Goodbye, Loretta

Compliqué d'émettre une critique pas très glorieuse sur un livre qui vous a été envoyé grâce à une Masse Critique (j'en profite pour remercier sincèrement Babélio et les éditions Albin Michel pour leur envoi) sachant que cette critique ne se focalisera pas sur l'écriture en tant que telle, mais sur le cadre dans lequel se passe l'histoire.
Car en ce qui me concerne, c'est là où le bas blesse. L'environnement des Mormons est une philosophie de vie qui m'horripile au plus point et j'avoue avoir du mal à faire la part des choses. Je ne suis pas très objectif.
Pour quelle raison ai-je accepter d'éventuellement recevoir ce roman dans ce cas-là me direz-vous? Et bien car quand j'ai lu le résumé de l'histoire, j'y ai vu principalement une histoire de liberté et de road trip. Malheureusement, ce que j'ai lu ne correspond pas du tout à ça, car l'héroïne ne se "libère" qu'au bout des 2/3 de l'histoire et que même après ça, l'histoire revient régulièrement sur le reste de la famille donc ça laisse peu de place à ce que j'en attendais. D'où ma grande déception et, il faut l'avouer, mon ennuie.
Cette sensation ne s'est que renforcée avec les chapitres liés au cascadeur (apparemment on ne peut plus célèbre de l'autre côté de l'Atlantique) car là non plus, je n'y étais pas sensible par le fait que je n'avais pas la moindre idée de qui il s'agissait. Forcément, ça n'aide pas.
En ce qui concerne la plume, je vais avoir du mal à être objectif car je n'y ai, de ce fait, pas été très attentif ni sensible. Il n'empêche que ça se lit malgré tout assez bien et que le découpage du scénario ne m'a pas dérangé plus que ça. C'est que ça doit bien se passer lorsqu'on adhère ou que l'on n'est pas réfractaire à cet univers comme moi... ;)
Donc, pour celles et ceux qui ne seraient pas allergique comme moi à l'univers très particulier des Mormons et des Amishs, je pense qu'il y a moyen de passer un moment agréable. En tout cas, moi, j'ai été ravi de voir le mot FIN arriver... ;)
Sortie prévue pour le 3 avril si vous étiez tenté malgré mon ressenti!!!
Bonne lecture à toutes et tous
Mars - 342

Un roman qui me laisse perplexe.
Si j'ai beaucoup aimé le sujet de fond du roman sur la communauté des Mormons, je n'ai pas du tout aimé la construction du roman.
Ce roman aurait pu être un vrai coup de coeur, mais le style de la plume de l'auteur est beaucoup trop lourde. On a du mal à prendre notre souffle entre chaque chapitre. La ponctuation ou la traduction peut être on fait que la lecture se lit sous apnée.
Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, pourtant la communauté des Mormons est un sujet qui m'a toujours intéressé. L'auteur parle bien de leur style de vie et de "non loi" ou loi comme la notre. Un style de vie atypique de la polygamie, la violence parfois, leurs coutumes et leur croyance.
Un sujet très bien exploité dans les recherches, mais une romance brodée autour pas convaincante pour ma part.
Un roman assez court en soi 340 pages, mais qui m'a paru une éternité à lire par son style beaucoup trop lourd.

Une belle déception concernant ce livre !

En lisant le résumé, je me suis dit : « ce livre a l'air génial, j'ai hâte de le lire ! ». de plus la première page de couverture m'attirait, me donnait envie de découvrir ce qui se cachait à l'intérieur. Mauvaise surprise, intrigue longue et personnages languissants.

Un réel échec au niveau de l'histoire. le récit n'est pas resté fidèle au résumé. Dès le début, je pensais avoir affaire à une fugue d'une jeune fille de 16 ans dans les moindres détails. le contraire de ce que à quoi je m'attendais : culture mormone omniprésente dans l'histoire, multiples détails sur la religion mormone agaçante. le livre n'était pas centré que sur Loretta : mais plutôt sur un certain « Evel Knieviel ».

Vraiment dommage : cela coupe l'intrigue et désintéresse le lecteur, le fait s'évader. (pour ma part). Un avis franc ? Autant être honnête : je pense que l'auteur aurait dû enlever tous les passages des exploits « héroïques » d'Evel Knieviel. Car dans ces moments là, on était complètement coupé de l'histoire. Concentrée sur l'instant, au moindre rebondissement de ma lecture, un fichu passage inintéressant me coupait dans mon élan.

Pour résumer, ce fût le principal défaut dans ma lecture. Agacée par ces passages « à la noix », je les ai carrément sautés, pour ne pas dire lus.

Niveau personnages ? Une petite préférence pour notre cher Jason, personne sensée et touchante. Je me suis vite identifiée à lui. J'ai tout de suite accroché à son caractère : sensible, candide, perdu entre deux mondes, il m'a beaucoup ému. Il avait l'espoir d'un amour partagé avec Loretta. Il m'a fait beaucoup de peine. Pourquoi tant d'injustice pour un simple adolescent en quête d'amour ? Loretta l'a bien manipulé, avec son histoire de liberté. Loretta… une jeune fille bien difficile à cerner. Certes je la comprends, cette envie de prendre ses jambes à son cou. C'est vrai qu'un mariage forcé n'a rien de positif : on vit une vie que nous ne voulons pas, on souffre de cette obligation. Et à son âge, si je vivais à son époque, j'aurais fait la même chose : fuguer de cette vie saugrenue, machiste. Mais de là à manipuler un gentil garçon, de lui faire promettre des choses qui n'arriveront jamais, je trouve ça ignoble !

