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3,63

sur 140 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  

Lecteurs, placez ce livre sur le dessus de votre PAL (pile à lire), libraires, posez-le sur votre table près de l'entrée, imprimeurs, relancez vos machines…Que chacun profite de ce petit chef-d'oeuvre : c'est piquant, percutant, vif, intelligent et drôle, si drôle… Vraiment… à pleurer de rire !
Le sujet ?
A la manière des philosophes du XVIIIe qui dénonçaient le ridicule de leur société à travers les yeux faussement naïfs de quelque Candide, Ingénu ou étranger, tel, au hasard, un Persan, Emmanuel Venet descend en flèche une société dont les rapports humains sont fondés sur la pire des hypocrisies, une haine sans pareille ou au mieux une indifférence profonde. Visiblement cela contente tout le monde ou bien tout le monde s'en contente voire se félicite d'être capable de se couler dans le moule de la bêtise (pour rester poli), de la méchanceté et du simulacre.
Ici, celui qui pose un regard juste et droit sur la société, c'est le narrateur. Il a quarante-cinq ans et est atteint du syndrome d'Asperger, forme d'autisme qui l'empêche de s'épanouir en société d'une part, mais aussi de dissimuler ses sentiments, de jouer un rôle, un rôle social. Il est « asociognostique, c'est-à-dire incapable de se plier à l'arbitraire des conventions sociales. » Il n'aime « ni les propos trompeurs ni les cachotteries » Il est franc, honnête, lucide, aime ce qui est logique, clair et précis. Ses goûts vont au scrabble, aux recherches sur l'origine des catastrophes aériennes et à son amour d'adolescent, une certaine Sophie Lachenal devenue, depuis qu'elle s'est mariée, Sophie Sylvestre-Lachenal, femme à laquelle, il en est bien certain, il restera fidèle toute sa vie. C'est bien parti en tout cas !
Or, tandis qu'il assiste aux obsèques de sa grand-mère, il découvre avec stupeur et dégoût que le propos de l'officiante recrutée par sa tante Solange à la Pastorale diocésaine n'est qu'un immense tissu de mensonges éhontés.
Non, sa grand-mère Marguerite n'était pas une épouse fidèle, une mère dévouée, une femme généreuse, ouverte…. Elle a trompé son mari pendant des années, l'a laissé s'enfoncer irrémédiablement dans l'alcool, « préférait l'argent aux êtres humains, voulait rendre la France aux Français, considérait les handicapés comme des parasites et les homosexuels comme des malades mentaux, et regrettait amèrement la peine de mort au moins pour les assassins, les meurtriers, les violeurs, les braqueurs et les incendiaires ».
Finalement, dit-il, « les seuls renseignements exacts durant cette pantalonnade se réduisent pour ainsi dire aux données de l'état civil ».
Et chaque membre de la famille (tante Solange, tante Lorraine et les autres) en prend pour son grade. Et comme l'office dure un certain temps, personne n'échappe à son portrait peint au vitriol… Les masques de la comédie sociale que chacun aime à jouer tombent un à un laissant apparaître des individus abjects, grossiers, d'une bêtise insensée et totalement formatés par une société avide de passer tous ses citoyens à la moulinette. L'instinct grégaire aidant, tout le monde veut ressembler à tout le monde. Beurk !
Quand on pense que le seul qui soit dans le vrai, le bon sens, la logique, le seul qui échappe à la pensée unique, à la mode, aux futilités, au jeu social au sein de cette famille qui pourrait évidemment être celle de chacun d'entre nous, le « seul du clan à penser juste et à marcher droit » est considéré comme « un fou » ou un malade… Cela laisse rêveur… (Cela dit, chez Shakespeare et ailleurs sans doute, les fous ne sont-ils pas les plus clairvoyants ?)
Et évidemment, ces tissus de mensonges que l'on entend le jour des funérailles sont décuplés lorsque c'est la société qui s'en empare et qui s'exprime à travers les médias : « de même qu'on nous dit à l'échelle familiale que ma grand-mère Marguerite, femme réactionnaire et foncièrement égoïste, représentait un modèle de tolérance et de bonté, on nous serine à plus grande échelle qu'il nous faut à la fois abattre les dictatures et vendre aux tyrans des armes pour équilibrer notre balance commerciale ; produire plus de voitures et diminuer les émissions de gaz d'échappement ; supprimer les fonctionnaires et améliorer le service public ; restreindre la pêche et manger plus de poisson ; préserver les ressources en eau douce et saloper les aquifères au gaz de schiste. »
Plongée en eaux profondes dans la mer des absurdités et des mensonges. On a parfois envie de se laisser couler…

