Le comte Drake lui avait dit qu'il existait un être divin qui instillait de la beauté dans notre vie sordide. C'était un mensonge. La vie de Kylar était un mensonge.
Certaines questions ressemblaient à des cadavres : au contact de l'air chaud, elles suppuraient, pourrissaient et répandaient leurs miasmes tout autour d'elles. Il valait mieux les laisser reposer en paix et passer son chemin.
J'ai cru que je parviendrais à rompre avec mon passé et à l'oublier. Quand j'entre dans une pièce, je l'examine dans les moindres recoins. Je cherche une issue de secours, je calcule la hauteur du plafond, j'évalue les dangers éventuels, je vérifie si le sol est glissant. Lorsqu'un homme me regarde d'une ruelle, je réfléchis à la meilleur manière de le tuer. Et j'aime ça! J'ai l'impression de maîtriser la situation.
Durzo ne s'était jamais considéré comme le meilleur, il estimait juste que les autres étaient plus mauvais que lui.
- Tu as choisi un dur chemin. (Mamma K.)
- Ce n'est pas un chemin, c'est un combat. La vie est parfois un champ de bataille. Nous devons faire ce que nous savons faire, pas ce que nous avons envie de faire. ( Brant Agon)
Le Sa'Kagué se nourrissait du renouvellement constant des miséreux, des prostituées et des voleurs qui abandonnaient leurs enfants comme ils avaient eux-mêmes été abandonnés. Était-il possible de briser ce cercle infernal ? Était-ce possible ?
"Ce n'est pas parce que c'est un rêve que c'est un mensonge."
Ce soir-là, Kylar ne maudit pas son insomnie. Il débordait d'amour. Élène roula vers lui et se nicha contre son torse. Il respira l'odeur printanière de ses cheveux. Il n'avait pas souvenir de s'être senti aussi bien. Il savait que la jeune femme lui baverait dessus pendant son sommeil, mais il n'en avait cure.
- Tu as choisi un dur chemin.
- Ce n'est pas un chemin, c'est un combat. La vie est parfois un champ de bataille. Nous devons faire ce que nous savons faire,pas ce que nous avons envie de faire.
L'Ange de la Nuit n'avait pas droit au confort. L'Ange de la Nuit n'avait droit à rien. C'était un assassin. La mort se répandait sur son passage comme la boue dans le sillage d'un bâton qui racle le fond d'un étang paisible.
- Êtes-vous armé ?
- Bien sûr que je suis armé ! Pour qui me prenez-vous ? Un fou ?