Petite aventure en Amérique centrale de Bob et son compère écossais Bill Ballantine qui se retrouvent embarqués par leur ami commun le professeur Clairembart à la recherche d'un trésor archéologique décrivant l'ancienne civilisation Maya. Ils reviennent de leur aventure avec une petite adolescente descendante de grand chef, Loomie qui sera finalement adoptée par leur autre grand ami, lui est milliardaire, et sa belle femme Carlotta rencontrés lors d'un épisode précédent. Les 10 dernières pages donnent succinctement quelques informations sur la civilisation Maya. Une gentille petite histoire avec des personnages bien connus des lecteurs habitués de Bob Morane.
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♪ Aaah ah ah ah ah, Bob Morane, Bill, Aristide, le livre d'Or
♫ Enfant du soleil, ton destin est sans pareil, l'aventure t'appelle, n'attends pas et cours vers elle ♫ (*)
Hem, oui, j'ai un peu changé les paroles de ce dessin animé de mon enfance (et de la vôtre, avec un peu de chance) pour le mettre à la sauce de cette aventure de Bob Morane, à la recherche, non pas de l'ombre Jaune, mais du livre d'or. Vous imaginez, un livre tout en or ??
En fait, ce n'est pas lui qui le recherche, mais le professeur Aristide Clairembart, que j'ai surnommé professeur Carambar, tant son nom m'y faisait penser.
Bref, cet homme cherche le livre d'or, dans une cité perdue des Mayas, mais pas pour le voler, le piller, le vendre, non, pour l'étudier. Normal, Bob Morane ne travaille qu'avec des gentils. L'ami Bill Ballantine aussi, c'est pour cela qu'il va les accompagner.
Je ne vais pas vous mentir, les livres de Bob Morane ne sont pas de la haute littérature, les scénarios sont là pour divertir, pour apporter de l'action, du suspense, de l'adrénaline et les deus ex machina sont légion dans ses aventures.
Ici, ce qui arrivera au bon moment (l'ami Ricoré ?), ce seront des tremblements de terre. Pile quand il le fallait, afin de sauver nos amis en fâcheuse posture.
Bob Morane ? Il s'en sortira toujours à temps, Tel L'aventurier solitaire, Bob Morane est le roi de la terre... (**)
Alors oui, tout est téléphoné, on sait que nos amis vont s'en sortir, qu'ils vont triompher, qu'ils sont du côté du Bien (même s'ils auront quelques tentations de la fièvre jaune), qu'ils ne tuent pas et qu'ils ont mal au coeur quand il arrive des bricoles aux vilains méchants.
Mais de temps en temps, lire un vieux Bob Morane qui sent le vieux livre, eh bien, ça fait un bien fou, ça met le cerveau en pause, ça fait passer le temps, on se sent revigorée et ensuite, on peut repartir avec du plus lourd.
J'en ai justement un autre, avec l'or des Incas, qui, je le sens bien, sera moins happy end qu'avec Bob Morane...
(*) Les Cités d'Or (générique original par Apollo) © Radio Music France Sarl.
(**) L'Aventurier (Indochine) - Nicolas Sirchis / Leteurtre Dominiq Nicolas
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Intrigue qui resserre (ressert ?) les épisodes précédents : on y retrouve Bob, Bill, Clairembart et Franck Reeves à la recherche d'une mystérieuse cité d'or perdue dans la jungle d'amérique centrale. Bob passe beaucoup de temps dans des galeries souterraines, Bill et Clairembart manquent de peu d'être sacrifiés (les anciens mayas ayant eu la bonne idée de trucider en premier l'affreux méchant de service). Tous échappent de peu au tremblement de terre final qui détruit cette cité... du pur Indiana Jones avant l'heure. Réjouissant,une fois de plus.
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- Bill, dit-il, bien sûr... Il y a quelques temps, il avait repris du service comme mécanicien dans l'aviation, en Proche-Orient mais, aux dernières nouvelles, il était retourné en Angleterre, à son élevage de poulets. Je vais lui télégraphier et, s'il n'est pas complètement rangé, il sautera sur l'occasion comme un chien sur un manche de gigot...
...
Deux jours plus tard, Morane recevait d'Angleterre un télégramme ainsi libellé : "Suis dans le coup. Boucle poulaillers et arrive Miami. Bill"
Le grand hall de l'hôtel "Quetzal", à Ciudad Tobago, avait tout de la forêt vierge avec le fouillis de plantes tropicales - cactus, palmiers, caoutchoucs, philodendrons - qui l'encombraient, et aussi avec la chaleur de serre qui y régnait. Au plafond, un grand ventilateur en forme d'hélice à quatre pales remuait l'air lourd et gluant, sans parvenir cependant à amener la moindre fraîcheur.
Chaque fois que Bill Ballantine entrait ainsi quelque part, Morane avait l'impression que l'air allait lui manquer, tellement il devait en falloir pour remplir la cage thoracique du géant.
Henri Vernes 3 romans méconnus