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3,6

sur 455 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après avoir eu la chance de rencontrer l'auteure (grâce à BABELIO), j'ai « plongé » tête baissée dans ce livre (après avoir adoré « La mémoire des embruns »).
J'ai apprécié les descriptions et me suis sentie transportée en Australie, l'histoire en elle-même est assez touchante (comment oublier son avenir et réapprendre à (re) vivre) et on découvre ce qu'est la baleine et ce qu'elle représente même si certaines précisions ne sont pas utiles dans ce type de livre mais plutôt dans un cadre plus spécifique tels que des ouvrages scientifiques ou autres.
J'ai aimé cette lecture toujours très dépaysante et source d'évasion.
A découvrir.
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Un roman emprunté en prévision du confinement parce qu'il était bien épais !;-), et que j'ai apprécié parce qu'il m'emmenait ailleurs, loin, très loin...
Lex Henderson est venu s'enterrer dans un petit village sur la côte australienne, où il n'a aucune attache. Son but : oublier...
Oublier qu'il a perdu un bébé de 8 mois et que sa femme s'éloigne comme un TGV lancé à grande vitesse. Il fera la connaissance d'une jeune artiste peintre, un peu en marge de la société. Et tandis qu'il découvre les baleines, majestueuses qui longent les côtes, il va s'immerger dans la vie du village et peu à peu se reconstruire.
Karen Viggers ( titulaire d'un doctorat en faune sauvage ), n'a pas sa pareille pour nous parler des animaux. Elle le fait avec passion, avec tendresse et professionnalisme . Les japonnais qui n'hésitent pas à tuer des baleines , pour la "recherche" , en prennent plein la figure !
Que Lex nage parmi les baleines, ou qu'on assiste à une longue ( très longue journée) de sauvetage d'une jeune (adolescente) baleine, ces parties- là sont formidables... Très documentées, très instructives.
J'ai adoré que Karen Viggers nous entraîne sur des plages battues par le vent, où le sable fouette tellement le visage que nos joues s'en retrouvent abrasées .
J'ai été un peu plus sceptique sur la reconnaissance par le "milieu de l'art ", des peintures représentant des plages, des tempêtes, fussent-elles "excellentes " de Callista. Ce genre de peintures est considéré comme ringard par ceux qui font la pluie et le beau temps... J'ai été gênée par la façon dont était décrite la peintre, tout est tellement "romantisé", "dramatisé", ça en devient un peu ridicule.
Et je n'ai pas du tout été convaincue par l'histoire d'amour !
Je les ai trouvés fatigants, avec les "je t'aime/ je te quitte", trop harlequinesque pour moi... ( même, en considérant, qu'ils ont été meurtris par la vie...)
La fin ouverte ne m'a pas satisfaite, pour moi , l'auteur botte en touche...
MAIS...
comme tout ce que je n'ai pas aimé apparaît en toile de fond , derrière la vie du petit village, le bush, les magnifiques paysages, et surtout la proximité des baleines, je dirai que, l'un dans l'autre, ce livre a fait le job : partir loin , en Australie avec une auteure qui est une conteuse née...
Une lecture agréable...

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Hanté par un drame familial, Lex Henderson, journaliste reconnu, fuit la ville et les événements douloureux qu'il y a vécu pour s'installer dans une maison isolée face à la mer sur la côte australienne. Noyer son chagrin dans l'observation des baleines et l'alcool deviennent ses activités favorites. Son intégration est compliquée par l'histoire de la maison et de ses anciens occupants : les Wallace.

Les Wallace : le grand-père, chasseur de baleines, a épousé Beryl après son veuvage et celle-ci a vendu la maison à sa mort. Jimmy, son fils, propose des ballades pour observer les baleines aux touristes, comme une forme de résilience face aux massacres perpétrés par ses ancêtres. Jordi, pompiste, marginal qui ne s'est jamais remis du suicide de sa compagne, comment le pourrait-il ? Il n'a jamais compris son geste. Il est un soutien sans faille pour sa soeur, Callista.

Peu de temps après son arrivée, le chemin de Lex croise celui de Callista, artiste peintre, passionnée, vivant en marge du village. Ces deux là se reconnaissent, sans le savoir, dans leur tristesse et leur douleur.

