Magnifique album sur la prédation de la nature.
Chassé-croisé entre le chasseur et sa proie, partie de cache-cache dans la forêt, jeu de dupes avec les éléments, astucieusement mis en scène jusqu'à la rencontre entre "l'homme" et "la bête".
Qui ne signe pas la fin de l'album mais lui donne un nouvel élan. Une bascule du récit qui fera plonger l'homme vers des profondeurs insoupçonnées, et un monde hostile à lui comme jamais.
C'est très beau, sobre tout en étant sophistiqué et, sans être révolutionnaire, d'une sympathique efficacité narrative.
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Un récit envoûtant et poétique sur le rapport de prédation qu’exerce l’homme sur son environnement.
Lire la critique sur le site : Bedeo
La Chasse est ouvrage dense et envoûtant, osant lier mysticisme et matérialisme. Du grand art, tout simplement.
Lire la critique sur le site : BDGest
Tissées d’échos à l’art pariétal, à la peinture classique chinoise ou encore à l’expressionnisme sombre de Lynd Ward et Frans Maaserel, les pages de La chasse sont de plus émaillées de lavis saisissants.
Lire la critique sur le site : BDGest
L'eau pourvoit à tout : à son rivage, l'homme se repose, se lave, se nourrit
Mais son reflet est trompeur et les esprits qui vivent dans les profondeurs lui montrent son futur
Les arbres sont un lit pour l'homme
Les sols sont putrides et il lui faut fuir la viande rampante