Briser un coeur innocent, c'est mal !

La famille de Dean m'a beaucoup déplu : personnages vils, qui n'ont aucune jugeote. Aucune rébellion.

Cependant, j'ai bien aimé le fond de l'histoire : fugue d'une jeune adolescente qui rêve de liberté.

Une fin mitigée : je trouve désolant que l'auteur n'ait pas assez développé la fin de l'intrigue, j'aurais voulu plus de détails croustillants sur l'avenir de Loretta !

Dans tous les cas, je conseille ce livre aux adultes, et non aux adolescents. Car certains passages sont juste ennuyants, plats et trop longs ! Bref, il manquait bien quelques rebondissements. Un livre décevant en fin de compte !
Lien : https://red2read.wordpress.c..

Je remercie Babelio et les Éditions Albin Michel pour m'avoir fait confiance dans la lecture de ce livre.

Je ne vais pas me voiler la face: je ne m'y suis pas du tout retrouvée. Je ne remets en cause ni la construction du livre, ni la tournure de phrases qui relèvent d'un écrivain confirmé, cette histoire n'était juste pas pour moi.

Nous faisons connaissance avec Loretta, 15 ans, jeune mormone de la branche des vertueux, les plus religieux, prônant le mariage plural. Elle se retrouvera mariée de force à un homme âgé, Dean, déjà marié à Ruth et père de 7 enfants. Mais dans sa tête, elle rêve de liberté, de choisir son amoureux, de mettre des pantalons pattes d'eph', de regarder la télé, de monter dans des voitures récentes : et oui nous sommes en 1974! Leur déménagement auprès de la famille de Dean, dans une communauté plus ouverte sur l'extérieur va les heurter de plein fouet.

J'ai mis un temps fou à rentrer dans cette histoire qui ne m'a pas passionnée. Pour autant, j'ai appris énormément sur ces deux branches mormones, leur lourd passé avec les fédéraux en 1953. Mais je n'ai pas réussi à avoir de l'empathie pour Loretta: je ne sais pas à l'issue du livre si je la trouve courageuse ou au contraire plutôt immature. Et j'aime bien me positionner avec les héros des livres que je lis.

Plusieurs chapitres concernant le cascadeur fou Evel Knievel, homme ayant vraiment défrayé les lois de l'apesanteur en Amérique dans les années 70's au volant de motos, d'engins divers pour le propulser dans les airs, s'intercalent dans notre histoire. Et jusqu'à la fin je me suis demandée ce que cela venait faire là.... Cet homme ne m'étant pas connu, je n'y voyais aucun lien, pourquoi lui donner autant d'importance?

Alors, quand on s'ennuie, on compte les pages, on s'occupe à tout autre chose que de lire. En conclusion: je ferai dorénavant très attention au choix de mes lectures car ce thème-ci n'était vraiment pas ma tasse de thé.

Je ne peux ni vous le conseiller ni le déconseiller, chacun décidera si ce road movie chez les mormons peut convenir ou non. C'est le premier roman de l'auteur, en cela je tiens à le saluer car il n'y a rien à redire dans son texte, tout prend forme au bon moment.

Enjoy!
Lien : http://saginlibrio.over-blog..

Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel pour l'envoi de ce livre.
Quand Loretta a 8 ans, son père, mormon, décide de déménager pour rejoindre une autre branche mormone, celle dont il est issu, la communauté des mormons fondamentalistes (ceux qui se disent les plus vertueux et qui vivent dans le Principe du mariage plural soit la polygamie). Sa vie, jusqu'ici dans une famille plutôt normale et monogame, va basculer dans l'austérité. Pour mater la rébellion de Loretta qui a maintenant 15 ans, son père la donne en mariage (sans son accord évidemment) à un homme de 45 ans déjà marié. Elle devient alors une « épouse-soeur ».
Je me suis vraiment ennuyée à la lecture de ce roman, dans la première partie et encore plus dans la deuxième quand Loretta part en balade (je ne divulgue rien, c'est sur la 4ème de couverture). Est-ce parce que je sortais d'une lecture exceptionnelle à laquelle je pensais encore ? Je ne pense pas qu'il ne s'agisse que de ça.
Je n'ai pas aimé les passages sur le cascadeur Evel Knievel qui n'apportent pas grand-chose à l'histoire sauf peut-être pour nous montrer que ces jeunes Américains ont des rêves, des idoles, mais comme tous les jeunes, non ? Ces passages sont trop longs et je les ai survolés.
Je n'ai même pas réussi à m'attacher à Loretta qui le mériterait pourtant.
De plus, on nous annonce un roman drôle. Je ne l'ai pas trouvé drôle mais austère.
Il y a des points positifs quand même.
Les lieux sont bien décrits, les endroits désertiques, les fermes. On a l'impression de vivre avec eux, reclus dans cette petite partie de l'Amérique de 1975.
Certaines choses sont bien montrées. Par exemple l'hypocrisie de Dean, le mari de Loretta, par rapport à sa foi et ses principes dictés par l'Eglise fondamentaliste. Et l'ennui et les attentes de ces ados prisonniers de leur vie très austère ou moyennement austère pour ceux qui vivent chez les moins fondamentalistes comme Jason.
J'ai apprécié d'en apprendre plus sur les mormons. Bizarrement, j'avais en tête que tous les mormons étaient polygames. Sans doute parce que ceux qui sont montrés dans les médias le sont. Et le sujet est intéressant et original. J'imagine que peu de romans se passent chez les mormons.
Mais reste cette forte impression d'ennui.