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Huitième opus de la série et l'un des plus copieux, j'en suis à plus de 4 000 pages cumulées.
Evidemment on le sait, David Weber est "très" précis et détaille abondamment ses contextes qui sont nombreux avec Mantycore, Grayson, Havre et Honor bien sûr.
Et comme ce n'est pas suffisant, on a aussi de multiples scènes concernant de nombreux équipages de vaisseaux histoire de faire leur connaissance avant leurs victoires ou destructions au cours de combats spatiaux toujours aussi passionnant.
Une précision qui pousse le soucis du détail à nous parler de politique sur tous ces mondes, de production (essentiellement militaire) et aussi bien sûr de stratégie militaire avec le comparatif des situations stratégiques de chaque objectif convoité par les uns et les autres.
Pour en revenir à l'histoire, nous avions quitté Honor Harrington sur Cerbère, la planète prison dont elle a pris le contrôle avec l'aide des détenus après son évasion spectaculaire du "Tepès". Elle ambitionne désormais de regagner sa patrie, une tâche difficile, d'autant qu'elle souhaite emmener avec elle l'ensemble des prisonniers libérés...
Une lecture vraiment exigeante et plutôt passionnante malgré tout si l'on aime s'immerger dans un univers cohérent ce qui est le cas dans cette série, dans le genre SF c'est un must.
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Il est est indéniable que cette franchise a pris un virage à partir du 7ème tome. Pour ma part c'est un virage qui réduit considérablement mon plaisir de lecture. Pour d'autres, ce sera un plus. Il n'en reste pas moins que depuis ces changements, il faut compter plus de 750 pages en lieu et place d'un roman unique qui faisait moins de 500 pages. Ce ne serait en aucun cas une raison d'y prendre moins de plaisir si David Weber n'avait pas décidé de remplacer l'action et l'aventure par une bonne moitié de l'histoire consacrée exclusivement à la narration de développements politiques, tant du côté des manticoriens que celui des graysonniens. Bien entendu on y trouvera également une très large partie consacrée à la politique havrienne. C'est d'ailleurs cette dernière que je trouve la moins intéressante et beaucoup trop détaillée. Certains sujet développés représentent des détails de l'histoire et n'ont franchement pas grand intérêts.

Je trouve également que David Weber commence sérieusement à "radoter". Je ne crois pas utile de répéter toutes les 15 pages que les systèmes de défenses Havriens sont moins performants que ceux de Manticore. Puis pareil avec les systèmes de détection, et encore une couche avec les systèmes de défenses passives et actives etc... Au bout d'un moment, je crois qu'on a bien compris. Pourtant il remet une couche à chaque fois que l'occasion se présente en y ajoutant des données techniques inutiles et cela alourdi considérablement cette lecture.

C'est vraiment dommage car les six premiers tomes sont des petits chefs-d'oeuvre dans le genre du space-opéra militaire. Je ne dis pas que dans "la disparue de l'Enfer" l'on s'ennui ou que les livres ne sont plus intéressants mais ils ne sont plus "exceptionnels" à mon goût. Très franchement, le tome 7 et 8 auraient dû être une seule histoire, cela aurait permis de tailler dans le vif sur le remplissage. Bon, c'est sûr, ça n'aurait fait que 2 livres à vendre au lieu de 4... ça rapporte moins.

Je suis peut-être un peu dur car j'ai l'impression d'un gâchis alors que cette série était parfaite jusque là mais tout n'est pas à jeter. Vous pourrez compter sur Honor Harrington et son groupe, en exil sur une planète prison havrienne pour rendre l'aventure épique. Vous assisterez à quelques belles batailles au sol et dans l'espace. Fortes émotions en perspective pour notre héroïne préférée.

Wiitoo Takatoulire
Note 4/6
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Après un tome (Aux Mains de l Ennemi) un peu décevant (attention, tout est relatif hein ?), on revient ici avec un roman d'enfer.

Honor s'est évadée et va devoir développer des trésors d'imagination pour s'échapper de l'Enfer, la planète prison de la RPH, considérée comme la meilleure prison de l'histoire de l'humanité.
Pendant ce temps, les Manticoriens vont mettre en oeuvre un nouveau matériel : Les Porte-BAL et les BAL (Bâtiment d'assaut léger), un dérivé adapté à l'espace des antiques porte-avions. A titre de comparaison, un porte-avions "moderne" pèse de 40 à 90.000 tonnes et un avion de combat de 9 à 35 tonnes. le P.BAL lui pèse 6 millions de tonnes et un BAL 20.000 tonnes...
Et tout cela sans compter sur Havre qui va mettre enfin, quelqu'un de compétent au ministère de la guerre et des amiraux également compétents et pugnaces qui vont porter la guerre sur le terrain de Manticore.