Un livre vraiment désopilant, saisissant de vérité, qui nous tend un miroir dans lequel, il faut bien le dire, nous ne sommes pas bien beaux à voir, nous, les sains d'esprit…

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Un autiste solitaire a trois passions dans la vie : le scrabble, les catastrophes aériennes (et encore, pas toutes) et un amour complètement immodéré pour une ancienne camarade de classe devenue actrice de troisième zone.
A l'occasion de l'enterrement de sa grand-mère, il analyse cyniquement les membres de sa famille (et aussi l'état du monde actuel) - en particulier les femmes, avec un peu de misogynie, je dois dire (d'où le demi point en moins).
Les apparences sont trompeuses et l'hypocrisie de mise.
La peinture de ces personnages, en apparence si respectueux des conventions sociales, en réalité si éloignés des convenances, du respect d'eux-mêmes et des autres, justifie amplement la lecture de ce roman à l'humour caustique et pourtant pas si éloigné que cela de la réalité.
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Bien mené, construit sur un simple monologue, formidable moment de lecture à conseiller, autant pour découvrir de manière humoristique le syndrome d'Asperger, que pour ouvrir les yeux sur les dysfonctionnements de la société.

Ce livre est un petit plaidoyer pour la vérité, l'intégrité, puisque le personnage principal qui assiste, durant tout le temps de la narration, à la messe dite pour les funérailles de sa grand-mère, n'est pas d'accord avec ce que disent les proches devant l'audience.

Incipit : "Je ne comprendrai jamais pourquoi, lors des cérémonies de funérailles, on essaie de nous faire croire qu'il y a une vie après la mort et que le défunt n'était, de son vivant, que des qualités."

Plus il pense à sa grand-mère, plus il est agité à cause de cette injustice, et plus il pense par extension à sa famille, plus les exemples d'incohérence et d'illogismes se multiplient et l'exaspèrent. La pensée du petit fils tourbillonne et son esprit surchauffe à 10.000 degrés, d'autant qu'il possède un esprit critique très aiguisé.

Ce livre nous dénonce de façon joyeuse, les préjugés, les absurdités, les consensus, les tabous, tout ce qui souvent fait que la vie a besoin de faux et de convenances pour avancer. Mais notre personnage a une pensée moins souple, et ne peut pas accepter les hypocrisies, lui.

J'ai beaucoup aimé lire ce livre, c'était inattendu. Dès les premières lignes, j'ai été emportée par le récit, et le bonheur de lire n'a jamais faibli. C'est plein de cynisme, c'est amusant, et en même temps, cela parle du syndrôme d'Asperger et son fonctionnement, ce qui n'est déjà pas si mal.
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Le drôle de cauchemar d'une vie sans mensonge.

«Je ne comprendrai jamais pourquoi, lors des cérémonies de funérailles, on essaie de nous faire croire qu'il y a une vie après la mort et que le défunt n'avait, de son vivant, que des qualités.»

Ainsi débute le roman d'Emmanuel Venet, publié en août 2016 aux éditions Verdier, savoureux monologue intérieur d'un narrateur atteint d'un syndrome d'Asperger, syndrome qui le contraint à une absolue franchise. Assistant aux funérailles de sa grand-mère, il est donc exaspéré par l'écart entre les propos élogieux de l'oraison funèbre et la réalité.

