Attention ! Ne commettez pas la même erreur que moi ! J'ai acheté le onzième volume de cette saga, pensant que, comme la plupart des BD, il pouvait se suffire à lui-même ! Que nenni !
Commencez donc par le numéro un !
L'histoire (11. Les Cloueurs de Nuit) :
Yvan se retrouve seul dans une petite ville en bord de mer. Il assure sa survie, notamment en piégeant des araignées de mer. Il se demande où sont passés ses amis. Dans cette petite ville, il occupe la plus belle demeure. Pourtant, il a le sentiment de ne pas être seul. Les nombreuses mouettes l'énervent car il a l'impression qu'elles n'ont rien d'autre à faire que de le « zieuter ».
Il voudrait rejoindre ses copains, l'ennui c'est qu'il n'y a aucun lieu de rendez-vous qui a été fixé pour le cas où ils viendraient à être séparés. Il en est à se demander où aller lorsqu'il sent une présence derrière lui…
Critique :
Pas évident d'apprécier un onzième tome alors qu'on n'a lu aucun des précédents et que les auteurs ne font pas un petit rappel de, mettons, deux pages, des événements précédents. Alors quelles impressions en tirer ? D'abord qu'il semble y avoir une excellente collaboration entre le scénariste français,
Vehlmann, et le dessinateur belge,
Gazzotti, pour donner une BD franco-belge moderne. Très sceptique, au départ, en abordant cette BD pour adolescents, j'ai été vraiment séduit par les dessins de
Gazzotti. Les visages, notamment sont très expressifs. Les couleurs contribuent grandement à l'ambiance de chaque scène.
Et le scénario ? Heu… Difficile de juger quand on n'a pas lu ce qui précède. On est vite égaré par des changements de lieux et de scènes qui font référence aux situations antérieures au onzième tome. Malgré mon ignorance crasse, j'ai tout de même apprécié l'ambiance glauque qui contraste avec le côté « mignon » des personnages.