Dans une belle maison de la banlieue chic de Los Angeles, une femme au foyer disparaît, laissant derrière elle une cuisine tâchée de sang. Dans le jardin, une petite fille attend le retour de sa maman, tandis qu'à l'étage, un bébé pleure. Voici la scène tragique qui attend Ruby, la femme de ménage, venue comme tous les jours, s'occuper de la maison des
Haney. Seulement, Ruby est afro-américaine, ce qui, dans l'Amérique de 1959, fait d'elle une suspecte idéale. le mystère autour de la disparition de Joyce
Haney nous emmène dans les coulisses de ce monde parfait, passant au peigne fin les relations et révélant les secrets les plus inavouables. Qui peut savoir ce qui se cache derrière ces façades lisses aux pelouses savamment entretenues ?
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Un long, si long après-midi se présente comme un roman choral, dans lequel interviennent trois protagonistes, Joyce
Haney, la disparue, Ruby Wright, la femme de ménage, et Mick Blanke, l'inspecteur en charge de l'affaire. Trois personnes qui mènent des existences bien différentes les unes des autres, comme autant de points de vue qui permettent à
Inga Vesper d'aborder des sujets pertinents. La condition des afro-américains, ainsi que la place des femmes dans la société, entre autres.
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Dès les premières lignes, j'ai été saisie par la mélancolie qui se dégage des pensées de Joyce. Bien qu'elle semble avoir tout pour être heureuse, ses derniers agissements laissent transparaître une profonde tristesse. Dès lors, les questions germent dans mon esprit. Disparition volontaire, enlèvement, meurtre ? Face au désarroi de Ruby, très attachée à sa patronne et amie, l'inspecteur Blanke se montre maladroit mais bienveillant. J'ai beaucoup aimé ce duo, si dissemblable en apparence, mais guidé par une soif commune de vérité.
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Dans la chaleur étouffante de ces journées, la tension grimpe, attisant çà et là les flammes de la colère. On découvre une société en plein remous, dans laquelle les minorités se soulèvent pour défendre leur cause. Parmi elles, les femmes qui, quelle que soit leur position sociale ou la couleur de leur peau, souffrent d'un même mal, la domination masculine. Une condition représentative d'une époque patriarcale, où la femme ne peut exister qu'en tant qu'épouse dévouée et mère parfaite. Mais, si les femmes ont la part belle dans ce récit, toutes ne sont pas pour autant, modèles de bonté et d'humanité.
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J'ai passé un excellent moment de lecture en compagnie d'
Un long, si long après-midi, grâce à la plume agréable d'
Inga Vesper.
Je remercie NetGalley et la maison d'édition pour l'envoi de ce roman. #
Unlongsilongaprèsmidi #NetGalleyFrance