Dans cette bande dessinée nous suivons le quotidien de Gerda, pensionnaire d'une maison de retraite qui se remémore sa vie d'avant. Des moments heureux aux moments tristes, de la petite fille timide passionnée de sciences à la jeune femme amoureuse puis déçue. Une vie qui semble banale et unique à la fois.
Les allers et venues entre son présent et ses souvenirs offrent une réflexion sur la vie, ces tracas qui nous prennent tant la tête alors qu'en réalité, à l'échelle du temps, nous sommes si peu de choses. Et si elles nous paraît souvent longue, la vie est pourtant bien courte...
Un album très sobre et tout en retenu à travers le texte comme dans les lignes vaporeuses du graphisme.
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Il y a des bds qui ne vaut mieux pas lire quand on n'est pas très bien après par exemple une dure journée de travail. Elle parle de la vie qui passe et surtout de la vieillesse qui nous prend notre vitalité dans une lente agonie.
On suit le parcours d'une jeune physicienne qui va connaître certains déboires mais également une passion pour la physique. On a du mal à croire que c'est la même femme que l'on retrouve dans cette déchéance d'une maison de retraite. Cela fait vraiment du mal au coeur. C'est également un avertissement sur le sens de la vie.
C'est assez triste comme lecture. Il vaut mieux être averti.
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Sublimé par les aquarelles de la dessinatrice berlinoise Barbara Yelin, ce portrait de femme, brillante et inventive, nous pose à tous des questions vertigineuses: sommes-nous là pour créer? Aime-t-on suffisamment? Et le jour venu, saurons-nous répondre «oui, j’ai été heureux»?
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Avec leur histoire somme toute très humble, les auteurs parviennent à un résultat qui fond d’une manière assez remarquable la poésie légère des mots et du dessin.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Cet album magnifique et impressionniste, au trait jeté sur le papier comme une esquisse, et travaillé à l'aquarelle, impose son double tempo : un scénario en allers et retours parfois presque confondus (Gerda est en maison de retraite et se souvient), un dessin pleine page, sans cadre, ou, au contraire, précisément mis en cases.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lorsque la tristesse nous envahit, les poètes nous interpellent pour nous apaiser, car la poésie est la seule vérité qui ne blesse pas l'esprit.
Quand on y sera, mes 85 ans (arrondis) feront à peu près 0,0000002% de l'existence totale de la Terre.
Thomas von Steinaecker - La défense du paradis