Bob Morane, tome 1 : La vallée infernale

Imaginez .... un monde sans télé, ou si peu ...

Imaginez...un monde sans portable ,sans internet , ni réseaux sociaux...

Imaginez... un monde visuel et tactile ,pas un monde virtuel et individualisé....

Ca y est , vous voyez ??

Alors bienvenu (es) dans les années 1960 ,ces années ou Bob Morane et Tintin ont entretenus, mon imaginaire d'adolescent.

Aujourdhui encore , je me souviens clairement de ces aventures au quatre coins du monde ,et de ces luttes epiques entre Bob Morane et l'Ombre jaune .

Pas des chefs-d'oeuvre impérissables, mais pour un gamin qui voulait s'évader, c'était parfait .

Aucune nostalgie mais P....que c'était bien ces années là

Pour la lecture de mon premier Bob Morane, je suis plutôt atisfait.
Une aventure en Nouvelle-Guinée, île que très peu d'entre nous aurons à l'idée d'aller visiter, et encore moins après la lecture de ce roman. Je découvre ce héros né dans les années 50 qui est décrit comme "chevaleresque et audacieux", justicier avant d'être aventurier, du moins dans cet épisode qui marque le début de la saga qui donne quelques informations sur ce fameux personnage: ancien pilote dans l'armée de l'air devenu pilote de brousse, habitant Paris, de parents décédés, ayant un bon copain et compagnon de travail, écossais au nom évocateur de Ballantine. le livre se termine par une dizaine de pages instructives sur ce pays éloigné qu'est la Papouasie - Nouvelle-Guinée.

Première aventure de pleine jungle guinéenne pour Bob Morane et son fidèle Bill aux prises avec des pilleurs d'émeraudes.
Entre Negritos et Alfourous, mangeurs d'hommes, ils vont avoir fort à faire pour sauver leur peau.
Combats sanglants, sacrifices aux dieux, tunnels et antres sous-terrains seront au programme d'un roman mouvementé.
Je ne me souvenais plus que les Bob Morane pouvaient être à ce point violents et qu'ils ont et de loin précédé Indiana Jones.

A la manière de Charles Bertin (La petite dame dans son jardin de Bruges)
Cette nuit, l'envie m'est venue d'aller dire bonjour à Bob Morane. Ce n'est pas la première fois qu'il me manque, mais je n'avais jamais éprouvé avec autant d'insistance le besoin de le relire. Comme je ne l'avais pas lu depuis près d'un demi-siècle, j'ai trouvé préférable de mettre La Vallée infernale sur ma table de chevet : j'avais déjà lu plus de la moitié quand je me suis endormie.

Egaré dans la vallée infernale,
Le héros s'appelle Bob Morane
A la recherche de l'ombre jaune
Le bandit s'appelle Mister Kali Jones
Avec l'ami Bill Balantine
Sauvé de justesse des crocodiles...

J'adore cette chanson d'Indochine ! ! Et voilà qu'en train de la siffloter dans ma voiture, je me dis que je me plongerais bien au moins une fois dans les aventures de ce fameux Bob Morane ! !

Aussitôt dit, aussitôt fait !

Et effectivement, je me suis plongée et perdue dans cette vallée infernale avec le baroudeur Robert Morane et son acolyte, un colosse roux et écossais, William Balantine.
Au coeur de la forêt de la Nouvelle Guinée, les voilà embarqués dans une histoire de vol d'émeraude...
Mais les voyous n'ont qu'à bien se ternir ! ! Bob Morane sera là pour déjouer leurs plans diaboliques ! !

J'avoue que cette lecture était plutôt sympathique. Alors oui, il faut faire fi du ton paternaliste, colonialiste et un brin raciste de l'auteur (n'oublions pas que cet série à commencer dans les années 50), mais un fois passé ce cap, vous passerez un agréable moment avec une aventure pleine de rebondissement et des personnages, qui, bien qu'un peu rustre, sont attachants...

Etonnant et jouissif ! Je n'avais jamais lu un seul Bob Morane, même enfant. Et franchement j'ai pris un grand plaisir, quoi que probablement pervers, à lire ce premier roman de la série. de la même manière que Hergé n'avait (peut être) pas conscience que Tintin au Congo était un album colonialiste et raciste, Vernes reflète l'inconscient collectif des années 50. Et si ce n'est pas toujours politiquement correct c'est indéniablement très drôle. Je pense que je vais lire aux moins les cinq ou six suivants !