Vous aurez compris, que sans délaisser le côté politique, on va avoir le droit à de l'action tout azimut. La licence Honor Harrington est désormais bien rodée et malgré des romans toujours plus gros, on ne s'ennuie pas une seconde.
Un excellent opus.
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Salut les Babelionautes
Dixième livre et huitièmes tome de la Saga Honnor Harrington, La disparue de l'enfer a fait l'objet encore une fois d'une segmentation en deux tomes.
Autant pour les précédant je n'étais pas d'accord, autant pour celui-ci j'ai apprécié de ne pas me coltiner un bouquin de mille pages.
Contrairement a d'autres, je ne suis pas géné par la répétition des différences entre les deux Flottes, si c'est le cas je saute un ou deux paragraphe.
L'action commence par une tragédie pour tout ceux qui font partis du cercle familial d'Honor.
Ensuite nous assistons a la construction des nouveaux concepts militaires appliqués a la Flotte Manticorienne.
Sur la planète prison Hadès, la petite équipe qui entoure Honor, commence a réfléchir aux moyens qui leur permettraient de s'évader.
Car même si ils sont relativement libre, ils n'ont aucun moyen de s'affranchir de la gravité de la planète.
Pendant ce temps sur Havre, les responsables politiques mettent au ministère de la guerre une femme qui pourrait se révéler très dangereuse pour le Royaume Stellaire et en même temps pour eux.
Ensuite le roman s'emballe dans l'action et on prend un immense plaisir a lire comment Honor va peut être pouvoir s'en sortir.
la Fin de ce huitième tome nous oblige a vite se jeter sur la suite pour connaitre enfin le sort que David Weber lui réserve.
Toujours aussi prenant et à part Mission Basilic ou c'est Arnaud Mousnier-Lompré qui c'est chargé de la traduction, Florence Bury a traduit toute la Saga et je les en remercie.
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La disparue de l'enfer est le premier tome de la saga Honor Harrington qui est coupé en deux parties. le choix de l'endroit où découper est pertinent.
Cette histoire c'est du très grand Honor. Que ça fait plaisir d'avoir une histoire où l'on ne voit pas ou presque le personnage masculin dont le comportement discutable est banalisé/justifié. Il y a beaucoup de thématiques intéressantes développées ici. L'axe principal tourne autour du poids exercé par les manipulations des médias. On a ici un exemple frappant de médias utilisés comme outils de guerre et de propagande. On trouve aussi la problématique de la vengeance combinée à la gestion des prisonniers de guerre. C'est très fin la façon dont sont abordées les questionnements et actions autour de l'envie de vengeance associé au risque d'escalade de la violence. du côté plus personnel, vont être abordés les questions de successions et de deuils ainsi que la place possible ou non d'un nouvel enfant suite au décès du premier. Et si l'on regarde du côté scientifique, on va parler ADN et surprise génétique. Encore une fois, c'est un excellent tome d'Honor Harrington.
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Ecrit en 98.
Merci d'exister Honor...:-)
D'autre part que se passe-t-il ?
Entre 93 et 97, l'auteur produit 500-600 pages par an d'excellente qualité.
En 1998 : plus de 1300 pages produites : Honor 8-1000 pages et Autour de Honor 1-352 pages
Donc en 98 nous assistons à un tournant dans le concept.
1300 pages produites au lieu de 600.
Je regrette de jeter un froid et si vous souhaitez plus d'info, je vous invite à lire ma critique des tomes 11-12-13-14 (FIN).
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Dans ce tome, si Honor prend les commandes de la planète prison havrienne, l'auteur prend hélas un plaisir - aussi pervers que d'habitude - à consommer les cent premières pages du roman à la découverte, par tous les amis d'Honor, de sa mort supposée (ça n'est pas un spoiler, c'est marqué en gros en quatrième de couverture), avant, enfin, de nous montrer comment elle pourrit la vie à ses geoliers. Et cette partie-là est intéressante.Seulement, il ne s'agit là que de la première moitié d'un tome. La scène d'exposition en quelque sorte. du coup, je ne peux pas encore vous dire si le second tome sera réllement bien.Cela dit, ce premier est correct ... Tout au moins pour les fans de l'héroïne.
9782731611793"
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Un de mes volumes préférés. Ou comment notre héroïne va-t-elle réussir à s'échapper de cette planète prison : spectaculaire...
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Au diable la segmentation (mesquine) à partir du tome 7, et sacrilège (?), au diable le respect d'une critique pour un seul livre: cette saga est un tout.

J'ai tourné les pages à une vitesse supraluminique et j'avais à peine refermé un tome que j'ouvrais le suivant, d'où mon sentiment très fort d'unité.
C'est sans aucun doute la saga spatiale que j'ai préféré, du suspens, des émotions, du spectacle, des interactions politiques et religieuses bref top.

Inconvénient sans doute, d'avoir enchainer les tomes, il y a des redondances un peu pénibles (Honor et Nimitz, l'avance techno de Manticore, les vecteurs d'approche etc..) . Un peu trop grossier également que la plupart des ennemis soient des demeurés obtus et que Honor soit une quasi déesse.

Et surtout on sent qu'il y a parfois du remplissage surtout après le tome 6.

Malgré ces critiques, j'ai pris un immense plaisir et je recommande chaudement les aventures d'Honor Harrington.
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