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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le premier chapitre s'ouvre avec la voix de Joyce, une femme au foyer dans les années 60 à Sunnylakes en Californie. Joyce justement, qui à sa manière va être le personnage principal de ce livre. Lors de ce long, si long après-midi, Joyce disparaît, laissant dans seule à la maison ses deux petites filles et du sang est présent sur le sol de la cuisine....
Ruby, la jeune fille noire qui s'occupe du ménage et qui trouvent les deux enfants est très vite accusée...Pure ambiance racisme, puisqu'absolument rien ne peut être retenu contre elle. Heureusement l'inspecteur Mike Blanck la met très vite hors de cause et les deux s'allient pour percer les secrets des femmes au foyer de Sunnylakes...
J'ai beaucoup aimé ce livre, l'ambiance très années 60, sur le rôle de la femme au sein du foyer est fouillée et détaillée. le personnage de Ruby, en quête d'une vie meilleure est très touchant. Une lecture vraiment très réussie et agréable !
Merci à Netgalley et aux éditions De La Martinière pour cette lecture.
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Une lecture très agréable pour cette période de vacances.
Un roman qui se passe en 1959 aux États-Unis.
Joyce Haney est mariée et a deux filles, elle est femme au foyer dans une banlieue aisée. Elle a une femme de ménage noire, Ruby. Celle-ci travaille aussi dans les maisons voisines. Un jour, Joyce disparaît. A t'elle été enlevée ou s'est elle enfuie pour être libre ?
Un inspecteur de police va mener l'enquête et découvrir ce qui se cache derrière ces apparences de bonheur trompeuses. Il sera aidé par Ruby.
J'ai aimé cette enquête pleine de rebondissements et la description des années 1960 aux Etats -Unis.
Un plaisir de lecture, divertissant.
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Ce premier roman de Inga Vesper nous plonge dans une ambiance réconfortante, une impression de déjà vue…Desperate Housewives. On visualise très bien ce quartier résidentiel de Sunnylakes où les femmes occupent leur temps libre à l'éducation de leurs enfants, aux oeuvres caritatives, aux activités artistiques et aux réunions en tout genre.
A ceci près que la scène se passe en 1959 sur fond de ségrégation. Ruby, Jeune employée de maison de couleur noire, souhaite étudier à l'université et économise pour sortir de sa condition sociale défavorisée (Cette fois, on se rapproche plus de « La couleur des sentiments » avec l'accent sur les rapports maître/domestique ).
Mais sa patronne Joyce disparaît et les préjugés font de Ruby la coupable idéale…

L'écriture est fluide et l'alternance de narration des personnages judicieuse. le roman se lit rapidement et avec plaisir.

Petit bémol sur la fin un peu trop « hollywoodienne » à mon goût.

Je ne sais pas pour vous, mais j'adore la couverture rétro du roman qui l'illustre très bien en plus 👍 Bravo aux illustrateurs !
(C'est là que je regrette de lire sur Kindle)
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Un récit qui peut tourner en rond...
Et c'est dommage !
Une histoire intéressante, servie par
une écriture, presque cinématographique .
Les années cinquante, le rêve américain,
Piscines, villas, grosses bagnoles, gazons impeccables...
Et,bien sûr.l'apartheid au quotidien...
La disparition d'une bourgeoise .
Une bonne, noire, comme de bien entendu
d'abord accusée, puis, s'éssayant à resoudre
cette énigme, contre l'avis des siens.
Le propos est un peu convenu,
même s'il reste plaisant.
Le portrait de cette Amérique
en technicolor a un charme suranné
Un récit plus ramassé aurait fait merveille.

