Ah, oui, tes enfants... Ne m'as-tu pas expliqué que tu les avais quittés pour leur épargner je ne sais quelle malédiction des dieux ? Ils ne t'ont pas manqué, alors, tes enfants.
p.6.
- Je t'admire, Thorgal, mais je ne te t'envie pas. Il est dur de vouloir vivre libre dans ce monde sans pitié.
- Quel qu'en soit le prix, tout vaut mieux que de se retrouver esclave de ses sujets en croyant régner sur eux.
« Tu n’as pas intérêt à te faire passer pour Thorgal, car je ne sais pas si je pourrai lui pardonner les larmes de souffrance et de haine que je versais chaque nuit. » (p. 28)
Un roi ne choisit pas ses vassaux, Thorgal. Ce sont eux qui le choisissent. Et qui l'acceptent, jusqu'à ce que l'un d'entre eux se sente assez fort pour tenter de devenir roi à son tour.
[...] quand le bateau coule, c'est chacun pour soi.
Il a de la chance d'être aimé ainsi. Moi aussi, plus tard, je voudrais que quelqu'un m'aime aussi fort.
Si Thorgal était dans cette cage, que devrait-il faire pour te prendre dans ses bras et te dire qu'il n'a jamais aimé que toi?
_ Rien. Il n'aurait rien à dire ni à faire... Il n'aurait simplement qu'à revenir.