Si Alex est le garçon qu’il te faut, il le sera toujours demain et les jours suivants.
Si Alex est le garçon qu’il te faut, il le sera toujours demain et les jours suivants.
Nous étions en train de parler, de communiquer, sans avoir jusque-là prononcé les mots 《 petit déjeuner 》ou 《 pressing 》.
Personne n'en aurait rien à battre que mon jogging soit taché, que mes ongles de pieds ne soient pas impeccablement vernis, personne ne trouverait rien à redire à ce que je mange un énorme éclair au chocolat.
Mon seul souvenir précis de la soirée était d'avoir regardé Dirty Dancing à la télé pour la soixante-sixième fois de ma vie.
Elias-Clark avait payé ces carrés blancs quelque deux cents dollars pièce, mais peu importait : nous lui en tendions de nouveaux comme s'il s'était agi de Kleenex.
Mais la présence de cette cuisine partait d'une bonne intention : Regardez ! semblait-elle proclamer. Nous avons du thé Lipton, des sucrettes et même un micro-ondes. Nous sommes comme tout le monde.
Quand moi-même j'avais annulé ce dîner lors de ma première semaine de travail, parce que je trouvais épuisant de me balader en limousine et de faire des paquets-cadeaux ?
Et ça continuait ainsi : ses fleurs préférées, celles qu'elle abhorrait, les noms et adresses de ses médecins, son numéro de téléphone personnel,ceux de ses domestiques, ses en-cas habituels, ses eaux minérales favorites, sa taille exacte pour toute pièce vestimentaire, de la lingerie aux chaussures de ski.
Mais j'ai muselé ma paranoïa en me souvenant de cette nana était une caissière de cafétéria et non une conseillère Weight Watchers. Ni une rédactrice de mode.