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Citations sur Néachronical, tome 1 : Memento Mori (8)

Une forme diffuse s’épand par l’ouverture, drap noirâtre d’où rien n’émerge sinon le chaos. Elle file par vagues successives, brise le néant pour fondre sur moi. Elle m’enveloppe de sa froideur. J’aimerais crier, protester, rien ne vient sinon le silence absolu. Perte d’énergie, perte de repère, le vide, infâme trou noir d’où je puise mon seul réconfort.
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Trop tard, le véhicule s'arrête. Une minute passe, le temps de nous extraire de la voiture, moi et mon nouveau copain macchabée, de manière manu militari il faut bien l'avouer. Heureusement, leur compère plongé dans le rôle d'éclaireur me sert de matelas, juste retour des choses. Quelques secondes de plus, et nous voilà affublés d'une corde assez courte attachée à la taille, sur laquelle ces forcenés ont fixés de vieilles jantes de voiture. Mes coups d'oeil discrets me permette de jauger la situation, je n'ai pas longtemps à patienter avant d'entendre un plouf sonore briser l'ambiance nocturne. Le tatoué a terminé son existence au fond d'un étang. À présent, c'est mon tour. Je suis soulevée par les deux malfrats, transportée sur quelques mètres. Soudain...
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Je le maudis, je les maudis tous! Je ne souhaite qu'une chose, revenir de l'enfer pour les tourmenter à jamais. Evidemment, il ne s'agit que d'un rêve, un vœu irréalisable, mais qu'importe, il me permet de m'accrocher, de résister et de ne pas trop pleurer.
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Je joue la crâneuse, histoire de donner le change. J’ai toujours eu un caractère trempé – un sale tempérament, diront certains- m’affirmant même parfois dans une bagarre face aux garçons. Je ne suis pas du genre à pleurer devant un ongle cassé, des gifles, j’en ai reçues plus que ma dose, mais là, je dois l’avouer, je n’en mène pas large.
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Le tueur s'arrête face à une porte, l'ouvre et pousse la gamine à l'intérieur. Assis devant une console, Hercule scrute des écrans de contrôle, avant de s'en détourner pour offrir un de ces sourires dont Juliette abhorre la signification. Bezan s'approche de l'une des consoles, la numéro huit, et la pointe d'un doigt nerveux tout en aboyant :

- Petite conne, qu'est-ce que tu crois ? On te surveille depuis le début.

Effectivement, l'écran affiche l'intérieur de sa cellule, c'est-à-dire, un endroit humide, sombre, minable. Juliette comprend : pas une seconde elle n'a bénéficié de l'once d'une intimité, toujours observée, espionnée, épiée dans ses moindres gestes. La poigne de Bezan se fait plus sèche.
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Et il agrippe mon cou et serre, encore et encore. Les yeux révulsés, j'attends la mort avec impatience. Si je n'ai aucun courage pour me la donner, chaque jour qui passe, je l'appelle de mes vœux. Bezan ne pouvait pas me faire de plus beau présent.
Et je sombre...
Enfin le noir...
Enfin la liberté...
Un flash lumineux...
Un autre suivi d'une douleur dans la poitrine...
Je me sens aspirée vers ce monde de souffrances, impossible de m'y soustraire malgré mon envie de rester.
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Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent
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Enfin je me pose, sans cris autour de moi, sans plaintes, sans peur ni impressions morbides. Rien, sinon ce calme absolu dans lequel je me noie volontiers, l'attention rivée sur le paysage extérieur.
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