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160 pages
Librairie Fischbacher (30/11/-1)
3/5   1 notes
Résumé :
Je réunis ici pour la première fois mes souvenirs sur Meyerbeer. Pendant près de dix ans, chaque fois qu'il était à Paris, fêtais chargé de sa correspondance ; en même temps fat pu examiner minutieusement les manuscrits de ses partitions ; foi vu particulièrement celle du Prophète. Avant quelle fût envoyée à l'Opéra, fat pu suivre les modifications, ou plutôt les mutilations qu'elle a subies au cours des répétitions, et au grand regret de l'auteur, comme on le verra... >Voir plus
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
L'alliance de la poésie et de la musique date de la naissance de la poésie; il faut donc qu'elle soit un besoin de l'art. Mais si les paroles doivent rester intelligibles, il faut que la prosodie et la déclamation soient respectées pour l'essentiel. Si l'on parlait seulement selon la prosodie, sans accentuation, on deviendrait fatigant et inintelligible. D'autre part, si la musique se bornait à noter des accents, elle appauvrirait énormément le débit. Laissez à un acteur la liberté du mouvement de l'intonation et de l'accentuation des paroles, il trouvera une richesse d'inflexions dont la musique ne saurait approcher. Il faut donc que la musique ajoute aux paroles un élément nouveau qui leur donne une force particulière. Cet élément, c'est la mélodie expressive qui, tout en respectant la prosodie et la déclamation des paroles, leur donne le charme incomparable qui fait sa force.
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Meyerbeer débuta comme enfant prodige, en virtuose sur le piano; il apprit la composition, et dans l'école de Vogler, il se lia avec C. M. de Weber. Il se fit connaître ensuite comme pianiste et comme compositeur; il écrivit même des opéras allemands ; il cherchait sa voie, et nous pouvons admettre qu'il fut séduit par Tancredi de Rossini, comme, dans sa jeunesse, Wagner se plut à la musique d'Auber. Meyerbeer alla donc en Italie donner plusieurs opéras tout à fait dans la manière de Rossini. Les compositeurs italiens étaient alors le plus souvent obligés d'écrire vite, et Meyerbeer me parla un jour d'un de ses ouvrages, qu'il ne mit guère plus de temps à composer qu'il n'en fallait pour l'écrire.
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Il se servait toujours de papier grand format à l'italienne. Son écriture était assez petite, mais rapide, très nette et très lisible. Parfois, il écrivait de deux façons un passage de la partie vocale de quelques notes, se réservant de choisir dans la suite; des fois aussi il écrivait un passage de la partie instrumentale à côté de la portée exacte, parce que la place était libre; ses
petites erreurs, provenant de la rapidité du travail, étaient toujours faciles à rectifier.
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En Allemagne, on reprochait à Meyerbeer de n'être plus allemand; en France, on était porté à ne pas le trouver assez français. Meyerbeer se voyait en face du même monde que Berlioz.
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