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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bonjour Dieu, une fois n'est pas coutume, cette critique s'adresse directement à Toi. Tu noteras que je me permets de Te tutoyer, comme Tu le vois, j'ai assimilé au moins une partie de l'ouvrage que Tu m'as transmis via Neale Donald Walschs.

Bon je vais être franc avec Toi, je ne suis pas sûr de croire en Toi, ce que Tu dois déjà savoir vu que Tu me connais mieux que moi-même. Oh il doit bien exister je pense une sorte d'entité supérieure, appelons cela hasard par commodité. Un truc qui a déclenché le big bang et qui est à l'origine de tout. Peut être que ce hasard a été guidé par Ta main, peut être pas.

Il me semble que j'ai compris l'essentiel de ce livre : nous devons réaliser notre pleine nature, et nous ne pourrons le faire seulement quand nous aurons conscience de qui nous sommes vraiment : nous sommes Toi, nous sommes tous Dieu et nous possédons tous cette force de création mue par la pensée. Soit. Maintenant, laissons cela de côté, après tout chacun vit sa foi comme il l'entend.

Cet ouvrage a eu sur moi un effet contre-productif. Oh certes l'idée est belle, certains passages prêtent réellement à réfléchir, mais là où le bât blesse c'est le mode de transmission. Tu voudrais me faire croire que, pour T'adresser à moi (à nous) Tu n'as trouvé aucun autre moyen ? Combien de fois ai-je lu dans ce livre « NdT : jeu de mot intraduisible » ? Sans déconner ! Tu aurais pu faire un effort non ? Et ne pas faire un livre qui s'adresse uniquement aux anglophones. Tu es tout puissant, omnipotent et Tu ne trouves pas d'expressions parlant à tous ? Pourtant les langues étrangères Tu maîtrises non ? Tu connais nos mythes ? Y en a même un qui raconte que toutes ces histoires de langues T'y es un peu pour quelque chose, et c'est d'autant plus pertinent de Te rappeler cela sur un site qui s'appelle Babelio.

Mais j'ai aimé les idées de ce livre Dieu, j'ai aimé Ton humour parfois. J'ai même noté que tu connais la méthode Coué : il suffit de souhaiter quelque chose pour l'obtenir. Mais suis-je bête, c'est sans doute Toi qui as inspiré le docteur Coué. Je suis sûr que si T'es là, quelque part, tu me liras. Mais Tu vois, je n'ai pas besoin de réponse. Je n'ai pas besoin que tu me fasses écrire des livres par télépathie ou je ne sais quoi. Parce que là est le truc que Walsch n'a peut-être pas compris : pour celui qui a la foi, il n'est nul besoin d'avoir une conversation avec toi pour se prouver que Tu existes.

Alors voilà Dieu, merci pour la littérature, merci pour ma vie, merci pour mes erreurs et mes réussites, merci pour tout vraiment. Mais regarde parfois d'un peu plus près… si T'es en train de lire ça, c'est pour Te dire qu'il y a un mec qui essaye de faire croire que Tu lui as parlé. Il veut faire passer ses idées (et celle du New Age) pour les Tiennes. Et ça Dieu tu vois, même si certaines de ses idées sont bonnes et même si le but est louable… ça ça me dérange.

Parce qu'on n'a pas besoin de médium, on n'a pas besoin de messie, on n'a pas besoin de prophètes ni De Saint. On a juste parfois besoin de se poser pour prendre le temps de croire en Toi. On a juste parfois besoin de croire que ce monde est beau.
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Pour certaines personnes et internautes, il était LE livre du siècle, pour d'autres Neale Donald Walsch, avec « CONVERSATIONS AVEC DIEU», n'est qu'un livre New Age de plus.
Je me suis donc laissé tenter par ma curiosité et je me suis procuré la trilogie, pour savoir qu'elle était cette étrange rencontre de Monsieur Walsch et le Créateur.

Et je me suis donc « ingurgité » et c'est bien le mot, les trois tomes à la suite. Je voulais savoir jusqu'où cet entretien intime entre Dieu et Monsieur Walsh, pouvait aller.
Pour moi le titre n'est pas approprié. J'aurais plus titré : « Ma conception de Dieu ». Mais je laisse les certitudes à Neale Donald Walsch qu'il a bien eu ce grand privilège de parler avec Dieu en personne.

Le Tome 1 est le meilleur livre et le plus inspiré. de plus, à mon étonnement, cette nouvelle conception de Dieu, s'approche assez de celle que je me suis faite du « Grand Maître » de nos vies.
Et nous sommes évidement très loin des histoires fantastiques, fantasmagoriques, improbables, aberrantes et même très immorales parfois, d'une Torah, d'un Evangile ou d'un Coran.
De ce Dieu « fabriqué », façonné, raturé, stabilosé, remodelé sous la plume de certains hommes, afin de faire entrer d'autres plus nombreux, dans la soumission, la servitude et la crainte du Créateur.

Le Dieu, le Maître du visible et de l'invisible, le Créateur de Neale Donald Walsch et le mien, n'est qu'Amour. Et par sa perfection absolue, n'a aucun manque, aucun besoin de vénération en exemple, ni aucune exigence envers son créé, aucune colère, aucune vengeance quelconque, ni aucune punition divine à distribuer çà et là, ni aucun châtiment à donner.
Il est le seul et même Dieu pour tous les hommes et pour chaque homme, à l'équité parfaite dans son infinie bonté et bienveillance.
Pas de différence, pas de couleur, pas de race, ni de nègres esclaves, pas de préférence, ni de « peuple élu. »

L'enfer n'existe pas, Dieu pose la question ;
« Quelle partie vengeresse de Moi, existerait que je Te soumette à la souffrance éternelle. C'est l'Homme qui crée son expérience.
De même que la douleur n'existe pas, elle résulte du jugement que Tu as porté sur quelque chose.
Il ajoute :
« le fait de choisir un Dieu avec de tels défauts, c'est comme choisir un Dieu plus petit que le vrai Dieu.
Et que vous seriez tous des « enfants » d'un Dieu inférieur et imparfait. »

Pour Neale Donald Walsch et sa métaphysique, Dieu reconnait, qu'aucun concept ne peut exister sans son « contraire ». Dans le domaine du sublime, rien de ce qui n'existe n'a de contraire. Tout « Est Un » et tout évolue de l'un à l'autre en un cercle sans fin.
Dieu est lumière mais aussi obscurité qui crée la lumière et la rend possible.
Il est Bonté infinie mais aussi Méchanceté qui fait que la « Bonté » est bonne.
Il est la Question et la Réponse, il est le maintenant, l'avant et l'après.

Pour le Dieu de l'auteur, le monde est dans l'état où il se trouve, parce que le monde est plein de somnambules. Il ne changera que lorsque chacun aura prit conscience de ce qu'il est vraiment, aura reprit la place qui lui était vraiment destinée dans cette vie et d'en faire l'expérience.
Que chacun doit retourner à la spiritualité individuelle et oublier la religion.

Neale Donald Walsch ajoute que nous avons tous en chacun de nous Dieu, nous avons tous le pouvoir de créer, une pensée, une émotion, un mouvement un événement, et surtout le pouvoir de créé aussi la vie.
Chacun de nous, a le pouvoir de créer ses propres réalités, que chacun de nos choix crée un autre choix, dans l'intemporel et à l'infini.

Il y a donc, dans ce premier tome un grand développement (une conversation) sur le fait qu'il y a un Dieu en chacun de nous.
L'homme crée Dieu et fait l'expérience à travers lui et Dieu crée l'Homme à son image et en fait aussi l'expérience.

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