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Bob Morane tome 2 sur 210
EAN : 978B0000DXIIB
Marabout (30/11/-1)
3.72/5   36 notes
Résumé :
Existe-t-il rien de plus banal, de plus conventionnel, de moins imprévu qu'une vente aux enchères, même à l'Hôtel Drouot, la plus célèbre salle de ventes de Paris ? Bien sûr, on y vend parfois des toiles célèbres, des objets précieux, des timbres rares. Mais qui y a jamais vu l'aventure ? Qui a jamais pu croire que la vente d'un tableau de l'école de Raphaël pourrait être le point de départ d'une aventure passionnante aux multiples péripéties ?
Et c'est pou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Passionnant récit d'aventures, bien écrit, avec quelques touches d'humour, de l'action, du suspense et des personnages bien sympathiques. Les auteurs actuels pourraient prendre des leçons d'écriture. Ici nul besoin de descriptions à rallonge pour noircir des pages, pas de tueries excessives. le scénario est bien orchestré et crédible. Après la lecture de deux aventures de ce humble héros qu'est Bob Morane, je préfère Henri Vernes à Clive Cussler, écrivant dans le même registre. En genre de bonus, une vingtaine de pages en fin d'ouvrage aborde le sujet de la plongée sous marine et des scaphandres, dont celui inventé par Coustaud.
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La petite introduction de Vernes dans l'Intégrale nous apprend que le bouquin était une « excuse pour parler de plongée sous-marine ». Et, effectivement, le récit se montre fort linéaire après un départ intriguant et réussi : Bob Morane et son ami Frank Reeves, milliardaire américain, se languissent de nouvelles aventures. Reeves va, justement, se porter acquéreur d'un tableau (on apprendra plus tard qu'il se nomme « La belle Africaine ») au cours d'une vente aux enchères. Reeves l'achète pour 5 ou 6 fois sa valeur et, peu après, deux malandrins tentent de le dérober. Bob Morane, intrigué, flaire quelque chose de louche, parle de malédiction, et en fait même exécuter une copie. Quelques jours plus tard, une nouvelle tentative de vol a lieu, cette fois de la part d'un septuagénaire archéologue, le professeur Clairembart (qui deviendra un personnage récurent de la saga). le vieil homme met les deux amis sur la piste d'un trésor qui reposerait dans une galère engloutie dont l'emplacement reste à découvrir. La course au trésor débute mais, bien sûr, Bob n'est pas le seul à vouloir s'en emparer.
Deuxième aventure pour Bob. Ce-dernier se révèle moins « parfait » qu'il ne le deviendra : il se montre impatient voire colérique, moins sympathique et un peu moins boy scout que par la suite. Mais Bob est déjà – et toujours - avide d'aventures. D'ailleurs notre commandant précise qu'il aime l'aventure pour elle-même, ni pour l'argent ni pour la gloire. Complètement désintéressé, sorte de Tintin toujours prêt à répondre à l'appel du mystère, Bob se rappelle ses exploits durant la seconde guerre mondiale en écrivant le récits de sa précédente expédition. Mais, pour parler clair, l'aventurier s'ennuie. Bob va donc apprendre la plongée pour retrouver le fameux trésor de la « Belle Africaine ». A partir de là, le roman se montre moins intéressant : toute la partie consacrée à l'apprentissage de la plongée, certes didactique et instructif, manque de souffle. Les péripéties sont également attendues : rencontre avec une raie, un requin, une pieuvre, des plongeurs mal intentionnés, capture par des « pirates / pilleurs de tombe ». Pas vraiment de surprise, plutôt lé déroulé classique des conventions et clichés de l'aventure maritime. le bouquin aurait mérité davantage de développements, d'ailleurs Bob se lamente à la fin que « l'aventure ait été si courte », pour ne pas dire si facile.
La recette des « Bob », à cette époque, était en effet celle de la pure aventure destinée aux adolescents avec, en supplément, une certaine envie pédagogique typique de Marabout : on divertissait les jeunes tout en les instruisant sur la plongée, l'archéologie, l'histoire,…Ce qui inclut les notes supplémentaires placées à la fin des romans. Bref, les premiers « Bob Morane » ne possèdent pas encore le côté plus délirant des suivants qui incluront fréquemment des éléments science-fictionnels ou fantastiques plus typiquement « pulp » (voyages dans le temps, inventions étranges, savants fous,…). Des romans qui, aujourd'hui, apparaissent sans doute plus inventifs et attrayants aux lecteurs modernes.
LA GALERE ENGLOUTIE reste cependant un livre plaisant et distrayant, capable d'occuper avec bonheur deux heures de son temps, et qui, historiquement, s'avère important dans l'évolution du héros. En résumé : un sympathique récit, sans plus ni moins.

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Après ses aventures dans La vallée infernale, on retrouve Bob Morane dans le second tome de cette longue saga dans une situation bien différente. Financièrement à l'aise il vit désormais à Paris et l'histoire commence à l'Hôtel Drouot avec son nouveau grand ami, le milliardaire Franck Reeves. Et lorsque ce dernier achète pour une somme indécente un tableau à priori sans grande valeur ils sont loin d'imaginer que ce geste pas vraiment raisonné du jeune fortuné va les faire plonger à la fois dans L Histoire et au fond de la Méditerranée.

