[...] j'avais encore du mal à croire que je venais de promettre à ma patronne de continuer à coucher avec un mec avec lequel je n'avais pas encore couché.
Danser ? Mais oui, on était entrain de danser ! Je n'avais plus connu pareil promiscuité depuis la dernière fois qu'un pervers s'était collé à moi dans une rame de métro à l'heure de pointe.
C'est tellement romantique, la première fois qu'il la voit, dans ce restau de bord de mer ! Il sait immédiatement que c'est la femme de sa vie. Pourquoi les hommes normaux ne sont-ils pas comme ça ?
"On est fiancé" trois mots qui pouvaient propulser une personne au septième ciel et en précipiter une autre dans un puit de désespoir.
-C'est vrai, tu aimes ? C'est mon look "je n'ai jamais été cool de ma vie, mais je me soigne".
Ainsi que le souligne constamment mon père, on n'est pas plus convaincant en étant matériellement démuni que le contraire - c'est l'argument qui compte, pas le fait d'avoir ou pas accès aux pièges de la consommation.
C'est tellement romantique, la première fois qu'il la voit, dans ce restau de bord de mer ! Il sait immédiatement que c'est la femme de sa vie. Pourquoi les hommes normaux ne sont-ils pas comme ça ?
.... tous ceux qui sont jeunes, branchés, urbains et archi-cools font la fête avec BlackBerry, donc, automatiquement, BlackBerry est jeune, branché, urbain et cool.
Rien n'est aussi enivrant qu'un samedi soir à New York, quand on attend à l'entrée du dernier-né et du plus exclusif des clubs de la ville, entouré de tout un assortiment de jolies filles et de jolies garçons, pris dans un tourbillon de vibes, avec tous ces fantasmes qui sont là, à portée de main...si tant est qu'on arrive à franchir la porte.
Le vie était bien plus simple, quand personne ne savait qui vous étiez, d'où vous veniez, où vous alliez. Quand personne ne s'acharnait à vouloir déterminer dans quelle catégorie il fallait vous ranger - celle des gens "utiles à connaître" ? ou celle des gens qu'il est "prudent de ne pas connaître "? Oui, tout était tellement plus simple, quand personne n'essayait de placer ses propres billes, ou de manipuler la situation à son profit ou encore, lentement mais surement, de saper votre assurance, parce que ça la rassurait sur leur propre compte.