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EAN : 9782266246217
512 pages
Pocket (02/01/2015)
  Existe en édition audio
2.96/5   489 notes
Résumé :
Elle lui a fait faire ses quatre volontés, l’a pliée au moindre de ses caprices, l’a persécutée du matin au soir. Finalement, l’ego de Miranda Priestly, directrice du prestigieux magazine de mode new-yorkais Runway, aura eu raison de la détermination de sa jeune assistante Andrea. Mais dans l’adversité, il faut savoir faire front et c’est ce qui s’est passé avec Emily, l’assistante qui l’a précédée auprès de Miranda, devenue depuis sa meilleure amie. Fortes de leur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (101) Voir plus Ajouter une critique
2,96

sur 489 notes
On se souvient du Diable s'habille en Prada, des aventures d'Andrea Sachs, jeune fille fraîchement sortie de l'université et embauchée comme assistante à la rédaction de Runway par la terrible Miranda Priestly. On avait apprécié la satire du monde de la mode, on avait assisté impuissants mais passionnés à la métamorphose d'une héroïne sympathique en requine aux Louboutin acérées, on avait applaudi la spectaculaire démission finale.

On entend parler de la sortie de la suite, Vengeance en Prada. La couverture est belle, le titre et surtout le sous-titre (Le retour du Diable) sont alléchants parce que finalement la vraie héroïne du Diable s'habille en Prada, ce n'était pas Andy et ses rêves remisés au placard, mais bien l'inoubliable rédactrice en chef de Runway, Miranda Priestly, son arrogance mythique et ses écharpes Hermès en soie blanche. Avec un enthousiasme qui frise l'hystérie, on attend fébrilement la sortie du livre, on se jette dessus, on le commence, on s'étonne, on s'ennuie, on s'énerve, dans le doute on continue, on va au bout et… on le jette à la poubelle.

L'histoire :

8 ans après les événements du Diable s'habille en Prada, Andrea a fondé un magazine haut de gamme spécialisé sur le sujet du mariage avec Emily, son ancienne collègue de Runway. le roman commence par le mariage d'Andy avec Max. le jour-J, Andy trouve une lettre de sa future belle-mère qui recommande à son fils d'annuler le mariage, persuadée qu'il peut trouver mieux (ce qui de mon point de vue de lectrice, semble être un conseil fort avisé qu'il ferait bien de suivre).

Note : si ne pas s'entendre avec sa belle-mère constituait un motif de divorce (ou un sujet viable pour un roman), il n'y aurait plus de mariages (et beaucoup trop de romans).

On commence la lecture avec quelques millions de flashbacks nébuleux et mortellement ennuyeux, nécessaires pour justifier l'injustifiable, i.e. qu'Andy est devenue la meilleure amie et associée de sa pire ennemie, Emily, et qu'elle a démissionné de Runway pour devenir chroniqueuse sur un blog de mariages puis lancer avec succès et une facilité déconcertante son propre magazine.

On aurait pu croire qu'Andy avait tiré une leçon de ses expériences passées. Grave erreur. À 33 ans Andy n'a pas grandi d'un neurone et reproduit avec application toutes les bêtises du premier tome, sans l'excuse, cette fois, de son inexpérience.

On lit, on lit, on commence à sauter quelques pages et à penser à autre chose et on attend désespérément que ça commence. Vient alors la deuxième partie. Andrea est tombée enceinte et Elias Clark, le groupe auquel appartient Runway et où travaille donc Miranda Priestly, décide de racheter The Plundge, le magazine d'Andy et d'Emily. Enfin, on a droit à quelques vagues et décevantes apparitions du “Diable” qu'on nous avait promis dans le titre, malheureusement quasi-inexistant de cette très très longue histoire.

Au passage, Vengeance en Prada, le retour du Diable est un titre inadapté pour ce récit où il n'est question ni de vengeance, ni de Diable et qui, quitte à mépriser toute logique, aurait tout aussi bien pu s'appeler Star Wars, la menace Fantôme ou Martine à la ferme. Ceci dit je comprends que le titre approprié, à savoir, Pleurnicheries absurdes d'une trentenaire sans cervelle ait été refusé par le département marketing.

Du reste, même après avoir terminé cette lecture, je n'ai toujours pas compris si c'est Miranda qui se venge d'Andy, Andy qui se venge de Miranda ou (hypothèse la plus probable), Lauren Weisberger qui se venge de ses lecteurs en leur imposant la lecture de ce livre long et décousu aux personnages antipathiques et aux comportements incohérents…

Je m'arrête ici et je ne raconterai pas la fin de l'histoire qui, il faut bien lui reconnaître cette qualité, est imprévisible, du moins pour tout lecteur rationnel puisqu'elle n'a absolument aucun sens.

