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Décidément cette BD a le chic pour remonter le moral, transformer un ciel gris en ciel bleu ! Elle est hilarante.... Je l'adorais petite, elle m'amuse toujours autant adulte !
Je ne sais pas si l'auteur a eu des enfants mais un ou des chats c'est sûr. Hobbes, le tigre en peluche qui devient vivant quand ils ne sont que tous les deux, est vraiment parfaitement dessiné ! Ses attitudes sont parfaitement félines, on sent le chat modèle. Ah ses remarques philosophiques ! J'adore le côté pince-sans-rire de ce tigre.... Je me régale...
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J'ai quelques billets de Calvin et Hobbes en retard… comme je dois les rapporter à la bibliothèque mercredi pour emprunter les tomes suivants il faut que je m'y mette.

Le Tome 6 pour commencer. Rien de nouveau sous le soleil, cette bande dessinée est une valeur sûre. Les dessins sont sympas et les gags bien pensés, je m'amuse toujours autant.

Ce tome contient la bande par laquelle j'ai découvert la série il y a quelques années :

« - Hé Hobbes ! Tu fais quoi ?
- Rien !
- Rien du tout ?
- Non.
- Je t'aide.
- Merci ! »

C'est important pour les enfants d'avoir un doudou, qui peut savoir ce qu'ils partagent vraiment ? Impossible d'imaginer qu'un jour ses parents puissent dire un truc du genre : « Calvin, tu es devenu trop grand il faut te séparer de Hobbes ! » Heureusement, comme dans les Simpson, les personnages ont toujours le même âge.




Challenge BD 2022
(Lu en août 2022)
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C'est un ami et collègue de travail qui m'a fait découvrir deux tomes de la bande dessinée Calvin et Hobbes. Je la connaissais de nom mais je n'avais jamais eu, jusqu'à présent, l'occasion de me plonger dedans. Et pourtant quel tort!

Calvin est un petit garçon à l'esprit débridé et imaginatif. Pas très sociable ni envers sa voisine Susie, ni envers les autres camarades de sa classe et chenapan envers ses parents, il a développé une relation exclusive avec son tigre en peluche, Hobbes. Ce dernier ne prend vie qu'en présence du jeune garçon et devient tour à tour son complice dans les bêtises ou son conseiller, à la manière de Jiminy Cricket.

Malgré ses dessins à l'aspect naïf, au premier regard, Calvin et Hobbes comprend pourtant une grande profondeur. En effet, elle peut comporter deux niveaux de lecture :
- certains ne peuvent y voir qu'un simple garçon qui fait essentiellement des bêtises ou se laissant porter par son imagination débordante.
- d'autres, au contraire, y trouveront une portée plus philosophique, voire une dénonciation des travers de notre société ou du genre humain.

Malgré cela, sous le ton léger de la bande dessinée, ne faut-il pas déceler aussi un sujet plus triste? En effet, Calvin comble aussi sa solitude et son manque d'affection au travers d'une relation certes complice mais toute aussi fictive avec un tigre en peluche. Ses seules relations sociales se bornent :
- à ses parents avec qui il est souvent en confrontation.
- Susie, sa voisine qui ne le comprend pas et le trouve bizarre.
- Moe, un camarade de classe qui le harcèle et use contre lui de violence.
De plus, Calvin se retrouve aussi en échec scolaire au vue de ses mauvaises notes et de son comportement qui le font régulièrement atterrir dans le bureau du Directeur, d'où sa propension à s'échapper de la réalité grâce à son imagination et à sa relation avec son tigre.

En conclusion, Calvin et Hobbes est une bande dessinée qui vaut le détour par son humour fin et savoureux. Elle possède également deux échelles de lecture qui réjouiront les enfants comme les parents.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Catastrophe nationale, les parents de Calvin sont partis à un mariage et Calvin a oublié son tigre Hobbes à la maison. Les journées vont être longues pour ce petit garçon turbulent de 6 ans.

Le pire sera à venir lorsque au retour, ils constateront que leur maison a été cambriolée ! Et les salopards ont pris la télé… Pauvre Calvin sans télé…

Une fois de plus, notre jeune garnement va faire moult bêtises, insulter les filles, surtout Suzy, avec son club secret D.E.F.I (Dégagez Énormes Filles Informes), faire tourner ses parents en bourriques, demander plus d'argent de poche de manière peu subtile, refuser de ranger sa chambre, râler sur les vacances qu'il doit passer sur un caillou désert… Bref, il va faire son Calvin.

