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3,54

sur 188 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Mes yeux en saignent encore.

J'entends souvent que la littérature SF c'est de la sous-littérature pour ado boutonneux. Artémis va malheureusement confirmer le cliché.
Si la SF était moribonde, Andy Weir lui donne le coup de grâce !
Il y a certains livres que tout amateur de SF doit avoir lu.
Il y a aussi certains livres que tout amateur de SF doit évité, Artémis est de ceux là.
(Sur la première affirmation, je serais plus réservé, tout dépend du lecteur, mais pour la deuxième, c'est un axiome qu'il faut prendre au pied de la lettre : ne lisez pas Artémis !)

Jazz est une jeune chieuse qui rêve de gagner plein de fric pour vivre une vie de déesse sur la base lunaire d'Artémis. Coursière dans la vie, elle arrondit ses fins de mois en faisant de la contrebande.
Jazz s'est tout faire, elle est intelligente, elle est belle et un peu chaudasse ! Mais elle a un défaut : elle est chiante et agaçante. Elle parle au lecteur dans un langage dont un ado boutonneux n'aurait pas à rougir. Elle a des soucis avec son brave papa à l'éthique encodée dans ADN. Vont ils se réconcilier ? Quelle suspense !
Caricatural dans l'intrigue linéaire cousue de fil blanc, Artémis l'est aussi dans les personnages. Les dialogues sonnent faux. L'humour de Jazz est envahissant et lourd :

"Le secret, avec la Bouillie, c'est d'éviter celles qui tentent d'imiter des vrais goûts. Je vous déconseille l'arôme « poulet tandoori », par exemple ; vous risqueriez d'être déçus. Essayez plutôt la « formule n° 3 de Mme Goldstein », vous m'en direz des nouvelles. Ne me demandez pas ce qu'il y a dedans, je n'en ai pas la moindre idée. Si ça se trouve, c'est à base de carcasses de termites et de poils d'aisselles italiennes."


Univers : Une kényane très intelligente décide de déréguler et de favoriser les entreprises High Tech. Toute l'industrie accourt et crée une base sur la lune. C'est tout.
Pas de véritable sécurité sur la base, on fait ce que l'on veut, pas de caméra. Juste un Gadget traceur dont on peut changer sans aucun problème. le reste se réduit à une base communautaire ou la loi s'exerce par les pairs selon les us et coutumes et les guildes des métiers (saloperie de syndicalistes !) :

"Tu sais quoi ? commençai-je. C'est la guilde qui représente une menace pour ta vie, pas moi. Toutes ces conneries protectionnistes ne sont pas forcément la solution.
— Tu as sans doute raison. Nous devrions laisser tout le monde jouer avec les sas. Je suis sûr qu'on peut avoir confiance en des gens inexpérimentés, ils ne risquent pas de détruire la ville en appuyant sur le mauvais bouton.
— Dale, s'il te plaît ! La guilde pourrait s'occuper de la gestion des sas et laisser les gens gérer leurs AEV seuls. Sauf qu'elle est jalouse de son monopole parce qu'elle est avide de pognon. Les maquereaux sont passés de mode depuis longtemps, tu sais ?"

Pour donner un sentiment de science, l'auteur s'est documenté sur les combinaisons spatiales, la soudure, les montres et l'aluminium dont il nous régurgite et bassine des morceaux à certains moments. Il aurait mieux fait de se documenter sur la psychologie des personnages et comment mener une intrigue.
Quatre jours pour lire péniblement 150 pages, j'ai fini le livre en diagonal en pensant que l'auteur de Seul sur Mars me réservait de bonnes surprises. En vain !
Feu Jean Pierre Koffe l'aurait lu, il nous aurait sorti son : "Mais c'est de la MERDE !" En toute justice.
En regardant un peu mieux la couverture, on remarque que le roman est sorti dans la collection Thriller de Bragelonne. Ne vous y trompez pas.
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Le lecteur est perdu dans les détails techniques de ce roman. Les observations n’aident pas à comprendre l’histoire et l’univers. Il faut un minimum de précisions pour être crédible, mais dans ce récit, l’auteur a perdu la part de fiction.

Il est très rare, pour moi, d’abandonner un livre en cours de lecture (page 123). Mais ce n’était plus possible. Je confirme l’avis de certains : trop de détails techniques ! Ce n’est pas un « mauvais » roman mais il est difficilement accessible.

Je le laisse de côté pour le moment. Un jour, je tenterai peut-être à nouveau cette lecture.
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
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http://livresforfun.overblog.com/2018/03/artemis-de-andy-weir.html
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A la page 223, j'ai quitté définitivement la lune et ce bouquin bien chiant
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