En conclusion, trop de livres, pas assez de temps et de place sur vos étagères, lisez autre chose ou allez faire des meringues, mais n'achetez pas Vengeance en Prada, ne serait-ce que pour éviter que cette suite ratée et inutile entache le beau souvenir du premier tome, qui se serait suffit largement à lui-même.

That's all.

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Je sais que ma critique va peut-être vous paraître un peu légère, tout comme cet ouvrage d'ailleurs mais qu'est ce que cela fait du bien de temps en temps. Un livre dans la lignée de "L'accro du shopping" et qui, pourtant, n'a rien à voir.

Ici, l'on retrouve notre héroïne, Andréa Sachs, dix ans après sa désastreuse aventure dans l'équipe de Runway sous le direction de l'abominable Miranda Priestly. Pourquoi "abominable"? Tout simplement parce que cette femme est un véritable tyran au travail, n'hésitant pas à pousser ses employés à bout jusqu'à ce qu'ils craquent (ce fut le cas d'Andy), si elle ne les a pas déjà lis à la porte. Après dix ans, Miranda hante encore parfois les nuits d'Andy et, bien qu'elle ne soit plus sous sa gouverne, cette dernière n'arrive pas à l'effacer complètement de sa mémoire et il y a de quoi ! Bien qu'elle soit désormais une femme épanouie dans sa vie professionnelle puisqu'elle est désormais son propre patron, ayant créé le magazine spécial mariages "The plunge", avec Emily, l'ancienne première assistante de Miranda, celle-ci étant passée, aux yeux d'Andy, su stade de meilleure ennemie à celui de meilleure amie, Andy voit de nouveau Runway apparaître dans sa vie. Je ne vous dirai pas de quelle manière car cela, vous avez dû l'entendre des dizaines de fois, ou, si ce n'est pas le cas, je vous laisse le soin de le découvrir. Andy, avec une carrière prometteuse sous les yeux, est également une femme comblée dans sa vie sentimentales puisqu'elle est désormais l'épouse de Maxwell Harrison (Max pour les intimes), un homme issu d'une famille richissime, et mère d'une adorable petite fille au prénommée Clémentine.
Si je m'arrêtais là, vous pourriez croire à un véritable conte de fées...Mais...puisqu'il y a toujours un mais dans la vie sinon la vie ne serait pas ce qu'elle est, de nombreux événement vont venir perturber la petite vie tranquille et confortable d'Andy. Cependant, cette dernière ayant acquis pas mal d'expérience, de détermination et de confiance en elle depuis qu'elle a quitté l'équipe de Runway, cette fois-ci, elle n'est pas prête de répéter ses erreurs passées une deuxième fois !

Un roman à la plume légère, qui nous transporte dans un autre monde (celui de la mode, de la jet-set et bien plus encore) et grâce auquel, j'ai beaucoup appris (oui, je vous assure ! Moi qui n'ai absolument pas confiance en moi, cela m'a permis d'espérer qu'en laissant couler de l'eau sous les ponts, peu-être que mon avenir me réserverait des surprises agréables et je puis vous assurer que, pour cela, je vais tenter de mettre toutes les chances de mon côté).
J'e ne sais pas si cette lecture vous a donné autant de plaisir qu'à moi (pour ceux et celles qui ont lu cet ouvrage) mais je ne peux que le recommander et espérer (ce qui est fort probable à mon avis) qu'il y aura un troisième tome ! A découvrir !
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Andréa Sachs serait-elle psychotique, bipolaire ou schizophrène ?

Un diagnostic que cette horripilante lecture ne manquera pas d'éclaircir...

Posons les bases. Fan inconditionnel de Meryl Streep, j'ai commencé par découvrir "Le Diable s'habille en Prada" avant de réaliser la lecture du livre. Intéressant bien que parfois un peu creux. Amateur de toutes les littératures, bien que peu connaisseur de littérature féminine (à défaut du terme de chick-litt, que je n'approuve pas), j'avais donc conservé "Vengeance en Prada" comme une agréable lecture d'été, un moment de détente au soleil. Finalement, le temps du moment est en accord avec le livre, gris et désagréable.

