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Citations sur La Confrérie de la Dague Noire, tome 11 : L'Amant Désiré (22)

- Je crois que c'est Justin Bieber.
Debout devant un rayon de chips, Vhif regardait le haut-parleur inséré dans les dalles du plafond au-dessus de sa tête.
- Ouais. C'est ça, et je déteste le fait de le savoir.
A côté de lui, John Matthew signa :
- Comment le sais-tu ?
- Ce petit merdeux est partout. (Pour étayer son affirmation, il pointa du doigt le présentoir des cartes de vœux sur lesquelles figurait Petit, Prétentieux et Mon-quart-d'heure-de-célébrité-touche-à-sa-fin.) Je te jure, ce gamin est la preuve de la venue de l'Antéchrist sur Terre.
- Il est peut-être déjà là.
- Ça expliquerait Miley Cyrus.
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Xcor venait d’apparaître, debout, les bottes plantées sur la route droit devant… un corps énorme vêtu de cuir sombre qui semblait absorber la lumière comme un trou noir.

— Non ! Cria-t-elle. Non !

Elle ignorait au juste à qui elle s’adressait – ou ce qu’elle niait –, mais elle était sûre d’une chose, surtout quand il se mit en marche, avançant, un pas après l’autre : elle sut que le soldat n’était pas né de son imagination ou de ses terribles désirs. Il était bien là.

Mets la voiture en route, se dit-elle. Mets-la en route. Appuie sur l’accélérateur et sauve-toi.

De la chair et des os, même aussi terrifiants et féroces que ceux de ce mâle, ne résisteraient pas à l’impact d’une telle masse métallique.

Il était de plus en plus proche.

— Non, feula-t-elle.

C’était bien le visage dont-elle se souvenait : symétrique, de hautes pommettes, des yeux étroits et un froncement permanent entre les deux sourcils très droits. La lèvre supérieure était déformée, au point que le guerrier paraissait toujours grogner. Et son corps… son corps se mouvait comme celui d’un animal sauvage ; ses épaules se gonflaient d’une puissance qu’il contenait à peine ; ses lourdes cuisses le portaient en avant avec la promesse d’une force brutale.

Et pourtant… elle n’avait pas peur.

— Non, gémit-elle.

Il s’arrêta quand il fut à quelques pas devant de la voiture, les pans de son long manteau de cuir flottaient de chaque côté de lui, ses armes brillaient de reflets. Il avait les bras ballants, mais ça ne durera pas. Il leva les mains, avec des gestes lents…

Pour enlever quelque chose dans son dos.

C’était une arme à ce qu’elle en vit – qu’il déposa sur le capot.


Ensuite, ses mains, si puissantes et protégées par des gants de cuir s’affairèrent à l’avant de son torse… Le mâle ôta deux revolvers de sous son manteau, puis les dagues qu’il portait dans des harnais en travers de la poitrine. Une longueur de chaîne. Et quelque chose qui renvoya de vifs éclats, mais Layla ne sut en déterminer la nature.

Il déposa le tout sur la Mercedes.

Puis il recula d’un pas. Il leva les bras, les écartant de lui. Et fit un tour complet sur lui-même, lentement.

Layla avait le souffle court.

Elle n’était pas de nature guerrière. Ne l’avait jamais été. Mais d’instinct, elle sut que dans le code d’un combattant, se désarmer entièrement face à autrui était une vulnérabilité rarement accordée. Le soldat demeurait létal, bien entendu – un mâle de sa corpulence, avec son entraînement, était capable de tuer même à mains nues.

Cependant, il s’offrait à elle.

Lui prouvant sans équivoque possible qu’il ne lui voulait aucun mal.

Les mains de Layla se déplacèrent toutes seules vers les boutons d’accès des portières, à côté d’elle. Elles se figèrent. Par contre, elle-même ne restait pas immobile : elle respirait lourdement, comme si elle était en pleine course, son cœur battait, la sueur perlait à sa lèvre supérieure…

Elle déverrouilla les portes.

Que la Vierge Scribe l’assiste… ! Elle déverrouilla les portes.


http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/
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- Comment as-tu pu perdre un véhicule de trois tonnes et demie ?
- Ce n'est pas important...
- Eh bien, en fait, ça l'est si tu veux que j'accède au GPS pour te dire où retrouver ce satané engin ; ce qui est la raison de ton appel, pas vrai ? A moins que tu ne croies que la confession sans les détails est bonne pour l'âme, ou une connerie du genre ?
Vhif resserra la prise sur son téléphone.
- Jailaissélesclésdedans.
- Je te demande pardon ? Je n'ai pas compris.
Tu parles.
- J'ai laissé les clés dedans.
- C'était parfaitement idiot, fiston.
Sans déconner.
- Alors est-ce que tu peux m'aider... ?
- Je viens de t'envoyer le lien par mail. Juste une chose : quand tu auras récupéré ton véhicule...
- Oui ?
- Vérifie que les voleurs n'ont pas pris un moment pour avancer le siège... tu sais, pour se mettre à l'aise, tout ça. Parce qu'ils n'étaient sans doute pas pressés, vu qu'ils avaient les clés. (Entendre les ricanements de Viszs était comme se faire frapper dans les couilles avec un pare-chocs.) Ecoute, je dois y aller. J'ai besoin de mes deux mains pour me tenir le ventre pendant que je me fous de ta gueule. A plus.
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Pourtant, ce fut avec la voix d'un enfant qu'il demanda :
- Peux-tu faire cesser cela ?
Comme si Blay seul avait le pouvoir de réaliser un miracle.
Et alors... c'est ce que fit le mâle.
Blay ouvrit grand les bras, offrant à Vhif le seul refuge qu'il ait jamais connu.
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"Tu m'as toujours soutenu...Et tu détiens mon cœur. Mon âme. Tout. J'aurai seulement aimé ne pas mettre aussi longtemps pour trouver le courage de te l'avouer et de me l'avouer à moi-même."
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Humain + alcool x envie de meurtre = victimes.
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- Et... toi? demanda le mâle. Comment avance ton travail?
- J'ai terminé. Enfin, presque.
Blay tourna son regard bleu vers lui.
- Vraiment? Je pensais que cela t'occuperait éternellement.
Saxton contempla les traits qu'il connaissait si bien. Les yeux dans lesquels il avait plongé les siens pendant ce qui lui avait semblé être une vie entière. Ces lèvres qu'il avait passé des heures à embrasser;
La sensation écrasante de tristesse qui le submergea était aussi indéniable que l'attirance qui l'avait mené dans cette maison, vers ce travail et cette nouvelle vie.
- Moi aussi, répondit-il au bout d'un moment. Moi aussi... j'ai cru que cela durerait bien plus longtemps.
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"Je t'aime. Tu es parfait tel que tu es."
"Toujours."
Alors que la voix de Blay résonnait dans sa tête, il ferma les yeux et vacilla...
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- A présent, je sais pourquoi il est amoureux de toi, lâcha-t-elle.
Blay devient carrément blanc, toute couleur se retirant de ses joues.
- Qu'est-ce que... tu as dit ?
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Vhif avait de cette dernière en abondance.
C'était un grand et redoutable protecteur, et c'était précisément ce dont une femelle avait besoin quand elle était enceinte, allaitait ou soignait son enfant.
Cela et sa gentillesse innée l'ennoblissaient.
Peu importait la couleur de ses yeux.
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