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Dans une belle maison de la banlieue chic de Los Angeles, une femme au foyer disparaît, laissant derrière elle une cuisine tâchée de sang. Dans le jardin, une petite fille attend le retour de sa maman, tandis qu'à l'étage, un bébé pleure. Voici la scène tragique qui attend Ruby, la femme de ménage, venue comme tous les jours, s'occuper de la maison des Haney. Seulement, Ruby est afro-américaine, ce qui, dans l'Amérique de 1959, fait d'elle une suspecte idéale. le mystère autour de la disparition de Joyce Haney nous emmène dans les coulisses de ce monde parfait, passant au peigne fin les relations et révélant les secrets les plus inavouables. Qui peut savoir ce qui se cache derrière ces façades lisses aux pelouses savamment entretenues ?
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Un long, si long après-midi se présente comme un roman choral, dans lequel interviennent trois protagonistes, Joyce Haney, la disparue, Ruby Wright, la femme de ménage, et Mick Blanke, l'inspecteur en charge de l'affaire. Trois personnes qui mènent des existences bien différentes les unes des autres, comme autant de points de vue qui permettent à Inga Vesper d'aborder des sujets pertinents. La condition des afro-américains, ainsi que la place des femmes dans la société, entre autres.
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Dès les premières lignes, j'ai été saisie par la mélancolie qui se dégage des pensées de Joyce. Bien qu'elle semble avoir tout pour être heureuse, ses derniers agissements laissent transparaître une profonde tristesse. Dès lors, les questions germent dans mon esprit. Disparition volontaire, enlèvement, meurtre ? Face au désarroi de Ruby, très attachée à sa patronne et amie, l'inspecteur Blanke se montre maladroit mais bienveillant. J'ai beaucoup aimé ce duo, si dissemblable en apparence, mais guidé par une soif commune de vérité.
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Dans la chaleur étouffante de ces journées, la tension grimpe, attisant çà et là les flammes de la colère. On découvre une société en plein remous, dans laquelle les minorités se soulèvent pour défendre leur cause. Parmi elles, les femmes qui, quelle que soit leur position sociale ou la couleur de leur peau, souffrent d'un même mal, la domination masculine. Une condition représentative d'une époque patriarcale, où la femme ne peut exister qu'en tant qu'épouse dévouée et mère parfaite. Mais, si les femmes ont la part belle dans ce récit, toutes ne sont pas pour autant, modèles de bonté et d'humanité.
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J'ai passé un excellent moment de lecture en compagnie d'Un long, si long après-midi, grâce à la plume agréable d'Inga Vesper.

Je remercie NetGalley et la maison d'édition pour l'envoi de ce roman. #Unlongsilongaprèsmidi #NetGalleyFrance
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C'est un roman que j'ai bien apprécié. J'ai trouvé que l'intrigue nous tient en haleine. On s'attache aux personnages de Ruby et Mick, l,inspecteur de police. La fin est bien menée. Il y a un côté de Desperate Housewives. Cependant, ce n'est pas un coup de coeur comme j'ai pu l'avoir pour Alabama 1963.
Nous en sommes en 1959, en Californie, Ruby, femme de ménage noire arrive chez sa patronne. Elle y découvre les enfants seuls. Joyce n'est pas dans la maison. Il y a du sang dans la cuisine. Ruby est la parfaite coupable mais ce n'est pas sans compter l'aide de Mick, l'inspecteur de police qui aura besoin de son aide pour élucider cette disparition. Ensemble, vont ils y arriver ?
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Eté 59, en Californie, Joyce, femme blanche mariée avec deux petites filles, disparait soudainement ; du sang est retrouvé dans la cuisine.

Ruby, jeune femme noire issue d'un milieu défavorisé, est femme de ménage pour gagner quelques cents de l'heure dans le quartier, et travaille entre autres chez Joyce qui la considère comme une amie est non comme une employée lambda noire et méprisable. C'est elle qui signale la disparition de Joyce et s'occupe des enfants déstabilisées. le pitch est lancé. Que s'est-il passé ?

L'enquête sera menée par un flic moderne, précurseur de l'égalité des sexes et des gens de toute origine.

Inga Vesper place son roman dans le contexte très particulier des années 50 où les Etats-Unis sont encore un pays ultra ségrégationniste, mais où les femmes commencent à se révolter et veulent se libérer du joug des hommes, et les afro-américains à s'émanciper et à se rebeller contre la toute-puissance des blancs.

Pour un premier roman, l'autrice manie habilement le suspens, les fausses pistes, et campe une multitude de personnages tous plus complexes les uns que les autres, faits de faux-semblants et d'apparences, dans un paysage aseptisé d'un riche quartier de banlieue, qui n'est pas sans rappeler celui de Wisteria Lane (Desperate Housewives). Ca parle de racisme, d'amitié, d'amour, d'amant, de rêves brisés, interrompus, de pauvres et de riches, de sexisme, de violence. A travers de beaux portraits de femmes, Inga Vesper nous dépeint une Amérique pleine de préjugés, ségrégationniste, avant le basculement vers le droit des femmes et des noirs, une époque sensée être révolue mais on voit bien de nos jours, plus de soixante ans après, que rien n'est acquis.