Etre déçu d'un livre dont on n'attend pas grand chose, c'est un comble... Et je me suis demandé, dans l'ordre: "étant un homme, n'est-ce simplement pas pour moi ?", "qu'est-ce qui me dérange le plus en fait ?", "qu'ont pu en penser d'autres lecteurs et lectrices ?". Et je suis assez rassuré de voir que l'avis général, bien que peut-être pour des raisons différentes, tend à aller dans le même sens que moi. Rassuré, parce que j'ai moins eu le sentiment d'être un horrible misogyne en lisant que la plupart des lectures avaient eu du mal avec Andréa. Alors pourquoi ?

Parce qu'à mes yeux, Andréa est d'une platitude, d'une névrose et d'un excès aptes à justifier un meurtre violent devant n'importe quel tribunal face auquel Max, son mari, pourrait être amené à comparaître s'il se réveillait un jour en décidant de ne pas commencer sa journée par avaler deux valiums. La vision de l'auteure sur son personnage n'est pas seulement inquiétante, elle est effrayante. Andréa est complètement paniquée en apprenant que sa belle-mère n'approuve pas le mariage de son fils... For the love of Walt Disney, dans quelle bulle de fantasmes faut-il vivre pour imaginer que le mariage sera facile, parfait, une sorte de cross-over entre Alice au Pays des Merveilles et le Magicien d'Oz ? Ou, avant même d'être mariée, paniquer en imaginant qu'elle a été trompée par Max durant son enterrement de vie de garçon et qu'il pourrait en résulter une MST ?

Ces angoisses (ainsi que celles qui s'accumulent encore par la suite) peuvent être légitimes et discutées avec les personnes concernées, mais l'habitude d'Andréa de torturer et déformer les faits dans son imagination, ne font pas uniquement souffrir les gens qui l'entourent (ou plutôt, parviennent à la supporter), mais plutôt souffrir le lecteur qui doit subir les raccourcis, les raisonnements simplistes et les personnages sans saveur d'une auteure en mal d'inspiration. Non, dans la réalité, aucun homme ne laisserait sa femme se replier sur elle-même pendant deux semaines, malade et angoissée, juste après leur mariage, à moins d'être parfaitement insensible... La psychologie des personnages est à revoir, comme le titre, car si l'attente était de voir Miranda Priestly torturer Andréa à nouveau, c'est raté. Ses apparitions sont rares et à savourer comme un petit biscuit accompagnant un thé insipide, c'est tout ce qui sauve ce roman de la poubelle, et qui devrait s'appeler "Angoisses d'une névrosée qui a pourtant tout pour être heureuse".

Et oui, cette critique est bien destinée à évacuer tout l'agacement et les tics nerveux que le comportement de l'héroïne finissait par me procurer. C'était ça, ou le prozac...
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Ce tome est la suite de "Le Diable s'habille en Prada".

Nous retrouvons notre héroïne, Andréa Sachs, dix ans après le premier volume. La situation est vite présentée: depuis le temps, Alex l'a quitté, sa meilleure amie a déménagé à l'autre bout du pays, et ses parents ont divorcés. Mais pas question de se laisser abattre ! Andy a rencontré durant ces années son mari, Max, et a travaillé d'arrache-pied sur un journal, The Plunge, avec qui, elle s'est associée avec son ancienne meilleure ennemi, Emily ( cf tome1, où cette personne était l'assistante principale de Miranda).
Bref, tous les personnages vont suivre leur petit bonhomme de chemin... Sauf qu'un événement va bousculer le cours des choses. Un beau jour, Miranda va contacter les deux associées pour tenter de racheter par tous les moyens leur société. Andy est contre. Pourquoi pourrait-elle vendre son bébé professionnel à cette femme abominable qui hante encore ses nuits à l'heure actuelle? Emily, elle, saute à pied joint dans le panneau...
Des rebondissements vont avoir lieu, à la fois dans les vies familiales, professionnelles...

