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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman dans la plus pure tradition des chroniques américaines du siècle dernier.
Un petit village collé à la frontière du Tennessee, des tourtes aux pêches odorantes, du pain de maïs tartiné de mélasse, des ressources qu'il faut arracher à la terre pour affronter l'hiver rigoureux et bien sûr, la ségrégation qui continue de gronder sous une surface en apparence paisible.
Rien de bien nouveau à vrai dire.
Pas aussi poignant que "l'histoire De Bone", moins émouvant que "les beignets de tomates vertes", une narration néanmoins fluide et des personnages hauts en couleur qui sont, chacun à leur manière, des petits héros du quotidien.
Une fin inattendue qui prendrait presque des allures de thriller.
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A travers le destin d'Olivia Harker, Carolyn D. Wall nous raconte le destin d'une petite ville du Kentucky, Aurora, dans les années 1930. Or, non seulement la vie est très dure dans les campagnes américaines dans ces années-là, mais elle est également très violente, car il y règne le racisme le plus terrifiant.
Olivia y vit avec sa mère, Ida, qui semble avoir sombré dans la folie , et elle y élève son petit fils, William, que sa fille lui a confié avant de disparaître sans laisser d'adresse. Les seuls amis d'Olivia sont les noirs de cette communauté.
C'est un roman américain typique, plutôt bien écrit et bien construit, avec de belles histoires d'amour, d'amitié et de haine aussi. Les scènes de violence rappellent s'il en est besoin, l'extrême cruauté avec laquelle ont été traités les noirs américains.La fin arrive dans un suspense auquel on ne s'attend pas.
Donc ce fut un bon moment de lecture.
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La mort elle-même peut être un mensonge. Voila ce que va apprendre Olivia, épicière. En voulant empêcher le massacre de loups hérités de son grand-père, elle va secouer un nid de frelons. Et ceux-la ne dorment jamais, même en hiver.
L'Amérique pauvre, profonde et ségrégationniste dans toute sa splendeur. Il y a heureusement des résistants ; qui le payent. Mais qui gagnent (comme dans toute fiction US. Ou presque). Les personnages principaux ne m'ont pas entièrement convaincus, je leur ai préféré les secondaires, les noirs. Malgré tout , on fini par se prendre d'amitié pour Olivia, dépassée par les événements et les secrets qu'elle est censée détenir. Qui met du temps à ouvrir les yeux et à comprendre.
L'intrigue est assez classique, avec de vrais méchants et de vrais gentils.
Le style est agréable. Même si le roman n'est pas inoubliable, le lecteur passe un bon moment.
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Kentucky, années 30 :Olivia Hacker élève son petit-fils William et s'occupe bon gré mal gré de sa mère Ida. Dans un pays où le KKK a fait des ravages, le racisme n'est pas mort. Toute la première partie (la plus longue) laisse pressentir le drame qui se joue dans la seconde . Les "indices " sont nombreux (trop) si bien que l'effet de surprise du dénouement est manqué.
Il reste néanmoins une belle évocation des années qui ont suivi la Grande Dépression, dans des chapitres courts qui accompagneraient superbement les photos de Dorothea Lange.
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Kentucky, premières décennies du XXe siècle. Une famille d'épiciers, quatre générations : Ida qui a sombré dans la folie après son accouchement, Olivia la narratrice, sa fille Pauline, le petit-fils William. Peu d'hommes dans cet univers. Les relations mère-fille sont conflictuelles, houleuses, haineuses même. Privées de tendresse et de communication avec leur maman, Olivia puis Pauline se consolent dans des bras masculins à l'adolescence... Elles se retrouvent enceintes tôt, trop jeunes pour savoir élever un bébé, pour en avoir envie, d'autant qu'elles ignorent ce qu'est l'amour maternel. Une grande tendresse unit en revanche Olivia à son père, puis à son petit-fils William.

Une jolie histoire, calme, moins dépaysante que je ne l'attendais. le contexte socio-historique américain n'est pas particulièrement présent, tout au moins sur la première partie (les trois premiers quarts, en l'occurrence). Un peu de nature-writing : les passages concernant loups et chasseurs m'ont rappelé 'Julius Winsome', ouvrage qui m'avait particulièrement ennuyée, mais ouf, ils sont brefs ici ! Un "mystère" évoqué en quatrième de couv est révélé quasi ex nihilo dans le dernier quart. Artificiellement entretenu, il ne surprend guère, mais paradoxalement, on demeure étonné que la narratrice ne se soit aperçu de rien avant, concernant les victimes.

Un beau récit qui m'a plu malgré ces bémols, j'ai pensé de loin à des livres aussi différents que 'Mississippi', 'Ne tirez pas sur l'oiseau-moqueur', 'Seul le silence', 'La noce d'Anna' en le découvrant... de quoi réfléchir sur les relations mère-fille, père-fille, sur les obstacles dans les relations amoureuses (famille, orgueil), et sur la ségrégation raciale persistante aux Etats-Unis longtemps après l'abolition de l'esclavage.

Lien : http://www.canelkiwi.com/arc..
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J'ai beaucoup aimé ce roman et son héroïne qui combat le racisme violent pour sauver ses amis noirs et découvrir le passé de son père disparu.
C'est une peinture de l'Amérique des années 30 inculte et sordide, mais les personnages sont denses, et l'intrigue un peu lente à démarrer finit en beauté.
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