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Lizzie Laroye (Traducteur)2.75/5   4 notes
Résumé :
La porte aux sept serrures : Dick Martin quitte Scotland Yard car il a fait un héritage. Lors de sa dernière mission, il rencontre la jeune bibliothécaire Sybille Lansdown qui a le don de le mettre à son désavantage. Hélas, il a accepté de partir à la poursuite du jeune et insaisissable lord Selford. Dès lors il va entrer de plain pied dans les mystères de la Porte aux sept serrures.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dick Martin est un jeune inspecteur de police respecté. En enquêtant sur un banal vol de livre dans une bibliothèque, il croise Sybille Landsdown et tombe sous son charme. Voilà qu'une autre affaire se présente, dans laquelle il aura l'occasion de recroiser la jeune femme. Vous l'aurez deviné, il s'agit de trouver ce qui se cache derrière la porte du titre.

L'auteur semble s'être inspiré du Frankenstein de Mary Shelley (version définitive en 1831) pour la thématique, et de Conan Doyle pour le ton. La lecture est agréable, mais l'histoire est construite à partir de trop de coïncidences à mon goût. Malgré le suspense, il n'y a pas de réelle surprise à l'arrivée.

Livre trouvé dans une boîte à livres, et replacé dans une autre.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Le jeune homme revint lentement vers les tombes, s’assurant que tous les buissons, sur son chemin, ne cachaient plus personne. Il rouvrit la grille, grâce à la clé qu’il avait gardée, puis, sortant une paire de menottes de sa poche, il en attacha une à chaque battant, de façon à ce qu’elle ne pût être refermée. Cela fait, il descendit les marches et, allumant sa lampe, il se retrouva devant la porte aux sept serrures. De la poche intérieure de son gilet, il tira ses deux clés et les essaya sur les différentes serrures. La première ouvrait la quatrième serrure et la deuxième ouvrait la dernière. Il tira sur la porte, mais sans résultat.
Évidemment les sept clés seules devaient ouvrir simultanément les sept serrures, pour faire bouger cette masse d’acier. Mais la porte une fois ouverte, que trouverait-on ? (p71/72)
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Il y eut une minute de silence. Dick regardait l’homme, doutant de ce qu’il venait d’entendre.
– Ouvrir la tombe d’un mort ? Qu’est-ce que cela signifie ?
Asseyez-vous, Pheeny, et dites-moi ce que vous savez ?
– Je ne peux pas, j’ai trop peur ! gémit Liévin. C’est un homme infernal. J’aimerais mieux avoir affaire au diable en personne, qu’à lui une nouvelle fois.
– Qui est-ce ?
– Non, je ne peux pas le dire, s’obstina le voleur. Plus tard, peut-être. Si je pouvais trouver un endroit où je sois tranquille et à l’abri, je mettrais tout cela sur le papier, pour le cas où il m’arriverait quelque chose.
Dick, qui connaissait Pheeny, depuis des années – l’ayant surveillé en Angleterre et au Canada – était stupéfait de voir un gaillard de cette trempe dans un pareil état de dépression et d’énervement. (p26)
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CHAPITRE PREMIER

L’inspecteur Dick Martin venait de donner sa démission à Scotland Yard. Il venait d’hériter et méditait de consacrer ses loisirs à la rédaction de ses mémoires.
Pendant la dernière journée que Dick passa au service de la Sûreté de Londres, il fut chargé d’arrêter Liévin Pheeny, recherché pour le vol de la banque Helborough. Dick Martin découvrit le voleur dans un petit restaurant de Soho. Liévin finissait de déjeuner.
– Qu’est-ce que cela signifie ? demanda-t-il presque aimablement en prenant son chapeau pour sortir. Que je sois pendu, chef si je m’attendais à vous.
– L’inspecteur Sneed désire vous parler de l’affaire Helborough, répondit Dick.
Liévin Pheeny haussa les épaules. Son visage rusé et mobile exprima le dédain.
– Helborough, je ne suis pour rien dans cette histoire. À votre place, je l’aurais deviné. Mais que faites-vous encore dans la police, mr Martin ?
On raconte que vous êtes devenu riche et que vous avez pris votre retraite ?
– En effet, riposta Dick Martin cordialement. Vous êtes mon dernier client, ma dernière pratique. (p4)
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– Que je voulais vous voir seule ? Elle avait raison, Sybille.
Savez-vous bien que vous êtes fort riche maintenant ? Lord Selford est mort et vous êtes sa seule héritière. Je suppose que cela change beaucoup la façon dont vous pensez à moi ?
– Et voulez-vous me dire comment je pense à vous ? demanda la jeune fille moqueuse.
– Je n’en sais rien, avoua Dick. Mais si vous le permettez, je peux vous dire tout ce que je pense de vous.
– Je crois que cela m’intéresserait énormément, répondit Sybille en venant s’asseoir à côté de lui sur le fauteuil. Un cœur de jeune fille n’est peut-être pas plus fermé qu’une porte à sept serrures. (p126)
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– Que faisiez-vous mardi soir, à dix heures ?
Le voleur se mit à rire :
– Si je vous le disais, vous ne me croiriez pas.
– Essayez pour voir, proposa le détective que les façons du vieux Pheeny amusaient. Je n’abuserai pas de votre confiance.
Liévin Pheeny ne répondit pas tout de suite. Il parut réfléchir aux dangers d’une trop grande sincérité. En fin de compte, il opta pour la franchise :
– Je m’occupais d’une affaire privée, avoua-t-il. Une affaire sur laquelle je ne tiens pas à insister. Une besogne pas propre, mais honnête.
– Était-ce bien payé ? demanda Dick.
– J’ai touché cent cinquante livres d’acompte. C’est incroyable, mais vrai. Je crochetai des serrures, jamais je n’en avais rencontrées de pareilles. Et il s’ajoutait à ce travail quelque chose de si répugnant, de si horrible, que je ne le recommencerais pas pour un coffre plein d’or. Vous pouvez rire. Mais je peux prouver que j’ai passé la nuit du mardi aux Armes
Royales, à Chichester. .... (p5)
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