Pour ma part, j'avais envie de lire cette suite rapidement dès sa sortie, ayant adoré "Le Diable s'habille en Prada". Mais je dois avouer que j'ai été un petit peu déçue. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons...
En ce qui concerne les personnages, je n'ai pas retrouvé la fraicheur qui caractérisait le personnage d'Andy. C'est une femme débordée, qui se laisse un peu écrasé par les autres...Mais où est passé son "Va te faire foutre" du tome 1 ? Je n'ai pas éprouvé d'émotions face à Max. Il n'a jamais vraiment soutenu sa femme, et n'était pas très intéressant. Alex quant à lui, m'a manqué dans cet ouvrage, j'ai été ravie de le retrouver durant quelques petits passages. Emily, égoïste, ne méritait pas une telle place dans la vie de notre héroïne. Enfin, grosse déception: Miranda est irrévocablement omniprésente dans ce livre ! La seule scène plausible avec elle est celle du dîner, et en plus, elle n'était pas elle-même...
Concernant l'histoire, j'ai été ravie de retrouver tous ces personnages. la chick-lit est un genre que j'apprécie, car c'est léger, et il y a toujours des happy-ends. Entre deux gros pavés d'enquête policières, c'est une bouffée d'air frais ! Toutefois, parfois, le livre souffrait de quelques longueurs du départ... Mais je tiens à souligner que la deuxième moitié comportait quelques onces de suspense, qui m'ont suffit à m'emporter jusque la fin.
Et puis, la fin ? J'ai vraiment aimé. Elle clos parfaitement l'histoire de notre Andy, et tant mieux pour elle !

J'ai passé un bon moment de lecture, mais c'était en dessous de ce que j'espérais. Difficile de toute manière de pouvoir faire mieux que "Le Diable s'habille en Prada". Une bonne distraction !
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Terminé hier soir, et honnêtement, j'étais contente d'avoir fini.
Je ne suis pas du tout rentrée dedans. J'allais tout le temps voir plus loin ce qu'il se passait.
Je suis assez déçue de la façon dont le personnage principal, Andy, a évolué. Elle me faisait plus penser à la fille dans "L'accro du shopping" (qui m'avait profondément agacée), qu'à la Andy du premier livre. A travers tout le livre, elle passe son temps à faire les mêmes erreurs. Elle découvre la lettre de sa belle-mère, elle décide de ne pas en parler, et donc de se faire un film. Elle apprend qu'elle est enceinte, elle décide de ne pas en parler tout de suite, et donc se fait un petit film sur comment les choses vont se passer. Elle décide de ne pas parler franchement à Emily de ce qu'elle pense du rachat du magazine, elle se fait doubler... Encore et toujours les mêmes choses, en boucle.

Aussi, j'ai lu ce commentaire quelque part, et je le trouve tout à fait justifié : pour une fille qui s'est faite trahir dans le premier livre, je trouve qu'elle fait confiance bien facilement dans ce deuxième livre. Comme si elle n'avait rien apprit de ses erreurs... N'importe qui serait un peu plus méfiant.

En ce qui concerne Miranda, j'avais lu qu'elle n'était presque pas présente. C'est vrai qu'on ne la voit pas aussi souvent que dans le premier, mais elle est quand même là. Et puis ils n'arrêtent pas de parler d'elle... Elle s'insinue quand même dans leurs vies. En revanche, je trouve le titre assez maladroit. Pour moi ce n'est pas une vengeance, puisque Miranda ne se souvient même pas d'Andy ou d'Emily. Une vengeance, ça aurait été si elle avait voulu intentionnellement faire du mal précisément à ces deux personnes là... Alors qu'en fait c'est plus ou moins une coïncidence.

La seule chose qui fait que je mets 2 étoiles et non pas une, c'est que j'ai commencé à rentrer dans le livre environ 75 pages avant la fin, quand Andy apprend le coup d'Emily / Max, et tout ce qui suit. J'aime bien aussi la fin, parce que ça fait happy ending sans non plus trop rentrer dans le mélo.
Mais je trouve quand même sa décision de divorcer un peu... directe. Je veux dire, oui ce que Max a fait est horrible, elle a de quoi ne plus avoir confiance en lui, etc. Mais bon... Elle prend sa décision tout de suite, pas plus de réflexion que cela, et hop on n'entend plus parler de Max. le pauvre, il ne méritait pas ça. Je trouve que l'auteur nous le fait presque trop aimer, si c'est pour en faire ça ensuite. Il a (presque) tout bon pendant tout le livre, et tout à coup, boum, il a tout faux.