Au delà de cette histoire d'amour compliquée, Karen Viggers dépeint un environnement sublimé par les baleines. Celles-ci tiennent un rôle prépondérant dans l'histoire ainsi que la vie des Wallace, typique de celle des chasseurs de baleines. S'ensuit une réflexion sur la dureté de la vie à l'époque où la chasse était réalisée par des hommes qui risquaient véritablement leur vie pour l'huile. Sur les réactions des hommes qui veulent les sauver à tous prix même lorsque la cause est perdue, comme lors de ce sauvetage improvisé, magnifiquement décrit, où l'issue est malheureusement inéluctable, où les hommes s'acharnent pourtant. Mais comment ne pas s'émouvoir de voir cet animal majestueux échoué et ne pas tout tenter pour sa survie.

C'est aussi l'histoire d'un couple naissant qui n'a pas suffisamment avancé dans le deuil pour savoir communiquer, se libérer du poids de la culpabilité. Suis-je responsable ou non ? Ce chemin de l'acceptation, sauront-ils le faire à temps, pour laisser s'épanouir cet amour naissant ?

Ce livre est plus qu'une histoire d'amour, c'est une ode à cette partie de l'Australie et aux mammifères marins qui longent les côtes tous les ans dans toute la beauté de la nature qu'elle soit calme ou déchaînée. Un voyage dépaysant à faire absolument !
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Après un drame familial très éprouvant, Lex Henderson quitte sa vie d'avant et part s'isoler à Wallaces Point, sur une partie sauvage de la côte australienne, battue par les vents et lieu de passage des baleines en migration. Peu à peu, Lex va devoir faire face aux habitants du village le plus proche et lier connaissance avec ses voisines, Mrs Brocklehurst et Sally, la maman de Sash et Evan, qui lui rappellent douloureusement son passé. Il rencontre aussi Callista Bennet, une jeune artiste peintre qui ne le laisse pas indifférent. Mais tous deux ont un passé douloureux derrière eux et sont désormais sur leurs gardes. le sauvetage périlleux d'une baleine échouée sur la plage réunit tout le village avec une solidarité remarquable. C'est peut-être l'occasion pour Lex de se dépasser et de trouver de nouvelles réponses en lui-même. Mais sa décision finale ne viendra-t-elle pas remettre en question le fragile équilibre qu'il commençait à bâtir autour de lui ?

