Ash house

J'ai fini un livre étrange. Voilà ce par quoi je voudrais commencer ma critique de ce roman jeunesse. Que ça soit le résumé, la couverture et le contenu.. tout nous emmène dans un univers bizarre, hypnotique et sombre. On n'y comprend rien au départ avec ce système d'Obligeance, on s'attache aux enfants même s'ils sont isolés, perdus et solidaires entre eux. On continue à être terriblement perplexe vu qu'on s'attend à ce que nos lanternes s'éclairent mais au bout de 300 pages, la véritable histoire serait-elle la plus raisonnable ? Alors je suis mitigée vis-à-vis de cette lecture atypique sans fin claire où le voile n'est pas tout à fait levé.

Sol, vas arriver dans une sorte de pensionnat pour adolescents suite à l'incapacité de la médecine actuelle à soulager ses douleurs dorsales. Les jeunes qui vont l'accueillir sont sur la réserve au début sauf Dom. Les enfants sont assez spéciaux. Ce roman fonctionne avec une double voix : Sol et Dom.

Le directeur de cette pension - aux murs fait de cendre - est absent depuis 3 ans déjà, mais parfois un docteur vient. le premier est adoré des enfants, mais le second est détesté ! le directeur téléphone de temps en temps, dans un rythme régulier.

Mais pourquoi les enfants restent dans un lieu délimité par un simple fils mis dans les arbres, ce dernier servant de "clôture" ? Pourquoi acceptent ils tout ce que le directeur dit ?

Vous l'aurez compris, les enfants sont seuls dans la maison de cendres. Mais tout est ordonné, ils suivent les règles naturellement et font attention aux obligeances. Les enfants possèdent un nouveau prénom "solitude, Concorde.." quand ils arrivent. Ils oublient au fur et à mesure leur vie passée. Mais pourquoi ?

J'ai adoré l'univers créé et j'ai tout de même bien apprécié ma lecture. J'ai lu le roman en deux fois, c'est pour dire. Toutefois, je trouve qu'il est mal exploité, rien n'est utilisé à son maximum et les scénarios forment une boucle sans fin. Ce qui est génial devient plus banal après deux ou trois fois.

Je reste sur ma faim à la fin de ce roman, existe-t-il une suite ? Car sincèrement, cette fin n'en est pas une 😅 ou alors il faudrait prendre plus terre-à-terre ce qui est dit dans le dernier échange entre sol et un adulte ?

Un roman super déroutant !
C'est plus un roman d'ambiance avec une étrange maison où vit une sorte de communauté d'enfants quasi livrés à eux-mêmes. Il y a beaucoup de règles établis par « le directeur », absent mais qui les contactent chaque jour par téléphone. Il cessera le jour de l'arrivée de Sol, un jeune garçon persuadé de venir dans une clinique de la dernière chance pour soigner son dos. Celui-ci ne comprend pas où il est tombé et nous non plus !!! C'est dommage car il y a plein de bonnes idées et l'atmosphère crée est intrigante mais il m'a clairement manqué quelque chose…

Solitude dit Sol entre à Ash House où il doit vivre avec une quinzaine de garçons et de filles, Freedom dit Dom, Wisdom, Concord, Merit, Justice, Happiness, Temperance, Libby, Liberty, Sincerity, Honesty, Amity, Reason, Calm, Joy, Patience, Prudence, Amitié, Calme, Charity, Concorde, Diligence, Delight, Grâce, Earnest, Mercy, Persistance, Constance, Luck, Resolve, Love, Calm. Il vient dans cette maison de cendres afin d'être soigné de douleurs fulgurantes dans le dos diagnostiquées dans le monde extérieur comme un syndrome de sensibilité centrale, un syndrome douloureux régional complexe ou encore un syndrome de fatigue chronique. Ses camarades ont grandi dans cette maison sous l'oeil bienveillant du directeur qui a disparu depuis trois ans quand l'une des pensionnaires, Clem est morte des suites d'une prescription de psychotropes. Dom essaie de prévenir Sol du danger que représente le médecin qui intervient à Ash House mais Sol a tant de douleurs qu'il accepte l'opération chirurgicale que lui propose le Docteur.

Nous pouvions nous attendre à un roman horrifique décrivant la vie quotidienne d'enfants enfermés dans une maison magique dans laquelle circule une énergie particulière constituée de cendres et l'arrivée du maléfique Docteur commence à créer un léger suspense d'autant qu'il est fou et dangereux et élève trois créatures extraordinaires, des Shucks qui aiment beaucoup la chair fraîche. Malheureusement, l'histoire n'avance guère, ce sont trois cents pages de description de cette maison étrange et des règles de vie imposées aux enfants, règles appelées obligeances qui visent à contraindre les pensionnaires à une vie calme, réglée et soumise. La bataille finale n'apporte pas l'apothéose attendue. Il reste donc une énorme frustration à la lecture de ce roman.

C'était une bonne lecture pas aussi bien que je pensais. je pense qu'avec la cover, je me suis imaginée vraiment beaucoup de choses et au final, certaines scènes trainaient en longueur, les personnages du moins certains d'entre eux ont fini par m'agacer, ce fut au final une lecture moyenne. Et ce fin qui nous laisse sur notre faim

En voyant la couverture je me suis dit que c'était un livre pour moi et que j'allais avoir peur. Puis en terminant ma lecture, je me suis demandé si j'avais aimé ou pas et surtout, si j'ai bien compris ou non.

