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3,95

sur 126 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Fresque historique d'aventures et de désir de vengeance face à l'injustice de certains.

Style énergique plein de force rendant la lecture des cinq cents pages totalement digeste.

De rebondissements en batailles d'honneur et de conquête, une certaine genèse s'inscrit en fond.

Lecture ou relecture à faire sans hésitations pour se mettre dans les pas de cette société de guerres et de paix où sang et honneur rivalisent.
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Alors je vais être honnête sans mes deux chalenges en cours je n'aurais pas ouvert Ben Hur. Car quand je pense Péplum (personnellement je préfère regarder en au cinéma), je pense à Gladiateur, Pompéi, Troie, Alexandre et tout le reste. Et franchement déjà dans les films on a du mal avec les termes de l'époque alors je me suis dit en livre et bien ce n'est pas gagné ma cocotte.
ET bien contre toute attente j'ai vraiment aimé l'histoire de Ben Hur ! Quoi dire d'abord et bien j'étais complétement ignorante de son aventure et surtout de sa rencontre avec le Messie et ce qu'il a apporté à la religion Chrétienne. Ayant lu la Bible, je vous avouerais que j'ai pris du plaisir à revivre certains passages du Christ.
Alors parlons de Mr Lewis Wallace. J'ai bien compris que cette version que j'ai lu est la plus condensé mais je vais être curieuse et aller à le recherche du vrai roman en entier. Ça m'est complétement égal car je veux vraiment approfondir le personnage de Ben Hur et sa marque indélébile sur la religion Chrétienne.
Ben Hur avant d'être un guerrier et un coureur de Char (je ne sais pas comment cela se dit) est un homme humble et ouvert au monde qu'il l'entoure, reconnaissant, aimant, honnête. Sa quête de vengeance envers son amour d'enfance sera faite avec la plus grande dignité. Oublions les barbares, lui se mesura à la plus grande peur de son ennemi.
Et l'entourage loyale de Ben Hur vous émouvra au plus profond de votre âme : le sacrifice d'une mère, la vérité sur un héritage non mérité, l'amour loyale et inconditionnel d'une femme, la bravoure de ses proches amis et il faut bien le dire l'avarice de certains personnages qui seront récompensés à leur juste valeur.
Ben Hur homme de pouvoir et conquérant (dans le bon sens du terme) vous embarque dans sa vie faite d'amour mais aussi d'esclavage, de dignité et de bonne étoile.
Je suis heureuse d'avoir pu faire connaissance de ce Ben Hur là et non celui qu'on met en avant sur les affiches de cinéma. Une très belle découverte et surtout une agréable surprise. Bon je le reconnais parfois c'est compliqué à lire, faut que les mots et les tournures de phrases arrivent jusqu'au cerveau mais au s'en fout au final c'est un délice à lire. Merci les challenges pour nous pousser à lire autre chose et nous sortir de notre zone de confort.
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Envie de relire ce grand classique juste après la sortie du film "Ben Hur", un remake de l'incontournable péplum de William Wyler, avec Charlton Heston.
Grandeur et décadence d'une famille aristocrate de Judée, sous le règne de l'empereur Tibère.
La vie de Judah Ben Hur s'inscrit en parallèle à celle de Jésus, le Messie dont les Juifs avaient prédit la venue. Réunis par leur origine (la Judée), leur force morale, leur résistance à l'adversité et à la souffrance, leur sens de la justice, Judah et Jésus se croisent dans le récit, sans pour autant vivre une histoire commune.
Judah Ben Hur est le héros de cette histoire. Son parcours, fait de grandeur et de décadence, puis de revanche, pourrait être celui d'un héros balzacien. D'autant que la trame narrative s'appuie sur un contexte social extrêmement prégnant (l'un des avantages du livre par rapport aux adaptations cinématographiques) : la Judée est à bout, bafouée par Rome toute puissante et méprisante à l'égard de ce peuple qui vit replié sur ses valeurs. La révolte du peuple juif semble proche.
Parallèlement à ce contexte social, se dessine la montée du christianisme, avec l'avènement du Christ que les prophètes avaient prédit.
La lecture de ce roman historique m'a captivée. L'Orient et ses splendeurs du Ier siècle sont très bien décrits. On retrouve aussi, bien sûr, la ferveur du peuple juif, la grandeur et l'insolence de Rome face à ces petits peuples méprisés, on pressent déjà la chute de cet immense empire qui n'aura pas su créer le lien entre cette mosaïque ethnique : une histoire qui nous plonge dans le XXème siècle.
Je recommande la relecture de ce livre aux nostalgiques du péplum , à ceux qui méditent sur les excès de l'Empire romain, et à ceux qui mesurent les effets du colonialisme.
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Tout d'abord, je remercie Babelio et Archipoche pour l'envoi du livre au travers de la Masse Critique.

