C'est un grand moment de tendresse. On se découvre. On se touche. On s'explore les épidermes.
Alors, IL prend son sexe encore en érection et l'agite comme une épée.
Les ravisseurs masqués ressemblaient aux trois petits singes de la sagesse chinoise.
L'un se tenait les oreilles.
L'autre la bouche.
Le dernier les yeux.
On s'aperçoit qu'un talent est né au fait qu'il se forme spontanément une conjuration de crétins autour de lui ...
Comme l’univers : après l’expansion, la concentration.
Comme le souffle : après l’inspiration, l’expiration.
Comme la montagne : après la montée, la descente.
Nul prédateur ne peut échapper à un autre prédateur. La nature est bien faite
Il observait la jeune fille rousse avec intensité, absorbant rapidement l'ensemble des photons qui rebondissaient sur sa peau et ses vêtements. Qu'est-ce que c'était que cette gamine impertinente qui s'obstinait à le poursuivre dans sa tanière ?
Il la passa en revue. Un petit gabarit. Un mètre soixante, cinquante kilos. Des bras musclés. Seins pommés. Grands yeux vifs, couleur émeraude. Long cils roux. Longue chevelure rousse. Petits pieds. Respiration ample et régulière. Une sportive. Regard fixe. Chewing-gum dans la bouche. Joli port de tête. Elle avait dû faire de la danse classique très jeune pour être dotée d'un aussi gracieux maintien.
Quel couple mal assorti ils formeraient s'ils entreprenaient de travailler ensemble, songeait Lucrèce Nemrod. Une version inédite de Laurel et Hardy.
Ils se considérèrent mutuellement pendant une longue minute de silence.
Isidore Katzenberg était plus grand et plus gros encore que Lucrèce Nemrod ne l'avait estimé lors de sa première visite. Un mètre quatre-vingt-quinze pour un poids de cent vingt kilos, sans doute. Son corps, sphère lisse, était enveloppé d'amples vêtements de popeline beige clair. Pas de ceinture, pas de montre, pas de lacets. "La non-violence, Katzenberg l'applique déjà dans sa façon de s'habiller", pensa-t-elle.
Le crâne était presque chauve. Les oreilles étaient grandes, le front large, les lèvres charnues. De petites lunettes dorées surplombaient un nez fin. Il ressemblait assez à un bébé démesuré.
Ses yeux étaient sans cesse en mouvement, à la recherche de mille détails.
"Un éléphant solitaire et inquiet"... L'idée lui tourna un moment dans la tête jusqu'à ce qu'une autre prenne le relais. En fait, Katzenberg lui faisait penser à Ganesh, ce dieu de la mythologie hindoue avec une tête d'éléphant.
Un fœtus est-il un être humain ? Si oui, à partir de quel âge ? Un œuf fécondé est-il un être humain ? Si oui, quel statut pour les œufs surnuméraires ? Un homme plongé dans le coma depuis plusieurs années et qui n’est jamais revenu à la conscience est-il encore un être humain ? Un ordinateur capable de réfléchir et de penser comme un être humain peut-il être considéré comme tel ? Un clone humain est-il encore un humain ?
J'ai été emportée par le rythme, les deux histoires qui se chevauchent ne sont pas perturbantes car les paragraphes sont courts, on ne perd pas le fil.... petit moment de flottement vers la fin quand ça devient vraiment abracadabrantesque.... mais au final, une belle réflexion bravo