui fait la une de l'actualité doit nous interpeller et nous mobiliser. Style fluide et agréable (et je sais d'expérience que c'est tout un travail pour écrire aussi facilement.)
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