A mon grand étonnement, tout commence par notre introduction aux Rois mages qui se rencontrent pour aller accueillir au monde LE nouveau-né : le Christ qui est arrivé parmi les Hommes. S'ensuit une description de l'environnement de l'époque qui est fort agréable à lire et à imaginer, avec un style léché et très détaillé. Ce type de description sera récurrent pour tous les environnements mentionnés au cours de l'histoire, rendant parfois la lecture un peu lourde, mais nous plongeant aisément dans l'univers de l'époque très bien retranscrit.

On s'oriente ensuite vingt ans plus tard, à la rencontre de Judah (Ben Hur – notre protagoniste) et Messala, deux amis d'enfance qui se revoient après une longue séparation et qui ne s'entendent plus. Judah trouve Messala fort changé et n'est plus l'ami qu'il était avant. Ce dernier trahira la confiance de Judah, ce qui entrainera le reste de l'histoire. On peut dire que cet événement n'est que la première étape de sa grande destinée...
S'ensuit une rencontre bienheureuse qui nous permettra de suivre Ben Hur dans son périple à la recherche de sa mère et de sa soeur, déshonorées par « sa faute », et dans sa quête de vengeance, le tout se déroulant parallèlement à la naissance du christianisme ; l'histoire du Christ et celle de Judah se croisant et s'entremêlant à plusieurs reprises au cours du récit.

J'avoue ne jamais avoir vu le film éponyme, et je fus donc surpris par les premiers chapitres ; j'avoue même avoir été un brin dérouté dans les premières pages. Effectivement, je m'attendais à une histoire centrée sur l'Antiquité, une espèce de fresque romaine aux thèmes d'esclavage et de gladiature : une espèce de Spartacus en somme ; et voilà que le roman commence par un fait totalement hors de ce que j'imaginais : la naissance du Christ. le fait de débuter par un événement totalement hors de mon attente m'a un peu étonné au départ (sans toutefois me faire déprécier l'écrit), mais les pages s'écoulant entre mes doigts m'ont fait largement apprécier le récit, sa construction et ce qui l'entoure. Et tout au long du livre, on se sent comme dans les coulisses des débuts du christianisme.

Certes, le style d'écriture datant de 1880 fait un peu vieillot par moments (en comparaison avec la littérature actuelle parfois un peu trop simpliste), mais il est d'une excellente qualité et fort agréable à lire ; il m'a rappelé certains livres que je lisais étant enfant : un vrai régal. le narrateur se permet des comparaisons avec sa contemporanéité (bateaux à vapeur) ou des allusions à des événements qui se dérouleront après l'époque du récit (infamie de Séjan), donnant parfois l'illusion d'un essai historique. J'ai donc grandement apprécié le style poétique et vraiment très bien écrit de l'ouvrage qui me fait comprendre son succès.

Concernant le contenu, on ressent dans la trame l'influence du « Comte de Monte-Cristo » d'Alexandre Dumas : un personnage devenu immensément riche qui part en quête de sa vengeance après avoir été la cible d'une manipulation. Toutefois, on fait assez facilement abstraction de cette comparaison au profit de l'histoire et du contexte qui nous emportent au travers des pages et qui nous absorbent avec facilité. On s'attache aisément à notre protagoniste et on partage volontiers ses peines et ses joies, on ressent naturellement sa dévotion et sa rancoeur à l'encontre de l'être arrogant qu'est Messala.
J'ai, pour ma part, ressenti énormément d'excitation lors de la préparation de la course de chars, lorsque les paris se mettent en place tandis que les chevaux sont entraînés par un Ben Hur sûr de lui... Il n'y a rien de plus jubilant que de voir le plan se construire au fur et à mesure des lignes.

Amateurs de fresques historiques, d'Antiquité, de récits de vengeance ou tout simplement fans du film, ce livre est fait pour vous. Un excellent ouvrage qu'on ne peut que conseiller malgré un niveau d'écriture élevé : les jeunes peu habitués à ce type de littérature auront peut-être du mal.

Alors prenez votre char et rendez-vous en librairie !

Hiroyuko.
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La Judée vit sous le joug romain. Bien que Jérusalem aie un roi de la dynastie hérodienne, ce dernier n'est que l'homme de paille des occupants, et la contrée est de facto administrée par une succession de procurateurs, fonctionnaires romains cupides et sans scrupule, ce qui alimente les troubles et l'acrimonie des Juifs. Alors, lorsque Valerius Gratus, le nouvel administrateur en date, défile sous les toits de la Ville Sainte en grande pompe, pour prendre ses fonctions, et que le jeune noble Juda, fils de Hur, se penchant à sa terrasse pour observer le convoi militaire, fait dégringoler accidentellement une tuile qui vient frapper au chef le procurateur, c'est une émeute qui se déclenche, très vite réprimée dans le sang. le romain prend prétexte de cet événement pour s'accaparer les possessions de la famille de Ben-Hur, mettant sous séquestre sa maison, disposant de sa famille et envoyant l'ardent jeune homme aux galères. Cette décision inique de spoliation ne fait que renforcer la haine de Juda pour Rome, et qui, comme tout le peuple attend la venue du Messie, le nouveau David, roi des Juifs et homme de guerre qui boutera le romain hors de la Judée. L'histoire et les textes nous montrent que le roi que les prophètes antiques annonçaient ne correspondait pas vraiment à l'image que se faisait la population en quête de libérateur. 

