C'est à regret que j'ai quitté ces personnages…
Je me suis plongée dans cette histoire sans rien en savoir, prête à tout découvrir. Mais je ne m'attendais pas à une claque aussi agréable !
Que dire (et que ne pas dire !) pour vous donner envie de lire sans déflorer ce titre ?
Tout simplement que c'est une histoire de famille et de secrets, de fantômes et de magie, de sororité et de rivalité. Une histoire qui sent la pluie et le soleil, qui vous donnera envie de déguster votre prochaine tasse de thé les yeux fermés, qui vous fera entendre les cigales et respirer l'air de la montagne.
Dans ces pages, il y a un rythme, une musique, une poésie qui évoque à la fois les paysages sauvages des Alpes, solitaires, humides et rudes ; le fourmillement de la côte, son béton, ses monuments, ses touristes ; mais aussi le vent du désert, rugueux et impitoyable. Vous trouverez mille parfums de thé soigneusement sélectionnés, une magie subtile et sans artifice, des personnages attachants, hauts en couleur, une mère toxique, deux filles qui se reconstruisent.
C'est à la fois beaucoup et fort peu. Tout ce que je peux dire de plus, c'est que l'écriture de Chris Vuklisevik m'a rappelé celle de
Carole Martinez. Qu'il y a eu certes quelques longueurs en cours de route, mais qu'elles m'ont aussi permis de ralentir, de prendre le temps.
La dernière page est tournée et je n'arrive pas à croire que je ne reverrai plus Egonia et Félicité. J'ai eu la sensation de partager beaucoup avec elles.
En bref : j'ai aimé ce voyage et je veux lire d'autres livres de cette autrice.