Le Syndrome du spaghetti

Pourquoi ai-je pris ce livre ? Même pas 20 pages et déjà je sature. J'ai douze ans, belle, grande, mince, cheveux californiens, avec ma petite soeur c'est le mode deuxième guerre mondiale (avec elle dans le rôle de l'Allemagne nazie, et moi dans celui des gentils résistants), je sors du gynécologue qui m'a écarté les jambes, je, je, je..
Eh bien JE m'arrête là.
Qu'en pensent les ados ?

🖊️ La forme ? Léa, jeune héroïne de ce roman, en est la narratrice, j'ai parfois eu l'impression d'être dans son journal intime.

📚 L'histoire ? Elle convoque toute une série de situations et personnages stéréotypés [spoilers] : la jeune fille avec des rêves de championnat de basket qui va découvrir sa maladie qui l'empêchera de continuer le sport à haut niveau, le décès de son père dont elle est très proche, la phase de colère avec désobéissance et alcool (gentiment hein, c'est un roman ado), la rencontre avec un pseudo bad boy tellement beau, la présence de l'ami de toujours dont elle se croit amoureuse au début de l'histoire qui ne la soutiendra pas dans sa rébellion parce qu'il ne veut pas qu'elle meure, le baiser sous la pluie, la première fois tellement merveilleuse, la copine issue de l'immigration qui vit dans un quartier défavorisé mais qui fréquente le lycée privé qui va bien... Tout est cousu de fil blanc, un enchaînement de situations archétypales.

🖊️ Pour être honnête, j'ai trouvé les pages 225 à 273 vraiment bien. L'écriture a changé, le ton est devenu plus adulte. Probablement parce que Léa se confronte enfin à sa maladie : discussions avec la cardiologue, sa mère, son parrain, sa meilleure amie. J'ai bien aimé l'émotion qui suinte dans ces pages.

📚 Extrait : "Dans la vraie vie, les coups de pot comme ça, ça n'existe pas... Ou alors seulement dans des films américains avec un happy end à la con." En lisant ce livre, j'ai effectivement pensé à un téléfilm américain.

😴 Bilan ? Sans grande saveur. Il n'était pas pour moi...

🤷‍♂️ À la suite du roman, l'autrice fait un parallèle entre ce roman et sa maladie. Compliqué de dire qu'on n'aime pas un roman lorsqu'il a pris racine dans la douleur d'une vie...

je n'ai pas du tout aimé ni même apprécié ma lecture, que ça soit l'histoire ou les personnes c'est du cuit et du re cuit rien de bien nouveau une histoire ne casse véritablement pas la spirale infernale des romances en jeunesse.
le personnage principal est égoïste et la description de celle ci au début du livre et digne d'une histoire wattpad des années 2015

J'ai beaucoup aimé ce livre car histoire est captivante, surtout la vie de Léa et son évolution. Sa détermination jusqu'à son acceptation est intéressante. J'ai également apprécié que l'auteur aborde l'adolescence et le milieu sportif, avec tous les problèmes d'amour, de famille, d'amitié et de santé qui se mélangent. de plus, le syndrome de Marfan est un sujet peu traité, donc cela m'a permis de découvrir cette maladie. le roman est bien rythmé, comme un match de basket. Par exemple, le chapitre 4 : un quart-temps. Enfin, je trouve le roman très bien écrit et palpitant. Je conseille ce livre aux futur lecteurs qui aiment le basket mais aussi aux autres car le roman ne traite pas que ce sujet.

Je n'ai pas du tout accroché. Moi qui suis plutôt une lectrice de thiller j'ai voulu lire ce livre après avoir lu (et aimé) "Désenchantées" du même auteur. Malgré le style d'écriture que j'apprécie, j'ai trouvé l'histoire très gnangnan... Je n'ai pas du tout été touchée par l'histoire des personnes, entre les rêves brisés, la mort du père et cette histoire d'amour complètement niaise... franchement c'était long et tout était très prévisible. Je n'ai pas ressenti d'émotion à part de l'ennui. J'ai tout de même continué ma lecture dans l'espoir qu'il se passe vraiment quelque chose puisque le livre est si bien noté partout ! Mais non. Je me suis forcée pour lire les 50 dernières pages qui étaient à l'image du reste du livre ... décevante.