Suite et fin de ce nouveau diptyque construit autour d'une intrigue classique, mais bien menée et approfondissant le côté personnel d'un héros qui en avait grandement besoin.
Grâce à un flashback, ce huitième tome va revenir sur la première rencontre entre Larry B Max et son pire ennemi, Johnny Madsen, ainsi que sur sa première confrontation avec Kate Absynth, héroïne d'un film («Hello Paradise») dont elle utilisera ironiquement le nom pour former le pseudo de Gloria Paradise.
Afin de se venger d'un passé qui le rattrape depuis quatre tomes, Larry B Max compte bien lever le voile sur les plans de la Eastern Garden Oil, cette boîte bidon qui cherche à tirer profit d'un contrat juteux sur un pipeline de la mer noire devant servir d'alternatif à la dépendance du pétrole saoudien.
Graphiquement, j'ai trouvé ce diptyque moins réussi que le précédent au niveau des décors et d'une colorisation trop jaunâtre.
Bref, un nouveau diptyque plutôt concluant, mais l'on est tout de même curieux de voir sur quel pied
Desberg va danser dans le tome suivant, maintenant qu'une grande partie du passé de Larry semble exploité ........, les auteurs prolifiques étant souvent attendus de pied ferme par un lectorat ayant soif de qualité au milieu de toute cette quantité.