Pour sa première aventure, Bob Morane va être gâté dans cette jungle de Nouvelle Guinée: coups de théâtre incessants, péripéties innombrables, situations inextricables, "la Vallée infernale" ne lui épargnera rien.
Et Morane devra déployer toute sa force et toute son ingéniosité pour vaincre les obstacles que la nature et les hommes rusé ou sanguinaires ont dressé devant lui.
Parus en 1962 dans Marabout Junior ce volume inaugure 50 ans d'aventures adaptées en BD, en chansons, en série TV, en dessins animés mais pas jusque là au cinéma.

Dans un défi lancé avec des amis, je devais lire un livre de voyage ou d'aventures... Or, il n'y a pas de plus grand aventurier que Bob Morane, c'est Nicolas Sirkis qui le dit, donc c'est vrai. C'est même un aventurier avec un grand Tas.
Ma médiathèque - décidément, je l'aime beaucoup- après avoir consacré un Salon à la littérature de l'étrange belge a inclus dans son fonds Littératures maudites quelques ouvrages d'Henri Vernes: les originaux Marabout junior publiés en Belgique siouplé ! Lequel choisir ??? "E-ga-ré dans la Vallée infernale"... va donc pour la Vallée Infernale, édition 1953, Marabout junior numéro 16.

Voici la 4° de couverture de l'édition originale:

"Ses mains nerveuses, crispées sur les commandes, son visage osseux tendu en avant, mais sa large poitrine gonflée cependant par une sourde allégresse, Bob Morane pointait vers le ciel le nez de son appareil, tentant d'éviter le contact de la montagne.
Cette lutte de l'homme et de l'avion unis pour former un seul être, lui rappelait l'époque où, Commander de la R.A.F., il menait son escadrille au combat. Mais à présent, au lieu d'un Spitfire, Morane pilotait un bimoteur de transport. Ses ennemis étaient la montagne et la jungle de Nouvelle-Guinée et il était le seul à les affronter. Depuis sa plus tendre enfance, le Français avait possédé un goût marqué pour l'aventure, et cette vie dangereuse comblait tous ses désirs..."
Cette fois, Morane va être gâté : coups de théâtre incessants, péripéties innombrables, situations inextricables, la Vallée Infernale ne lui épargnera rien. Et Morane devra déployer toute sa force et toute son ingéniosité pour vaincre les obstacles que la nature et des hommes rusés ou sanguinaires ont dressés devant lui.
........................................................................................................

Il s'agit donc d'une édition illustrée avec, à la fin, un petit précis des connaissances sur la Nouvelle-Guinée (en 1953, je le rappelle). de plus c'est le premier tome des aventures de ce grand aventurier à la mode d'autrefois. Dans ce volume Morane affronte des hommes blancs cupides qu'il va tout de même essayer de sauver des mains des terribles Alfourous anthropophages, secondé par son mécanicien, William Balantine, retrouve des Alliés perdus dans la Vallée infernale. Quel homme ce Bob ! des comme-on-n'en-fait-plus ou plutôt des-comme-on-n'en-a-jamais-fait.
A lire pour la culture générale: il s'agit d'une littérature qui a marqué une jeunesse, mais ce qui a marqué la mienne, c'est la chanson !
La littérature d'aventures pour nostalgiques de l'époque coloniale et post-coloniale n'est pas vraiment ma tasse de thé, j'arrêterai donc mon aventure avec Bob ici mais je suis ravie d'avoir fait sa connaissance... même si je lui préfère Bob l'Eponge!

Lecture de la première aventure de Bob Morane, dans son édition d'origine de Marabout Junior. Retour en adolescence donc.
Bob Morane est contraint de se poser dans une vallée perdue en Nouvelle-Guinée par deux individus louches qui veulent voler des émeraudes à une tribu qui quelques années auparavant les avaient sauvé. Commence une succession de péripéties qui verront Bob Morane récompensé de sa grandeur d'âme.
Balantine, l'écossais est là, l'esprit Bob Morane est en place pour une saga qui continue durer, s'étant adapter au fil des époques.
L'écriture est fluide mais on retrouve un peu la lourdeur d'un Jules Verne dans les descriptions de l'environnement et des moeurs des tribus que rencontre notre Héro qui ralentissent quelque peu l'intrigue.

Les aventures de Bob Morane ont peuplé ma jeunesse. Aussi, plus de cinquante ans plus tard, j'étais curieux de voir ce que les retrouvailles donneraient... Finalement c'est moins simpliste que je craignais; l'intrigue se tient, l'écriture n'est pas enfantine, le rythme soutenu. Bien sûr c'est tout-à-fait manichéen, le récit n'est pas complexe et même assez prévisible presque dès le départ. Reste que cela se lit vite, tient ses promesses et me fait en quelque sorte retourner en enfance.