Difficile de faire la critique de ce tome...c'est l'un de mes préférés de la série et ce malgré les incohérences qui le composent.
Tous les ingrédients sont là pour faire un bon tome : aventure, traitrise, passion et même voyages dans le temps.
Ce thème (complexe si il en est) est toujours délicat à aborder tant il est aisé de s'y casser les dents. Et c'est le cas...
Si, dans l'ensemble, l'histoire se tient, ce n'est pas le cas de la dernière partie qui n'est pas logique (ou il doit y avoir un Thorgal mort quelque part sous la neige quelque part).
Mais je ne vais pas m'étendre plus que ça sur le sujet, rare sont les scénarios qui parviennent à déjouer tous les paradoxes (je conseille Primer pour les amateurs)
Bon, laissons de côté ces considération pour en revenir à l'émotion qui s'en dégage et qui, peut-être, est la seule qui doit rester.
Que d'émotion! Quelle histoire!
Que de beauté dans cette histoire d'amour (à sens unique, bien sur) qui défie la morale et le temps.
Ah, sacré Thorgal...toutes les femmes fondent devant lui...et je dois avouer que, quand j'ai découvert ses aventures il ne me laissait pas de marbre, moi non plus. Il a été ma première passion BD (Puis, j'ai fait la connaissance d'un marin maltais, d'origine hispano-britanique, qui a définitivement volé mon coeur, mais ça, c'est une autre histoire)
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Dans ce tome nous voyageons beaucoup dans le temps avec Thorgal, tellement qu'on s'y perd un peu dans la compréhension de l'histoire je trouve.
Ceci dit, on se laisse comme d'habitude emporter dans l'aventure, et ce tome ne dénote pas du tout dans la collection, et apporte la diversité et le renouvellement attendus dans une saga.
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Saveur particulière pour ce Thorgal qui, autant que je me souvienne, fut le premier que j'eusse jamais lu, dans la salle d'attente de je ne sais plus trop quel spécialiste.
Nouvel aparté, durant lequel notre héros traverse la montagne l'hiver pour aller chercher un drakkar et retourner chercher sa femme qui veut absolument accoucher de son 2ème enfant sur sa terre natale. Et là, on a déjà envie de dire : risqués, tes petits caprices, ma chère Aaricia.
Dans cet album non sans un certain charme mystérieux, Van Hamme s'essaie pour la première fois, autant que je m'en souvienne, au voyage dans le temps.
Ça commence plutôt mal, sur une confusion possible entre les personnages de Thorgal et Torric, proches physiquement et qui affrontent tous les deux la même avalanche. De tels quiproquos même possibles sont extrêmement rares avec un gars comme Rosinski.
Durant les deux ou trois premiers voyages dans le temps, ça va encore, on ne s'y perd pas trop, mais au bout d'un moment, à force de multiplier (trop ?) les allers retours, les auteurs n'échappent pas au problème afférent à ces histoires de voyage dans le temps : un paradoxe temporel.
Ainsi, Vlana réussit à éviter le meurtre de Thorgal alors que Torric était censé revenir la rejoindre avant même qu'elle ne fît sa connaissance.
Bon, allez, tout cela n'est pas désagréable malgré tout, hein.
Mais c'est pas le meilleur.
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Ce qui étonne en premier, c'est le blanc. Fini le climat tropicale du cycle Kha. On en revient à une histoire plus confinée, moins de personnages et toujours autant de tension. van hamme maîtrise son sujet à la perfection. Ce tome est simple et efficace.
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Cet album indépendant de la série peut se lire à n'importe quel moment même si c'est mieux de le lire en quinzième position. Nous assistons à une histoire de magie et de paradoxes temporels. J'ai adoré le début pour l'ambiance et le mystère puis je dois dire que j'ai eu plus de mal, tellement l'histoire devient tortueuse et tarabiscotée. La fin sauve le tout et laisse une bonne impression.
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