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Citations sur Le Cavalier de la Nuit (19)

— (…) D’une manière ou d’une autre, ce que l’on fait, c’est ce qu’on a dans la tête. Un homme suit son chemin et, même s’il regarde ailleurs, quand le moment est venu, la chose qu’il porte en lui se manifeste sans qu’il s’en aperçoive. Ce qui le fait agir, ce n’est pas un accident fortuit ; de tout temps, la chose était en lui. Seulement, il ne le savait pas. Tant que le moment n’était pas venu.

(p. 420-421)
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Mais en ce moment, la douceur de la nuit et la solitude l’enveloppaient comme un manteau.
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L’automne se faisait sentir de bonne heure. Les premiers feux étaient déjà allumés dans les granges, et la fumée bleue commençait à s’étaler dans la campagne, comme un brouillard dans la lumière du soir. Partout se répandait cette odeur de brûlé, légère et pénétrante, qui, mêlée aux autres odeurs, plus naturelles, de la saison – l’odeur de cuir, sèche et âpre, de la terre et de l’herbe fanée –, évoquait quelque chose qui s’achemine lentement vers sa fin.

(p. 259)
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Allongé sur le dos, il contemplait le ciel, absorbé dans ce vide, dans cette perfection. Il n’apercevait pas un nuage, pas même le plus petit flocon blanc, immobile, solitaire et brillant, au-dessus de lui, dans l’immensité. À un certain moment, vers le milieu de l’après-midi, il vit un busard s’élever en spirale, comme une tache noire dans son champ visuel. Il le suivit des yeux quelque temps, puis, lassé, tourna la tête. Quand il essaya de le revoir, il s’était perdu dans l’étendue vibrante de la lumière.

(p. 533)
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Arrivé dans le bois, il courut comme un fou, fouetté par les branches, arrachant les bruyères. À l’orée du bois, il trouva une mare qui servait d’abreuvoir aux bestiaux. Il se coucha sur le bord, dans la boue piétinée, dans la boue glacée qui glissait entre ses doigts et couvrait ses mains, et il but. Puis, fermant les yeux, il s’allongea dans la boue : il avait l’impression qu’il ne pourrait plus se lever. Mais, quelque temps après, ayant ouvert les yeux, il vit autour de lui des arbres noirs et, au-dessus, dans le ciel, la lumière qui croissait lentement. Et cela dans une pureté immaculée, dans un vide, une innocence, une nouveauté indicible. Toujours allongé dans la boue, dont il sentait, sous lui, la lente et minutieuse succion, il contemplait le sommet des arbres, l’élan de leurs masses sombres vers le ciel. La lumière grandissait.

(p. 452)
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Les choses dont on se souvient subsistent aux lieux où l’on a été. Mais, chaque fois qu’on s’en souvient, on est un autre. Pendant longtemps, on ne s’aperçoit pas du changement, comme on ne constate aucun changement, au printemps, lorsque, dans les nuits tièdes, jour après jour, le feuillage se fait plus touffu sur les branches, ou en automne quand les arbres se dépouillent lentement – jusqu’à ce que le temps arrive où, tout d’un coup, le changement est là.

(p. 416)
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En une seule nuit, dans trois comtés, quarante-sept couches de semis furent l’objet d’un raid. Celles qui appartenaient à six opposants particulièrement actifs à l’Association furent complètement saccagées. (…) Il n’avait été envoyé aucun avertissement, et on ne laissa aucune note explicative. Cela n’était pas nécessaire : l’explication était assez claire. En l’espace de deux mois, sur les quarante et un propriétaires, dix-huit rallièrent l’Association. Ils le firent sans éclat, bien que certains se fussent d’abord publiquement vantés qu’ils ne se soumettraient pas.

(p. 214)
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Chante où tu perches, voilà ce que je dis. C'est l'homme qui commande. C'est moi qui monte le whisky, ce n'est pas le whisky qui me monte.
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Couché sur le sol qui tanguait et se soulevait sous lui comme une longue houle, il entendait, assoupi, les voix qui appelaient, au pied de la colline, comme des voix d’enfants qui jouent dans la nuit.

(p. 548-549)
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Il avait perdu le sens des mots parce qu’il avait perdu le sens du futur. Quand il essayait d’y penser, il se faisait l’effet d’un de ces insectes maladroits qui s’efforcent sans arrêt de gravir la muraille lisse de l’assiette où ils sont tombés.

(p. 457)
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