C'est à l'occasion de la sortie de son dernier roman que j'ai découvert Karen Viggers et ses livres publiés antérieurement. J'ai eu envie de découvrir cet épais roman de plus de 400 pages car j'aime beaucoup les livres qui se passent au bord de la mer ou dans des îles. Ici, on est transporté dans un coin sauvage et typique de l'Australie, le dépaysement est total et réussi. Les deux personnages principaux, Lex et Callista, sont bien travaillés, Karen Viggers leur a donné la profondeur nécessaire pour qu'ils intéressent le lecteur. J'ai trouvé intéressantes les descriptions de l'environnement, de la flore et de la faune, notamment en ce qui concerne les baleines, sujet abondamment développé dans le livre, même si parfois pour moi il y an eu des longueurs, notamment pour le sauvetage de la baleine qui prend beaucoup de place à mon avis. On sent que l'auteur est passionné par son sujet, étant vétérinaire et qu'elle sait de quoi elle parle. le dénouement du roman m'a surprise, je ne m'attendais pas à une fin ouverte qui laisse peut-être envisager une suite à La maison des hautes falaises. J'aurais donc plaisir à découvrir d'autres livres de K. Viggers si j'en ai l'occasion car j'ai passé un moment agréable avec celui-ci.
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Karen Viggers et ses terres australes.
Quand je vois son nom, je sais que je vais voyager même si je ne mets jamais les pieds en Australie.
En effet, même si ce n'est pas la seule auteure de ce lointain pays qui nous fasse rêver et que je lis régulièrement, celle-ci est vraiment dans un thème précis : le premier en Tasmanie et la vie dans les phares, ici ce sont les baleines qui sont à l'honneur et j'avoue que parfois, les embruns sont là et le chant des baleines bien troublant.
Ceci dit, ne vous fiez pas à la 4ème de couverture car si je n'avais pas connu l'auteure, je n'aurais pas acquis ce livre.
On sait déjà que Lex et Callista vont tomber amoureux malgré leurs complexités respectives.
Et puis quand on commence la lecture, ils sont rapidement en scène alors que va t-il se passer pendant les 400 autres pages..
Comme je le disais, le voyage et l'étude des cétacés sont de la partie ainsi que bien sûr la vie des personnages entourant nos deux handicapés de la vie ce qui nous amène vers la fin sans parachutage.
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Ah ! Un livre de Karen Viggers!
C'est une évasion assurée vers l'Australie, et des descriptions à couper le souffle.
C'est l'assurance d'un voyage à la découverte de l'âme humaine, de ses souffrances et de sa quête d'amour.
C'est , ici, la rencontre entre deux êtres blessés, envahis de souvenirs et de désespoir.
Un beau livre, une écriture qui me touche.
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La rencontre de deux personnes blessées par la vie et qui doivent se "réparer" suite à un deuil et une séparation douloureuse.
Lex est un citadin, il s'est installé dans une maison isolée qui a appartenu à un chasseur de baleine, au milieu d'une nature sauvage, au bord de l'océan, et fait la découverte d'un environnement, d'une culture, et apprend à connaître ces animaux merveilleux. Il rencontre Callista dont l'histoire familiale est liée à sa maison.
Une invitation au voyage. Un roman émouvant. Un joli moment de lecture.
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Un bon livre sur le deuil, dans l'Australie côté mer, là où passent les baleines (depuis qu'elles ne sont plus chassées). Avec une fin "un peu trop", mais dans une vérité de vie derrière le stéréotype du gars qui fuit la grande ville pour un petit village "coin de bouseux", et avec une jolie écriture de la nature et des émotions, en plus d'un voyage aux antipodes.
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Après la mort de son bébé, Lex quitte Sydney pour acheter une maison à Merrigan, à la pointe de l'Australie. Là-bas, il fait la connaissance de Callista, une jeune peintre aussi blessée et abimée que lui. Entre eux deux va se nouer une relation aussi violente et hasardeuse que les vagues qui s'échouent sur les côtes de Merrigan.

Un magnifique roman sur l'amour et le deuil, le tout avec en toile de fond des paysages grandioses. Si le roman m'a captivé une grande partie des pages, j'ai trouvé la fin catastrophique. Elle est ennuyeuse et longue. Tout le passage sur le sauvetage de la baleine dure vraiment trop longtemps et ne fait pas avancer l'histoire. La fin est aussi désastreuse que le début est flamboyant. Pas vraiment une déception, mais ce n'est pas le coup de coeur auquel je m'attendais.
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La Maison des Hautes Falaises, c'est une escapade dans une petite communauté de bord de mer d'Australie, Merrigan, où tout le monde connait tout le monde, observe, épie, juge et soutient aussi. C'est là que Lex Henderson a acheté une maison et se réfugie après avoir été touché par le deuil. Au milieu des grenouilles de bénitiers, des baleines à bosses et des vaches Holstein, Lex renoue avec la vie, non sans mal. S'est-il échoué là ? va-t-il réussir à remonter à la surface ? le sort de Lex et des baleines du livre s'entrecroisent.

J'ai vraiment aimé l'évasion proposée par ce livre dans l'Australie profonde, loin de Sidney, avec ces belles descriptions de la côte, ses incursions dans le bush, ses têtes à têtes avec les baleines. Une belle écriture. Les personnages sont très bien croqués, réalistes, imparfaits. On a réellement la sensation d'apprendre à connaître petit à petit tout ce petit monde de Merrigan et on a un peu de peine à les quitter. Alors c'est sûr, la vie de cette communauté est très romanesque, plus que la moyenne, mais on ne boude pas son plaisir.

La partie 4 avec le sauvetage de baleine que j'ai trouvé un peu longue est - mûre réflexion faite - une belle métaphore. Et puis l'auteur est une vétérinaire, spécialiste de la faune sauvage, alors elle détaille, en connaissance de cause. C'est d'ailleurs la force du livre, ce n'est pas qu'une une romance, c'est le portrait d'une communauté rurale australienne, une ode à la nature, un débat sur la chasse à la baleine et le bien fondé des sauvetages.

Ecouté en livre audio.
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