Un scénario plus travaillé, une intrigue plus riche, cette fois-ci la machine Bob Morane est vraiment lancée et j'ai réellement apprécié cette aventure intelligente et prenante. Et si je ne pense pas vraiment jamais arriver au bout des plus de 200 tomes que compte cette série, j'envisage avec plaisir la lecture du prochain.
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Première rencontre de Bob Morane et du professeur Aristide Clairembart autour d'un très mystérieux tableau du XVIe siècle convoité par des gens très louches et début d'une nouvelle aventure palpitante.
Sur un thème assez convenu, Henri Vernes réussit malgré tout à tenir notre attention.
Passages obligés de ce genre : l'attaque des requins, le combat sous-marin au poignard ne manquent pas à un récit retrouvé qui enchanta mon enfance peu exigeante.
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Bob Morane, accompagné de son compagnon d'aventures Frank Reeves, est sur la piste d'un trésor et d'un mystérieux sarcophage égyptien.
Octavius Pondinium, général de Jules César, ramène le corps de la femme qu'il aime en Égypte mais sur le chemin du retour la galère fait naufrage et disparaît.
Renseigné par Guiseppe Pondinas, un descendant du général romain, sur le moyen de retrouver la galère, le professeur Clairembart embarque Bob Morane et son alter-égo dans une passionnante chasse au trésor.
Mais Léonide Scapalensi, un joaillier sans scrupule, est, lui aussi, sur la piste, pour s'emparer des bijoux du trésor de la princesse.
Cette deuxième aventure du fameux Bob Morane, héros de plusieurs générations, personnage légendaire que l'on doit à la plume talentueuse et prolixe d'Henri Verne, est pleine de rebondissements et ne connaît aucun ralentissement. C'est une aventure à l'ancienne, qui éveille à la nostalgie des héros de notre enfance.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Quelques minutes plus tard, ils se retrouvaient dans l'appartement de Morane, sis sur le quai Voltaire, au-dessus de la boutique d’un marchand de livres et d'estampes.
Aussitôt entré dans le petit salon-bureau, meublé avec goût mais où un harmonieux désordre laissait l'empreinte du maître de céans, Reeves se mit en devoir de débarrasser le tableau de son enveloppe de papier brun, et il le posa à plat sur une table basse. Vu de près, le profil de la jeune femme perdait un peu de son mystère. Certes, il gardait son caractère insolite, mais l'attention était distraite par les détails mêmes du tableau et, notamment, par le fin réseau de craquelures couvrant la surface peinte. L’exécution de la peinture elle-même était soignée, rigoureuse et veloutée à la fois. Les tons beiges du fond repoussaient à merveille la carnation foncée du visage et l'or rougeâtre du diadème dont chaque ciselure était représentée avec une précision scrupuleuse. Ne jouissant pas de la célébrité d'un Raphaël, d'un Titien ou d'un Michel-Ange, Fosco Pondinas, dont le nom se lisait avec peine dans le coin inférieur droit de la toile, avait dû posséder cependant un certain talent.
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Son petit maillet de buis levé au dessus du pupitre, le commissaire-priseur cria d'une voix où perçait à la fois une pointe d'angoisse et de réprobation :
- Quarante mille francs seulement pour cette merveilleuse statuette précolombienne... Quarante mille francs !
Personne ne dit mieux ? Un, deux, trois,... Adjugé pour quarante mille francs !
Et la petite idole de jadéite que, jadis, une tribu chibcha avait peut-être adorée à l'égal d'un dieu, alla grossir la masse déjà respectable des objets vendus et attendant le bon vouloir de leurs nouveaux propriétaires.
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Si j'aime l'aventure, c'est parce que, souvent, elle se teinte d'intense poésie, parce qu'elle me donne l'occasion de me réaliser ou de découvrir certaines vérités qu'une vie statique ne me permettrait sans doute jamais d'atteindre. Un peu partout, dans le monde, il existe des gens qu'il faut connaitre sous peine de n'avoir jamais une notion exacte de l'humain. Tel est sans doute le vrai sens de l'aventure : un contact plus étroit avec l'homme et, par conséquent, avec soi-même...
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Qui aurait jamais pensé que la vente d'un tableau de Raphaël, à l'hôtel Drouot, puisse être le départ d'une aventure fertile en péripéties ?
Et pourtant, l'inoffensif portrait de "la belle africaine" va entraîner Bob Morane et son ami Frank Reeves à la recherche d'un sarcophage, dans les profondeurs d'une tombe égyptienne et dans celle du mystérieux royaume sous-marin....
(quatrième de couverture de l'édition parue à "Marabout Junior" en 1962)
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Un silence de fin du monde régnait sur cet univers semblant appartenir à une autre dimension de l'espace. Le temps lui-même paraissait aboli, tout comme la pesanteur et la distance.
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