Je ne peux rien reprocher à l'écriture qui est fluide. L'ambiance est lugubre, creepy et intrigante. Dès le début, on est porté par le livre et tout le mystère qui l'entoure. On est même perdu. Mais c'est long. Très long... En 300 pages il ne se passe pas grand chose, si bien que j'ai failli décrocher plusieurs fois. Avec tout le suspense qui plane je me suis dit que la fin va être terrible, et bien non je suis restée sur ma faim.

C'est un air de Miss Peregrine mais pour moi qui semble bâclé. Dommage, il y avait matière à. Même si il y a de l'intrigue et quelques rebondissements qu'on ne prévoit pas, ça reste tout même plat. Finir un livre avec un si gros suspense laisse peut-être à penser qu'il y a un tome 2 de prévu ? Quoi qu'il en soit on reste dans le flou et c'est assez énervant.

Vous l'aurez compris, pour moi Ash House n'est pas vraiment une réussite et mérite tout juste la moyenne.

Celui qui s'appellera Sol et oubliera son identité est envoyé à Ash House pour soigner son dos, lui que personne ne semble en mesure d'aider dans cet hôpital qu'il connaît trop bien. Il arrive dans cet étrange orphelinat à l'ambiance évoquant celle du roman Miss Peregrine, où la maison semble dotée de vie propre, à l'ambiance pesante et sombre où la lumière se noircit des cendres qui tombent du ciel. de nombreux enfants y vivent sous la houlette du Directeur absent depuis plusieurs jours ou mois, ne sait-on...
Mais le voilà de retour. Il décide d'opérer Sol mais cela se passe très mal. Sol perd l'usage de ses jambes et délire sur son lit au fond du dortoir.
Un roman d'ambiance lourde et pesante où on ne cesse de se poser des questions et d'interpréter les signes pour au final, décider nous-même du sens à donner à cette histoire cruelle. Une fin très, très ouverte que le jeune public, destinataire du roman, risque de ne pas apprécier.

Ash House fera parti de ces livres qui me laisseront mitigé•e. J'ai à la fois adoré et en même temps je suis vraiment perplexe. Dès le premier chapitre, l'intrigue est lancée et impossible de s'en détacher. le récit à double voix entre Sol et Dom, permet de s'attacher aussi bien à l'un qu'à l'autre, malgré leurs différences factuelles.

Le rythme, l'histoire, l'ambiance permettent de rendre cette lecture agréable. Moi qui ne suis pas habitué•e à ce genre de roman, j'ai vraiment eu dû mal à décrocher des chapitres qui s'enchaînaient facilement. Soit le chapitre se terminait bien et l'envie de savoir qu'elle est la prochaine péripétie arrivante était trop forte pour refermer le livre, soit un énorme cliffhanger obligeait à poursuivre.

Cependant, de nombreux mystères sont dispersés au cours des chapitres mais sont soit laissés en suspens à l'imaginaire du lecteur/de la lectrice, soit sont révélés très tardivement ce qui atténue l'engouement donné à cette partie de l'histoire. Les révélations sont parfois cachées par des ellipses, des indices sur lesquelles le narrateur ne revient jamais, etc...

Peut-être n'est-ce que moi, mais je déteste quand les films ou les livres laissent le•a spectateur•trice dénouer la réalité ou la fiction de l'histoire. J'ai besoin de réponses claires, je veux que ce soit l'auteur•trice qui invente pour moi ! Libra energy certes, mais j'aime quand c'est oui ou non, je hais les peut-être !

Vous savez comme je déteste les éditeurs (et Casterman le font beaucoup) qui font des liens entre leur livre et un gros succès, mais ici je dois avouer que l'ambiance de Miss Peregrine et les enfants particuliers se retrouve bien dans Ash House. C'est dans la description de la maison constituée de cendres et sa lumière singulière, c'est dans les règles établies, la morale qui règne et la touche de fantastique donnée par les shucks, des bêtes qui adorent la chair humaine et servent de menace constante.
Lien : http://sophielit.ca/critique..

Ash house
Il a toujours mal au dos, les médecins ne savent plus l'aider. Un soir, un homme se présente dans sa chambre et lui propose de partir dans un centre qui pourra l'aider. Sur place, il découvre d'autres enfants mais aucun adulte. Comment il s'appelle ? Il ne sait plus, ici, il sera solitude, Sol. Chacun d'entre eux porte un nom d'obligeance et ils suivent à la lettre un programme désuet. Ils ne connaissent rien du monde extérieur. Et si le danger venait plutôt de l'intérieur ?
Je ne sais pas dire si j'ai aimé ou pas. Je suis passée par tellement de phases différentes : de l'incompréhension parfois, de l'inachevé, des traits de génie avec des retournements de situation que je n'avais absolument pas vu venir et cette fin (en est-ce une ? Un tome 2?). Je peux juste dire que ça se lit très vite et que c'est très bien écrit. Je n'ai malheureusement pas les réponses à mes questions pragmatiques...