La suite sur mon blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2016/08/23/note-de-lecture-marcher-droit-tourner-en-rond-emmanuel-venet/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Voici un petit roman qu'il ne faut pas manquer de lire. Original, souvent comique, « Marcher droit, tourner en rond » dénonce, entre autres, les compromis dont nous nous accommodons, les conventions sociales qui nous éloignent de toute honnêteté intellectuelle, et la mesquinerie qui rôde autour de nos relations. Ce texte – un homme atteint d'un syndrome autistique décrit sa famille à l'enterrement de sa grand-mère, une femme détestable que chacun se sent obligé de rendre admirable – est un enchaînement de descriptions et de situations piquantes et cinglantes dont on ne se lasse pas.
Mais, au-delà de cette narration, Emmanuel Venet s'emploie à nous faire comprendre ce trouble psychiatrique, le syndrome d'Asperger, qui mène chaque patient à… tourner en rond.
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Le narrateur, atteint d'Asperger, a une intelligence incroyable mais est incapable de relations sociales. Il passe au peigne fin tous les membres de sa famille. Incapable de second degré, il ne comprend pas le comportement de ses proches, qu'il juge incohérent. le livre débute au moment des funérailles de sa grand-mère Marguerite. Il est frappé par l'hypocrisie ambiante et par la manière dont on parle de sa grand-mère, comme si ça avait été une sainte. Une incursion intéressante et touchante dans la tête de cet autiste, qui cherche à comprendre son entourage et à créer du lien mais qui toujours est incompris. Un texte très drôle et attachant !
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Cet homme, très cartésien, dit tout haut ce que les autres pensent tout bas. Et il ne se fait pas que des amis ! C'est bien connu : toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.
Ce livre, très court, m'a beaucoup fait rire. Je ne pensais pas que l'on puisse le faire avec deux sujets aussi graves : l'autisme et la mort.
Et bien, l'auteur réussit ce tour de force...
Lecteurs, précipitez-vous ! C'est un petit bijou.
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Honnêtement, malgré quelques recommandations de personnes en qui j'ai toute confiance, "Marcher droit, tourner en rond" est resté longtemps dans ma pile à lire. Je n'avais pas envie de me plonger dans les pensées d'un autiste lors des funérailles de sa grand-mère. Présenté ainsi, et même avec les échos d'une grande drôlerie, je craignais un récit trop convenu aux relents de misérabilisme. Comme j'avais tort, ce roman est une perle !
Le narrateur a une quarantaine d'année, diagnostiqué Asperger, il observe la vie qui se déroule autour de lui avec une objectivité qui le rend trop asocial pour un entourage qui masque de vilaines choses derrière une vitrine avenante. Ainsi, en ce jour d'obsèques d'une grand-mère morte une semaine avant de fêter son centenaire, il manque de s'étrangler en entendant débiter des louanges aux kilomètres pour une défunte au passé nettement plus contrasté. Sans concession, mais avec innocence, il brosse un portrait de cette aïeule, qui comme beaucoup, n'a pas fait que de belles choses dans sa vie. Sa logique imparable, son sens de l'observation, son absolue impossibilité à jouer aux faux culs, lui fait dire ce que tout le monde sait mais tait. ( tant pis, je laisse ses trois mots presque semblables !).
Le roman sera un véritable jeu de massacre qu'aucun membre de cette famille provinciale, au petit embourgeoisement certain, ne pourra éviter, passant par le crible de cet esprit finalement trop lucide. Au-delà de ce joyeux dégommage en règle, le roman devient aussi une véritable radiographie des familles françaises ( et sans doute occidentales) engoncées dans les vilenies, les perfidies, les arrangements avec la vérité, les leurs, celle des autres. C'est cruel, cela parle à tout le monde, Mais ce petit miroir rigolard et moqueur va bien au-delà de la sphère d'une tribu. Il s'attaque aussi, en vrac à la religion, à la corrida, au racisme, aux gens de gauche, .... et toujours avec une verve étonnante et grinçante.
Il n'y aurait pas de bon roman sans un héros qui ici est le narrateur et dont le portrait se précisera au fil des pages. de cet homme au regard affûté, obsédé par les accidents d'avion, le Scrabble et par une camarade de lycée devenue actrice de cinquième zone, nous découvrirons un être, certes sensible, mais isolé par ce drôle de syndrome d'Asperger et sans statut social autre que celui que la maladie lui a donné.
Un peu plus sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Voici le deuxième roman lu d'Emmanuel Venet, découvert dans ma librairie indépendante favorite. Après Rien, je viens de finir Marcher droit, tourner en rond, formidable histoire d'un homme atteint du syndrome d'Asperger, se lamentant de la condition humaine lors de l'enterrement de sa grand-mère paternel.
Emmanuel Venet sous le regard de cet homme atteint de ce syndrome proche de l'autisme, peint avec beaucoup d'humour et d'ironie sans machiavélisme, ni de complaisance notre société à travers la famille de cet homme solitaire, aimant la scrabble, les accidents d'avions et a un amour unique depuis la seconde pour une fille, depuis devenue semi-comédienne, marié puis divorcé, ayant un enfant atteint de mucoviscidose.