Un bon moment de lecture avec ce thriller, véritable page turner qui nous garde éveillés tant que le mystère n'est pas éclairci. Suspense garanti.
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Une intrigue policière bien construite, mais surtout un portrait de l'Amérique d'une époque pas si lointaine où le bonheur de la femme est d'être confinée à la cuisine dans une maison aseptisée, où la dépression guette ces femmes au foyer, où la ségrégation est bannie des lois mais toujours présente, où les quartiers préservés pour blancs aisés font loi. Un livre intelligent, bien mené, qu'on ne lâche pas jusqu'à la fin.
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Un livre parfait pour lire au bord de la piscine, où tout simplement au soleil : ) !
Dans "Un long, si long après-midi" l'histoire est centrée sur la disparition de Joyce, une femme au foyer de la banlieue de Sunnylakes en Californie, un environnement idyllique et paisible, des maisons colorées, des haies bien taillées et peu de circulation, une vraie carte postale du "rêve américain"...
Par un long après-midi chaud et ensoleillé, la jeune femme disparaît discrètement, laissant derrière elle son mari, ses deux enfants et du sang dans la cuisine. C'est à son "aide-ménagère" Ruby Wright, et à un détective sympathique, qu'il revient de résoudre l'affaire.
le livre est très abouti pour un premier roman, explorant les thèmes du féminisme, du racisme et des classes sociales. J'ai été transportée dans l'Amérique des années '50, grâce aux personnages bien dessinés et à l'écriture assurée. L'intrigue était bonne, il y avait quelques rebondissements subtils, même si j'aurais aimé avoir un peu plus de suspects et de mystère- le méchant n'était pas vraiment une surprise, mais je ne me suis pas arrêtée à ce détail.
Si vous avez aimé Alabama 1965, vous allez apprécier également cet ouvrage. Un livre captivant, palpitant, un cadre fabuleux et des personnages assez bien travaillés - un merveilleux page turner ! Je me laisserai tenter facilement par son prochain roman!



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Décor kitch, maisons et banlieues idéales à l'image de cette Amérique Blanche de la fin des années 50. Contraste saisissant avec les ghettos communautaires noirs et autres.


Joyce, mère au foyer, a la vie idéale sur le papier mais la réalité est tout autre.
Ruby porte en elle l'espoir d'un monde meilleur, loin des émeutes et de toutes discriminations.
Joyce et Ruby s'entendent à merveille. Une solide amitié est née malgré leurs classes sociales différentes.
Sous ce verni d'apparence se cachent de nombreux secrets. Nul n'est à l'abri de l'acte abominable.
Alors quand Joyce disparaît, Ruby met tout en oeuvre pour comprendre ce qu'il s'est passé à l'aide d'un flic au coeur de nounours.


Inga Vesper signe un premier roman incroyable. Un roman porté par trois voix qui tour à tour s'immiscent dans un scénario alambiqué. Inga Vesper explore les apparences sous toutes les coutures et ancre son histoire dans une Amérique en proie au racisme et à la discrimination communautaire. Par-delà cet aspect, elle nous offre le parfait tableau de la ménagère blanche de la fin des années 50. Sur un élan féministe, l'émancipation des femmes a une saveur acre et désillusionnée.


J'ai adoré plonger dans cette histoire nuancée, ni noire ni blanche, qui nous offre des moments haletants et intrigants. de nombreux rebondissements jalonnent le livre et les personnages ont une belle capacité à surprendre. Un roman solaire portant un regard critique et nécessaire à la construction de l'image de femme, blanche et noire, au sein d'une société clairement patriarcale. Un roman à l'atmosphère anxiogène et ancré au coeur de cette norme sociale exigeante.


En bref :
* un roman saisissant
* un portrait parfait de la société américaine de la fin des années 50
* des personnages charismatiques
* une atmosphère dérangeante et qui fait écho à la série « Mad Men »
* une écriture fluide et addictive nous plongeant au coeur de la déraison

Un incroyable roman sur un fond sociétal intransigeant et qui a marqué de sa patte la transformation de l'Amérique. la liberté a un incroyable goût.
A découvrir sans hésiter !

Lien : https://misschocolatinebouqu..
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