Ben-Hur s'ouvre sur la fastidieuse narration, qui donne vraiment le ton de ce que sera la suite du récit, de l'épisode des Rois Mages et s'achève plus ou moins sur la Passion du Rédempteur. Mais toute l'économie du récit semble converger vers un point d'orgue, la fameuse course de chars immortalisée par Hollywood. On appréciera l'évocation de la puissance et des charmes de la cité antique d'Antioche. Reconnaissons que le livre est un roman d'aventures historiques plutôt convenu, à la lecture quelque peu indigeste, aggravée par la typographie ridiculement lilliputienne d'un exemplaire d'occasion de l'édition presse pocket des années 80. Pour une oeuvre de 1880, dans une traduction française de 1917, on aurait été en droit d'attendre une langue plus élégante, rehaussée par quelques archaïsmes savoureux, nenni, le style est d'une sécheresse digne des plaines désertiques de Judée. Pire encore, l'ensemble pêche par sa maladresse, certaines analogies employées sont clairement anachroniques; au final c'est difficilement tolérable pour le lecteur d'aujourd'hui. Une fois n'est pas coutume, on peut dire que l'adaptation cinématographique grandiose de William Wyler de 1959 à fait bien plus que rendre justice à cet opus. Une franche déception. 
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Belle histoire, roman historique, malgré quelques anachronismes qui ont été repérés par Alfaric (voir sa critique).
Le titre en entier est : "Ben-Hur : un récit du Christ"
C'est l'histoire d'un homme Judah Ben-Hur, qui tentera de se venger suite à un accident provoqué involontairement par sa soeur Tirzah, et dont sa mère et sa soeur en paieront les conséquences..ainsi que Judah.
Judah à travers ses épreuves, rencontrera Jésus-Christ qui jouera un rôle majeur, bien qu'il est aperçu deux fois par Judah, car Judah cherche avant tout, à se venger sur Messala, son ami d'enfance, car celui-ci l'a mené aux galères tandis que sa mère et sa soeur sont en prison.
À lire, une histoire de vengeance puis de pardon..

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Si Ben-Hur est d'abord l'histoire d'une injustice puis celle d'une vengeance, c'est aussi l'histoire du Christ. C'est d'ailleurs le sous-titre du roman.

Tout commence donc par une injustice. Ben-Hur, à tort dépossédé de ses biens et séparé de sa famille, est envoyé aux galères. S'ensuit la vengeance, quand il revient et que tout le monde le croit mort. Mais, encore une fois, c'est aussi l'histoire du Christ. En fait, pour être précis, c'est même par là que ça commence, le roman s'ouvrant sur l'arrivée des Rois Mages à Bethléem pour la naissance du messie. Alors, dès les premières pages, dès le portrait de ces personnages, on réalise que ce ne sera pas un péplum basique et qu'il ira bien plus loin qu'une course de chars.

La suite sur mon blog :
Lien : http://touchezmonblog.blogsp..
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passant de son palais, aux galère romaines, Ben Hur nous fait voyager des sables de Judée au Colisée de Rome . Son éveil au christianisme restera sa plus grande et plus belle victoire victoire. À lire sans modération.
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Le paragraphe qu'on ne peut s'empêcher de lire différemment en 2015 : "Vers trois heures, style moderne, le programme était exécuté, à l'exception des courses de char, qui devaient commencer après un entracte, dont la plupart des spectateurs profitèrent pour aller apaiser leur faim dans les nombreuses échoppes installées autour du cirque. Ceux qui préféraient rester à leur place bâillaient, causaient, consultaient leurs tablettes : ils se divisaient en deux classes, celles des gagnants et celle des mécontents, c'est-à-dire des perdants".
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Je ne connaissais pas grand chose de Ben-Hur, mise à part le film.

Il s'agit d'un roman d'aventure avec de l'actions, des courses de chars, de la politique, prenant l'Antiquité et la vie du Christ comme fil rouge.

Ce roman se lit aussi bien qu'un roman plus moderne et Ben-Hur est un grands héros de la littérature. Il est beau, fort, il aime sa famille, il est loyal avec ses amis, il respecte les femmes, et il est courageux. Les autres personnages sont eux également bien développé.
L'auteur décrit très bien la vie de l'époque et on se voit tout de suite plongé dans les décors, que ce soit en Israël ou en mer.

Une très belle lecture, avec des tas de références au Christ, des batailles, de la politique. Je vous le conseil.
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