Dans l'univers assez fermé du narrateur, la vie sociétale reste un mystère, les mensonges, la futilité, les faux semblants, la mode et tant d'autre chose lui échappent, l'abrutissement de l'être humain le rend solitaire, isolé dans un univers de bon sens, ou la simplicité reste une chose trop banal pour les êtres humains l'entourant, mise à part quelques personnes, comme son grand-père maternel et un hongrois, ancien compagnon de l'une de ces cousines.
La vie de sa famille est passée au crible, sans artifice avec un langage direct sans fioriture, presque corrosif où personne n'est épargné, sa particularité le rend unique dans sa façon de penser et de relater les faits, comme le dit l'adage « Un chat est un chat », alors un enterrement fait ouvrir les secrets de cette famille sous le regard lucide de cet homme, tout débute par la grand-mère, défunte, étincelle les louanges de cette femme, les oraisons sont trop lisses, tout est démesuré, notre narrateur s'insurge des mensonges profanés, tout en lui devient un volcan en éruption, sa lave coule pour embraser la lumière de la vérité, dévoiler la vitrine transparente de sa famille.
Alors le tapis rouge de la vérité s'étale avec beaucoup d'humour et de drôlerie, Emmanuelle Venet maitrise à meilleur ce personne, la philosophie de ce personnage est attachante, voir émouvante. Cet attendrissement véhicule en nous des réflexions pour cet homme atteint du syndrome d'Asperger, l'isolant des autres, son manque d'émotion humaine le rend froid et sans coeur, comme un automate s'appliquant à poursuivre les consignes enregistrées.
Nous permettrons dans les secrets de familles avec beaucoup de vérité, comme l'inceste, fruit donnant naissance à sa grand-mère maternelle, les infidélités de celle-ci, détruisant son mari pour le rendre alcoolique, le tuant d'une cirrhose, puis la vie de ses tantes avec leur névroses, ses cousines et son cousin homosexuel.
Puis ce qu'il a de savoureux dans ce livre, c'est l'écriture, toujours aussi agréable et la pensée en ligne droite sans détour de ce narrateur. J'ai aimé la démonstration sur les religions monothéismes, pleine d'ironie, avec beaucoup de sarcasme, une théorie sans faille pour celui qui déteste les sophismes, tel les religieux du culte monothéisme.
Il y a aussi cet amour unique connu adolescent, pour cette fille Sophie Sylvestre, en seconde, « l'amour de sa vie », il l'aime depuis 30 ans, il rêve cet amour et le virtuel amuse son réel, il s'enchante d'imagination pour cet amour stérile, unilatéral. Actrice, notre amoureux transit achète tous ses films pour l'apercevoir lors de ces brèves apparitions, il vole de la regarder se mouvoir dans ces figurations évaporants, comme si elle devenait présente pour lui donner un peu d'elle.
Notre homme si atypique, amoureux du jeu le Bac, surdoué du scrabble, qui le rend amoureux du mot au sens propre, la définition est accessoire car « autant de points avec « asphyxie » qu'avec « oxygène », sa seconde passion est les enquêtes sur les catastrophes aériennes, il aime surtout la fiabilité des rapports, malgré la côté morbide, puis son amour indéfectible pour Sophie Sylvestre.
Emmanuel Venet se perd dans la description d'un crash aérien, comme le ferait le narrateur, puis une liste de mots affolantes pour avoir un bon score au Bac, pour nous faire vivre la folie pure et saine de notre héros, certains font référence à un esprit Houhouellebecquien, pour ma part c'est surtout une force de plus pour pénétrer l'univers de notre narrateur souffrant du syndrome d'Asperger.
Ce livre présente l'être humain sous plusieurs facettes, celle de leur défaut sous t le regard trouble sans détour d'un homme atteint du syndrome d'Asperger et la vision de ce narrateur toujours aussi criante de vérité.
Emmanuel Venet l'auteur, psychiatre de profession, connaît parfaitement le tableau clinique, de notre homme quadragénaire souffrant de ce syndrome le marginalisant toujours un peu plus dans sa façon de penser, d'aimer, d'étudier l'être humain…. Notre auteur aime présenter la puérilité de la vanité des conventions apparentes sous le regard de notre héros en souffrance, avec un humour froid comme j'aime.
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Margue­rite a cent ans et son petit fils est à son enter­re­ment. Tout le monde fait un portait élogieux de cette cente­naire. Oh là ! non non non, il lui manque une semaine pour être cente­naire et j'en connais un que ça agace ce manque de préci­sion : son petit fils qui vit avec un syndrome Asper­ger. Cela lui donne trois compé­ten­ces pous­sées à l'extrême : le scrab­ble, le petit bac et la connais­sance des catas­tro­phe aérien­nes. En plus, évidem­ment une inca­pa­cité totale à se satis­faire des menson­ges qui dissi­mu­lent toutes les condui­tes de faça­des en société. L'enterrement est donc pour lui l'occasion de racon­ter toutes les méchan­ce­tés des uns et des autres, c'est drôle, on a vrai­ment l'impression de voir l'envers du décor. C'est l'occasion aussi de revi­vre son amour pour Sophie peu récom­pensé malgré une belle constance de sa part.

Je pense que l'auteur, psychia­tre, a mis beau­coup de sa propre connais­sance de l'âme humaine pour écrire ce texte. Je vous cite la cita­tion de Sigmund Freud qu'il a mise en exer­gue au début du roman car j'ai souri :

La grande ques­tion à laquelle je n'ai jamais trouvé de réponse, malgré trente ans passés à étudier l'âme fémi­nine, est : » Que veut une femme ? »
Lien : http://luocine.fr/?p=7259
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