AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,27

sur 66 notes
5
6 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Un très bon moment en compagnie de Nicolas Vanier et ses chiens. Ce récit nous permet de découvrir les grandes courses nordiques. Je craignais l'ennui, les redondances, mais non, j'ai passé un très bon moment, tremblant parfois avec l'auteur. Par conséquent, je l'ai sélectionné en lecture suivie pour "mes collégiens".
Commenter  J’apprécie          00
Plus qu'un fabuleux récit d'aventure, j'ai lu une histoire d'amour d'un homme pour ses chiens, une histoire d'amour, de respect et de confiance d'un équipage canin pour son maître.

Nicolas Vanier nous raconte dans « La grande course » sa participation à la mythique Yukon Quest, la course de chiens de traineau la plus difficile au monde.

Que d'efforts, de courage, de volonté pour affronter des conditions météo extrêmes avec des températures de moins 50°, des tempêtes de neige rendant la visibilité quasi nulle.
Quel bonheur de s'arrêter pour quelques brèves heures de repos où le musher doit s'occuper de ses chiens, les nourrir bien sûr, mais aussi les masser, soigner les petits ou gros bobos. Et plus que tout leur parler, les féliciter pour les voir « sourire », car Nicolas Vanier en est persuadé, ses compagnons sourient lorsqu'ils sentent qu'il est content. Cela lui procure également un formidable moment de détente :
« Une bonne technique pour booster son moral est de libérer des endorphines en riant, ce que je fais fréquemment avec les chiens. »

L'auteur nous fait partager ses moments de doute, de peur ou de bonheur : « Mais comment raconter en quelques mots ces heures qui durent des jours, ces jours qui durent des semaines… Ces moments d'euphorie et de déprime exagérée, cet état d'inconscience éveillée, cette symbiose avec les chiens ? »

Ce livre est passionnant, j'ai fait avec Nicolas Vanier un fabuleux voyage, vécu une folle aventure.
J'ai eu peur, j'ai eu froid, j'ai souri avec les chiens, j'ai partagé des moments privilégiés entre un homme et ses compagnons en union totale avec une nature hostile et majestueuse.

Commenter  J’apprécie          201
Magnifique livre que celui de Nicolas Vanier pour ceux qui aime l'aventure, les défis, la nature et les chiens.

Nicolas fan de Jack London à plusieurs fois été dans la Yukon vallée. Ce livre-ci est un compte rendu de la course de chien de traineau ou il a participé en 2015. Vingt-six participants, 12 jours, 1600 km par des températures de -30°C à -50°C, ave dix points d'arrêts obligatoires ou un seul permettait une intervention extérieure. le traineau tiré par 8 à 14 chiens attachés par binôme est chargé de 150 kgs sans le muscher, (conducteur). Les chiens supportent le froid mais ont une protection contre les froids extrêmes. le succès d'une telle course réside dans le fait que les chiens se connaissent –esprit de meute - aient de l'expérience de telle courses et soit suffisamment entrainés.

Le muscher doit vivre en symbiose avec ses chiens.

Nicolas nous raconte certaines expériences vécues :
Il commence à faire nuit, il n'a pas sa lampe frontale, il perd le contact avec le traineau, les chiens ne s'en rendent pas compte et continue à tirer. Il ne peut pas courir pour les rattraper car alors il respirerait bouche ouverte et avec le grand froid il se brulerait les poumons. Il marche dans la neige tentant de repérer la piste. Cela à durer une demi-heure. Il a entendu les aboiements de ses chiens qui l'attendaient et les a retrouvé.

Par moment la piste se situe sur un lac ou un cours d'eau gelé. A un endroit la glace a cédé. Certains chiens ont pu sortir de l'eau par leur propre énergie, mais un d'entre eux a été pris sous la glace et sans intervention extérieur il était perdu, noyé. En fait il était condamné attaché à la ligne de trait. Nicolas a plongé à -50° dans l'eau pour récupérer son chien Pour y parvenir il devait couper la ligne de trait avec le premier outil sous la main en l'occurence une hache qu'il avait dans l'empaquetage du traineau. Après plusieurs coups ou il a dû mettre toute sa force la ligne trait a été rompue et il a pu sortir le chien ce qui nécessitait encore beaucoup de force. le chien a craché beaucoup d'eau. Il a cru devoir le mettre au repos dans son traineau, mais le chien ne demandait qu'à courir. Il s'est dévêtu au maximum pour ne pas rester avec des vêtements mouillé, a dû trouver encore de l'énergie pour trouver du bois et faire un feu. Comme il cherchait à bien se classer dans la course, il est reparti avec des vêtements pas tout à fait secs.

Alors qu'il quittait une cabane d'étape après s'être occupé de ses chiens, avoir mangé et dormi deux heure, il pris son sac, se fit enregistrer en check out et démarra son attelage. Après un certains temps de course, il apprit en contact par la voix d'une commissaire que lui était attribué une pénalité de deux heures pour avoir volé le sac d'un concurrent. En fait deux sacs identiques attendaient d'être repris par deux muschers et de bonne fois il a pris ce qu'il pensait être son sac. Il a voulu abandonner mais ses handlers, c'est-à-dire ceux qui l'aidaient dans la mesure autorisée lors des étapes, l'ont encouragé pour qu'il continue. A l'arrivée en guise de contestation et espérant que l'injuste pénalité saute, il n'a pas franchi la ligne d'arrivée de l'étape. le temps tourne à dit un commissaire et de toute façon la pénalité demeure. Il s'est finalement décidé à franchir la ligne.