Je suis donc assez déçue par ce livre. Je l'ai fini parce que je n'aime pas arrêter un livre, mais je ne le conseillerait pas, et surtout pas aux fans du premier livre ou du film.
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Andy inspira et s'assit sur le rebord de la baignoire.
_ Si elle n'était qu'un tyran, Max, tu as raison, je saurais le gérer.
Mais elle est pire que ça.
Et presque plus difficile à manoeuvrer. Elle est obnubilée par son propre intérêt, et prête à piétiner tout et tout le monde pour le servir.
Ses assistantes, ses rédactrices, ses soi-disant amis - parce que je ne crois pas qu'elle ait de vrais amis, seulement des connaissances dont elle a besoin socialement, ou dont elle peut tirer des bénéfices -, tous ces gens ne sont que des figurants dans l'espèce de réalité virtuelle qui lui sert de vie, et où le seul objectif est de lui assurer la victoire. A n'importe quel prix. Que tu sois un créateur, le P.D.G. d'Elias-Clark ou la rédac' chef du Runway italien, si tu arrives en retard à un déjeuner avec Miranda Priestly, elle ne t'engueulera pas, elle ne te fera pas une leçon de courtoisie, non, elle passera simplement sa commande au moment précis où elle est prête, que tu sois arrivé ou pas, et lorsqu'elle aura terminé, elle partira.
Tu étais en retard parce que ton gamin est malade ? Que ton taxi a eu un accident ? Elle s'en fiche éperdument. Est-ce qu'elle a des scrupules à sonner son chauffeur au moment où ton potage arrive ? Pas le moindre. Parce que tu n'es rien pour elle. Elle ne respecte pas les mêmes règles sociales que toi et moi. Elle a découvert il y a longtemps que le moyen le plus rapide pour arriver à ses fins consistait généralement à humilier, critiquer, rabaisser ou intimider les gens afin qu'ils exécutent ses désirs.
Dans les rares occasions où ça ne marche pas - comme par exemple lorsque nous refusons de lui vendre The Plunge -, elle se jette dans une offensive de charme tous azimuts : cadeaux extravagants, coups de fil pleins de sollicitude, invitations convoitées. Ce qui est, naturellement, juste une autre manière de manipuler les figurants.
Max posa le rasoir et se tamponna le visage avec un essuie-mains.
_ Lorsque tu la décris comme ça, on croirait que tu parles d'une sociopathe.
_ Je ne suis pas psy, répondit Andy en haussant les épaules. Mais cette femme est atroce, et je ne noircis pas le tableau.
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"Le premier amour, c'était une aventure forte, intime, et ces souvenirs mettaient du temps à s'estomper. Une vie entière. On pouvait aimer son partenaire actuel plus que quiconque sur terre, mais une parcelle de notre coeur restait à jamais réservée à la première personne qu'on avait aimée."
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Décevant. Tellement loin du Diable s'habille en Prada. On reprend les mêmes mais ce n'est pas tout à fait le même scénario. D'abord 250 pages qui ne servent à rien. Andy, qu'on pensait plus mûre et réfléchie que ça, qui doute de son futur époux. Ensuite, l'histoire traine en longueur. Des redites des redites et encore des redites. L'action, car il y en a, se situe à la page 530 sur 600. Les personnages sont plats. Les histoires d'amour convenues. Bref pas passionnant. Et puis la fin ... bof. Déçue. Passe à la rigueur pour lire sur la plage si on n'a rien d'autre.
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Tu te dois d’épouser une fille qui comprenne nos traditions, notre façon de vivre. Une compagne qui t’aidera à perpétuer notre nom et à élever la prochaine génération de Harrison. Et, plus important encore, une partenaire qui aura à cœur de faire passer tes intérêts et ceux de tes enfants avant ses égoïstes aspirations professionnelles. Il te faut réfléchir attentivement à cela : veux-tu que ta femme édite des magazines et passe son temps en voyages professionnels, ou bien préfères-tu une épouse pour laquelle l’abnégation n’est pas un vain mot, et qui embrassera les causes philanthropiques chères à notre famille ? Ne désires-tu pas une compagne qui s’intéressera plus au bien-être de la famille qu’à ses propres ambitions ?
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Un quart d'heure plus tard, une assistante l'appela, puis lui tendit un flacon stérile.
- Les toilettes se trouvent au bout du couloir, à droite. Apportez votre échantillon dans la salle numéro cinq. Votre mari peut vous attendre là-bas.
Max lui sourit, lui lança un regard qui disait "bonne chance" puis suivit l'infirmière jusqu'à la salle d'examen. Lorsqu'Andy l'y retrouva trois minutes plus tard, il arpentait de long en large la pièce de la taille d'une cabine d'essayage.
- Comment ça s'est passé ? lança-t-il en se passant la main dans les cheveux.
- Je me suis pissé sur la main, comme d'habitude.
- C'est si compliqué que ça ? demanda Max en rigolant, l'air soulagé de cette distraction.
- Tu n'imagines même pas.
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