C'est toujours drôle, tendre, amusant, rempli de poésie et de réflexions intelligentes.
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Je dois bien l'avouer, les premières fois que j'ai lu Calvin et Hobbes dans un magazine quelconque sous forme de gag en trois vignettes, non seulement ça ne me faisait pas rire mais en plus j'y comprenais rien (pour ma gouverne, c'était il y a longtemps!)
Mais une fois que, en possession d'un de ces albums, j'ai pu enchaîner les gags et enfin comprendre que Hobbes la peluche et Hobbes le grand gentil tigre étaient le même mais d'apparence différente selon la présence ou non d'un tiers, je n'ai plus résisté.
Au cas où vous ne connaîtriez pas: Calvin est un gamin américain de six ans débordant d'imagination, prêt à toutes les bêtises et que son doudou ne quitte jamais, devenant un personnage à part entière, à peine moins déraisonnable que Calvin, quand ils ne sont que tous les deux. Ensemble, ils combattent des monstres dans l'espace, adorent tout ce qui est dégoûtant, se chamaillent sans cesse et accessoirement philosophent tout en dévalant des collines en luge.
Mais finalement, ce qui est irrésistible dans ces comics, c'est le flegme des parents face aux trouvailles de Calvin et l'humour pince sans rire du père.

L'avantage de ce format, c'est qu'on peut picorer ou dévorer, et que ça fait du bien!!
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Je lis toujours un album de Calvin et Hobbes avec le sourire au lèvres.
même si certaines situations sont récurrentes dans cette série, qu'il est délicieux de lire les répliques de ce petit diable : mi- diablotin, mi-philosophe, Calvin donne bien du fil à retordre à son entourage.
J'adore le personnage du père, un rien désabusé devant l'imagination débordante de son fiston.
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J'avoue que les vignettes qui me font le plus rire sont celles qui intègrent les relations de Calvin avec ses parents. Celui qui subit le plus les remarques ironiques de Calvin est toujours le père qui s'évertue chaque année à emmener sa famille en camping sauvage, ou dont l'autorité est remise en question.
Avec sa petit gueule d'amour, Calvin est un enfant comme les autres qui râle quand il fait trop chaud, trop froid etc., qui déteste ranger sa chambre, qui fait des bêtises, qui désobéit.
Hobbes, quant à lui, est à craquer. J'adore sa sagesse, son fair-play, et sa bouille. A la fois doudou et être ami "réel" de Calvin, il est le compagnon des délires de Calvin, son ami inséparable. A eux deux, ils forment un couple complémentaire.

Dans ce tome, il y a moins d'histoires imaginées par Calvin, et cela m'a plu car je préfère les planches qui mettent en scène le petit garçon dans son quotidien et dans ses relations avec ses parents, ou ses réflexions de petit garçon philosophe en herbe.
Lien : http://leslivresdegeorgesand..
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(...) Comme toujours, j'ai passé un très bon moment avec ce sale gosse de Calvin. J'ai beaucoup ri et pris beaucoup de plaisir à ma lecture. Si vous ne connaissez pas encore, foncez, vous ne le regretterez pas
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Allez, on se tire ! Si c'est pour aller lire un album de Calvin et Hobbes, alors oui, vous pouvez y aller, sinon, laissez-moi essayer de vous convaincre de lire cette saga. Il faut savoir que les strips de Bill Watterson sont célèbres dans le monde entier et que la série a d'ailleurs été couronnée de l'Alph-Art du meilleur album étranger à Angoulême en 1992 et a obtenu plusieurs Eisner Awards aux États-Unis. Vous pouvez même commencer cette saga mettant en scène un petit garçon de six ans à l'imagination débordante et son tigre en peluche par n'importe quel album… donc, pourquoi pas par celui-ci ?

À l'instar des tomes précédents, celui-ci reprend des histoires de différentes longueurs, allant de trois cases à quelques pages. Chacune offre un plongeon mélancolique dans le monde de l'enfance et invite à découvrir les fantasmes, les rêves et le regard critique de ce petit bonhomme sur le monde des adultes et sur la société en général.

Le titre de ce sixième album fait référence à Calvin et Hobbes qui ont bel et bien intérêt à fuir le plus loin possible après une énième bêtise. Il faut bien avouer qu'envoyer la voiture de ses parents dans le fossé s'inscrit tout en haut de son long palmarès. Mais, commençons par le début, car ce sixième volet s'ouvre sur un mariage et un cambriolage aux conséquences dramatiques car Hobbes a disparu. Ils partent en effet assister à un mariage en commettant l'erreur d'oublier Hobbes à la maison et à leur retour c'est la grosse catastrophe : des voleurs se sont introduits chez eux par effraction !