A l'arrivée de fin de course, à Fairbanks, il s'est arrêté à 500 mètre de la ligne d'arrivée, pour donner un câlin à chacun de ses chiens hors tumultes, commissaires, spectateurs, bravo Miwook, Burka, Kazan, Kali, Happy, Wolf, Dark, … .
Des efforts gigantesques ont dû être consenti, jour après jours, pour franchir la ligne d'arrivée. Juges et officiels applaudissent. Pour y arriver l'homme à dû pouvoir compter sur ces chiens qui eux ne pouvaient pas assurer l'exploit sans un bon muscher.

Magnifique histoire dont une des plus grandes récompense est un repos enfin accessible !

Commenter  J’apprécie          30
Nicolas Vanier nous emmène de par les étendues enneigées du grand nord américain pour une course de chien de traîneaux : la Yukon Quest , il s'agit de la plus difficile au monde.
Présenté comme cela, vous voyez déjà un récit passionnant, de l'aventure, des épreuves insurmontables, des ours, des loups, des crevasses… eh bien, non ! Vous rencontrerez quelques élans (ils peuvent quand même être dangereux), des chiens (forcément), des bûcherons, rien de bien palpitant.
Nicolas Vanier nous partage incontestablement son carnet de voyage. Il est intéressant d'un point de vue pratique, on y apprend les soins à donner aux chiens, les règles de la course, les termes techniques… mais ça ne va pas plus loin.
Un style un peu plus dynamique et vif aurait donné plus de vie à l'histoire. Je me suis un peu ennuyée malgré le sujet qui est riche en contenu.
Commenter  J’apprécie          10
Plongez dans ce récit de la Grand Course, vous ne lâcherez plus le livre !…

Dépaysement garanti, chaud et froid également, avec ce qu'il faut d'extrême pour bien sentir ce grand écart entre où vous êtes et là où s'effectue cette épopée au grand Nord conduisant du Canada à l'Alaska... plus qu'une aventure, c'est une véritable communion avec ce qu'il y a de plus pur et originel dans ce monde blanc, sous un ciel pur le jour, et illuminé d'aurores boréales la nuit mais aussi une communion s'effectuant surtout avec les chiens de traîneaux.

Avec eux, Nicolas Vanier nous fait vivre sa grande complicité. Pour ses chiens il a une profonde admiration, il leur voue tout son amour et sa reconnaissance. Cela se perçoit tout au long du récit. L'intensité dramatique provient de la forme et de l'état de santé physique et mental de ses chiens qui priment ici, sur ceux de l'homme, le musher, sorte d'aurige sur char à patins...



Ayant cité l'extrême, ce terme qualifie aussi les limites atteintes avec les frontières de la fatigue aux confins du grand manque de sommeil résultant du cumul d'heures passées à maîtriser un attelage parcourant des étapes de 120 à 160 kilomètres d'une seule traite... un « run » d'enfer où l'état de conscience éveillé ne doit jamais sombrer dans le « mirage blanc » par des température pouvant atteindre le -55° …



Vous y apprenez des choses que vous auriez jugé tout à fait invraisemblables, comme par exemple : par ces températures polaires si basses, d'un froid mordant qui dans la seconde, pétrifie en glace la moindre goutte de sueur, de quitter une bonne partie de ses vêtements protecteurs pour affronter les ascensions de montagnes qui vous font exécuter une incroyable gymnastique à patiner sans cesse en poussant le traîneau pour soulager les chiens en traction, ceci, tout en effectuant une danse virevoltante sur les appuis hauts et bas du traîneau. Il ne faut pas que la transpiration résultant de ces efforts considérables, gèle sur votre corps mais qu'une température constante soit conservée... Par -55°, on éprouve alors ni froid ni chaud, seule, la fatigue conséquente des efforts, se ressent parfois très douloureusement dans tous les membres jusqu'à les tétaniser.



Mais ce qui émerveille c'est, comme déjà mentionnée, la communion avec tous les chiens de son attelage. Nicolas Vanier, leur parle sans cesse, leur raconte même des histoires drôles, leur communique son enthousisame, sa gniac aussi. Les encourager même s'ls n'en n'ont pas besoin car ses chiens sont d'une trempe extraordinaire, faisant montre d'une tenacité, d'une résistance et d'une vélocité inimagiable. Ils peuvent filer au trot soutenu pendant plusieurs heures sur la bonne neige et sur le plat à une allure de 15 km/h en moyenne. Au galop, ils embarquent le traineau à une vitesse frisant les 22km/h. Tous, synchro dans l'effort, chacun prend du plaisir à courir dans le grand désert blanc. Aspirés par cette immensité, ils obéissent néanmoins aux ordres de leur maître, debout en équilbre à l'arrière du traineau. Lui aussi, doit avoir le regard portant loin devant, anticiper pour éviter les osbtacles car, dans cet univers qui semble tellement ouaté, ils sont nombreux, pouvant mettre en péril tout l'équipage : homme, chiens et traîneau. Il y a de nombreux pièges sur la route glacée !...

