Vous avez déjà eu une envie subite et irrépressible de manger quelque chose de particulier, que ce soit une grosse religieuse au chocolat ou un énorme morceau de saucisson à l'aïl ?
Et bien, au début ça fait très envie alors on se précipite dessus, mais quand on en a mangé la moitié, ça n'a plus aussi bon goût mais vu qu'on a commencé, on finit quand même et à la fin, on a un peu mal au coeur et on n'a même pas la sensation de s'être réellement fait plaisir.
Pareil avec ce roman, la couverture et le titre m'ont fait de l'oeil au point que j'ai fait une pause dans le super polar que j'étais en train de lire pour entamer celui-ci, j'ai tourné les pages à toute vitesse et même pas deux heures après, je l'ai terminé, déçue et avec l'envie de retourner à une vraie bonne lecture.
Parce que même si l'histoire peut faire sourire, le style est d'une telle simplicité que ça nous laisse sur notre faim.
En gros, on a Sylvie, 45 ans, qui crève de solitude et a donc prévu de se suicider à Noël. Mais pour être bien sûre de son choix, elle va voir un psy qui lui donne des exercices à faire…pas besoin d'être médium pour deviner qu'elle va reprendre goût à la vie de façon peu conventionnelle.
Certaines scènes font sourire mais l'ensemble est très attendu et l'écriture est d'une platitude extrême.
Sur le même thème mais carrément mieux écrit et en beaucoup plus drôle, je vous conseille «
Sheila Levine est morte et vit à New York » de
Gail Parent.