C'est l'occasion rêvée pour Bill Watterson de se concentrer un peu plus sur les parents de Calvin car ceux-ci sont traumatisés et ne dorment plus la nuit (On notera au passage qu'ils ne dorment pas toujours du même côté du lit). Si la puissance comique de ces strips atteint des sommets, l'humour est également souvent d'une telle sophistication que plusieurs niveaux de lecture sont possibles. Au-delà de la simplicité apparente de ces gags burlesques se cache en effet un autre niveau de lecture, plus adulte, qui mêle critiques acerbes, réflexions intelligentes et cynisme ravageur. Les noms des personnages faisant respectivement référence à Jean Calvin et à Thomas Hobbes, le lecteur ne s'étonnera d'ailleurs pas de croiser quelques considérations philosophiques. L'auteur profite notamment de ce cambriolage pour lancer une réflexion sur ce qui est véritablement important dans la vie. Ce ne sont bien entendu pas les choses matérielles que les voleurs nous prennent… enfin sauf pour Calvin, qui a retrouvé Hobbes, mais à qui on a pris la télé. Quel drame ! Déjà qu'il n'y a pas de télé quand il part en vacances en famille afin de retrouver les joies du camping où les piqûres de moustiques et la diarrhée forment le caractère !!!

Ce cambriolage et ces nouvelles vacances en camping donne donc à nouveau droit à des récits plus longs centrés sur la famille, mais on a également droit à des gags plus courts où Calvin n'a besoin que de trois cases pour juger et évaluer le travail de son père dans son rôle de « Papa ». Si la cote de popularité du père n'est pas au beau fixe et qu'il doit régulièrement subir les remarques ironiques de son fils, j'adore également les passages où son père répond totalement à côté de la plaque aux questions naïves de Calvin et où la mère n'a besoin que d'une seule case pour démonter les explications de son mari. Les théories du père concernant la lumière et le soleil m'ont à ce titre bien fait rire et je trouve que les relations parents/enfants sont vraiment traitées avec beaucoup d'intelligence dans cette saga.

Si Rosaline, la baby-sitter attitrée de Calvin, est absente de l'album, son autre souffre-douleur Susie Derkens est bel et bien au rendez-vous. C'est d'ailleurs lors de ce tome que Calvin crée son club secret du D.E.F.I. (Dégagez Enormes Filles Informes)… de quoi exclure sa pauvre petite voisine de tous leurs jeux.

Ma préférence va comme d'habitude à ces récits où il peut laisser libre cours à son imagination débordante, notamment lors de ses transformations en Spiff le Spationaute, dont les chutes sont souvent hilarantes. Notre petit chenapan s'imagine notamment en Hyperman afin d'éviter de faire ses devoirs ou de ranger sa chambre, en oiseau, le temps d'une chanson qui ne plaît pas forcément à tout le monde, en reptile afin d'augmenter la température du thermostat, et même en Ptéranodon ou en Allosaure. Et oui, si Calvin déteste l'école et le camping, il adore par contre les dinosaures et le musée d'histoire naturelle.

Parlons finalement de l'empathie inévitable envers ce duo éminemment sympathique. Ce gamin doté d'un sens de la répartie incroyable est particulièrement attachant et l'idée de donner vie à une peluche dans son imaginaire est tout bonnement brillante. Cela résulte non seulement en une complicité incroyable entre les deux, comme lorsque Calvin se rassure auprès de son tigre la nuit après le cambriolage, mais permet surtout de donner vie à l'imaginaire de l'enfant. Ensemble, ils vivent des aventures mêlant absurde, tendresse, drôlerie, nostalgie et justesse.

Visuellement, le dessin de Bill Watterson est d'une grande simplicité, mais ces visuels aux décors quasi inexistants permettent de mettre l'accent sur les personnages et sur des textes d'une finesse rare. Il faut un talent énorme pour parvenir à partager des tranches de vie en seulement trois cases et pour pondre des gags purement visuels sur base de postures ou d'expressions. Lors de cet album, il se permet cependant quelques « folies » artistiques, notamment lors de ce récit où les lois de la perspective ont été abolies. Mais je pense également à ce passage délaissant les cases, où Hobbes se croit à nouveau dans la jungle, ou même à cette scène où Calvin a été transféré sur un négatif couleur le temps d'une photo.

Encore un très bon album !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Quel bonheur ! Voici une BD que je pourrais lire et relire (une série de BD, en réalité.) Calvin, ce petit monstre de 6 ans me fait chaque fois rire aux éclats. Parfois tendre, souvent mordante; toujours hilarante, "Calvin et Hobbes" est pour moi un summum d'humour.
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