Djee ! Est l'ordre de direction qui indique à droite...

Yap ! Est l'ordre de direction qui indique à gauche...

Les chiens de têtes les connaissent parfaitement et ne se trompent jamais exécutant la bonne manoeuvre dès qu'ils ont entendu l'ordre.

C'est ainsi que vous ferez connaissance avec Burka et Miwook chiens en tête d'attelage de Dark et de Wolf les « Wheel dogs » placés juste devant le traineau puis de Sidi la petite chienne infatigable grimpeuse qui communique à l'ensemble de l'attelage sa pugnacité lors de l'ascension du mythique Eagle Summit...



Mais je ne vous raconterait pas tout le reste de cette formidable aventure, vous invitant maintenant à la découvrir en faisant la lecture de ce livre très bien écrit et docummenté en explications, croquis et photos. Un régal !…
Lien : http://www.mirebalais.net/20..
Commenter  J’apprécie          00
Nicolas Vanier nous amène avec lui sur les pistes enneigées de la célèbre Yukon Quest, course de chiens de traîneaux, ralliant le Canada à l'Alaska, pour notre plus grand plaisir.

Ce périple inouï que l'auteur nous narre dans un style épuré, noble et franc, nous fait voyager au sein d'un climat particulièrement austère, où la compétition fait rage.
Mais ce récit met surtout en lumière les principes de vie tels que le dépassement de soi, les sacrifices et l'amour de la nature.
Persévérance, constance et abnégation jalonnent ce parcours que l'on suit avec grande attention.

Un ouvrage qui se veut enrichissant et fascinant, tout en étant didactique avec l'ajout du glossaire et des schémas détaillés.

J'ai beaucoup apprécié le récit de cette prouesse de haut vol.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai beaucoup aimé ce récit ,quelle symbiose Nicolas a avec ses chiens. le mussher partage avec ses chiens les memes difficultés et le meme courage.
Commenter  J’apprécie          10
Célèbre Musher, Nicolas Vanier nous emmène avec lui et ses 14 chiens dans son périple entre le Canada et l'Alaska. Son but ? Participer à la course de chiens de traineau la plus difficile, la célèbre Yukon Quest.
Une lecture qui m'a permis d'en apprendre un peu plus sur Nicolas Vanier et sur le monde de la course de chiens de traineau. Un livre qui plaira beaucoup aux passionnés de nature, d'animaux et d'exploits sportifs. J'ai vraiment passé un bon moment de lecture en compagnie de Nicolas et de son attelage.
Commenter  J’apprécie          00
Nicolas Vanier emmène le lecteur sur la route de la Yukon Quest, course mythique de traineaux à chiens qui va du Canada à l'Alaska en couvrant une distance d'environ 1600 kilomètres.
Un très beau récit, époustouflant par l'endurance dont font preuve les participants et la beauté des paysages décrits.
Un livre qui me donne envie de découvrir d'autres récits de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          140
Nicolas Vanier raconte dans ce livre sa participation à la Yukon Quest, la course de chiens de traîneaux la plus difficile au monde. Il a 12 jours pour parcourir 1600 km du Grand Nord américain, dans des conditions climatiques extrêmes.

Le sujet m'intéressait, dépassement de soi, défi sportif, grands espaces, communion avec la nature et avec des animaux. Et c'est bien ce que le livre raconte, une aventure humaine. Mais j'ai été gênée par plusieurs points, qui m'ont empêchée d'apprécier sans doute à sa juste valeur ce récit de passionné. Il est indéniable que l'amour de ses chiens le porte, au fil du récit on fait connaissance avec chacun des animaux, tous avec des personnalités différentes.

Cependant j'avoue que le style ne m'a pas touchée. J'ai plus eu l'impression de lire un carnet de bord, un récit intimement personnel mais pas forcément abouti. J'ai eu l'impression de rester spectatrice, hors de l'histoire. La surprise quotidienne du succès, sans doute vraie mais répétée de façon trop récurrente m'a fait l'effet d'une auto-congratulation. J'ai également été agacée par la répétition de termes anglais techniques, et par un vocabulaire assez répétitif.

Néanmoins c'est un récit qui ravira certainement d'autres passionnés, et des personnes plus sensibles que moi à ce type de comptes-rendus.

Si vous voulez garder le suspense, ne regardez pas les photos insérées en milieu de livre avant la fin, car elles dévoilent. mais ne les oubliez pas pour autant car elles sont très intéressantes et donnent vraiment à voir ce qu'on imagine
Lien : https://mesmotsmeslivres.wor..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (154) Voir plus



Quiz Voir plus

''Loup'' de Nicolas Vanier

Quelle distinction est attribuée à Sergueï ?

Il devient chaman
Il devient gardien de la grande harde
Il devient chef de clan

10 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : Loup de Nicolas VanierCréer un quiz sur ce livre

{* *}