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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Mers mortes est certainement mon roman préféré d'Aurélie Wellenstein pour le moment. C'est donc avec un certain plaisir que je suis retournée dans cet univers avec cette bande dessinée.

Dans cette histoire, on retrouve Bengale mais avant les aventures contées dans Mers mortes (d'ailleurs, ne lisez pas ce graphique avant le roman, cela vous spoilerait certains éléments de l'intrigue et ce serait vraiment dommage). J'ai apprécié la manière dont il a été représenté : sombre, mystérieux et plein d'espoir.
J'ai également apprécié Chrysaora (qui est d'ailleurs le nom d'un genre de méduses). Elle est à la fois légère et flamboyante.

Cette bande dessinée se lit rapidement mais on y retrouve toute la poésie de la plume d'Aurélie Wellenstein. Celle-ci est parfaitement accompagnée par le trait d'O. G.Boiscommun. Les thèmes chers à l'autrice sont bien présents : l'animalité / l'humanité, l'écologie, la souffrance animale... Elle se fait la voix de ces êtres ayant souffert de la main de l'Homme et qui réclament vengeance.

En bref, j'ai adoré retourner dans l'univers créé par Aurélie Wellenstein et je ne peux que saluer le sublime travail d'O. G.Boiscommun.
Je recommande vivement cette lecture.
Lien : https://psycheedelik-unehist..
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"La baleine blanche cherche de l'eau
Pour déboucher tous ses tuyaux
Mais pas de l'eau. Eau H2O

Elle a trouvé du détergent. Elle a trouvé du DDT" Steve Waring.
Et pleins de déchets ( métaux lourds extrêmement toxiques tels que le mercure, le chrome, le plomb et le cadmium. 57 kilos par...SECONDE!)

La mer était morte. Mais les "Fantômes des mers mortes venaient hanter les survivants. Des marées hautes aléatoires toujours mortelles". Les animaux fantômes tuaient les humains rescapés, par simple contact.

Des groupes d'humains, avec Albatros à leur tête, continuent à massacrer les animaux fantômes. Herman, le chef des musiciens de ce clan, a un chant qui apaise la Baleine Blanche.
Ce monstre qui a avalé l'âme de son fils Jonas, et recraché un Zombi...

Mais voici Chrysaora, une étrangère qui danse avec les Méduses, et Bengale, un homme qui cache un étrange secret. Malgré tout, il est accroché à son Humanité, comme à une... bouée!
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Nous sommes dans un Paris futuriste post apocalyptique où les mers et les océans ont disparus, dévorés, avalés, acidifiés, pollués, étouffés par les plastiques , hydrocarbures et métaux lourds. L'eau s'est évaporée et tous les animaux sont morts. La plupart des gens n'avaient pas mesuré la relation intime qui liait la santé des océans et la leur. Les survivants s'accrochaient de toutes leurs forces dans ce monde qui tombait en poussière entre deux « marées hautes ». Massacré avec violence, le fantôme des mers mortes revenait hanter les hommes lors de phénomènes baptisés « les marée hautes », aléatoires, parfois courtes , parfois longues, mais toujours mortelles. La mer fantôme se jouait des murs et des distances, elle engloutissait le monde et personne n'était épargné. Ses eaux ne noyaient pas les humains mais elles portaient ses soldats: les animaux fantômes unis par la vengeance qui se nourrissaient de l'âme des survivants.
C'est lors d'une marée haute que Bengale, personnage au passé trouble, va rencontrer Chrysaora qui danse avec les méduses et ne semble bizarrement pas en danger. Ils sont toutefois sauvés par une bande d'exorcistes qui les emmènent dans les ruines de l'Opéra Garnier où ils jouent pour une grande baleine blanche afin qu'elle rende l'âme de Jonas, le fils d'Herman leur chef, âme qu'elle lui a en partie siphonné. Mais, quels vont être les rôles de Bengale et Chrysaora dans cette aventure ?
Olivier Boiscommun illustre ici le roman d'Aurélie Wellenstein « Mers mortes » qui mêle subtilement fantasy, récit postapocalyptique et drame écologique.
Son dessin est magnifique et pare ce futur cauchemardesque de couleurs directes, intenses, chatoyantes sans rien enlever de la violence et de l'émotion contenues dans le récit. On retrouve également la patte graphique d'Olivier Boiscommun dans ses personnages aux traits légèrement elfiques.
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Pour cette BD et première expérience en la matière, Aurélie Wellenstein nous propose une histoire se déroulant dans le même univers que son roman éponyme Mers Mortes, pour lequel j'avais éprouvé quelques difficultés à en apprécier toutes les saveurs. En collaboration avec Olivier Boiscommun, elle nous livre là un épisode dans la vie de son personnage Bengale, sombre mais empli d'espoir.
Les thèmes chers à l'autrice sont évidemment présents, l'animalité, notre rapport a la nature, l'humanité, l'écologie, permettent de nous sensibiliser sur notre avenir a travers le prisme de notre responsabilité vous a vous de la planète dont nous dépendons.
Dans cette histoire, Aurélie porte la voix des animaux en espérant qu'on les entendent, des animaux disparus en même temps que toutes les mères du monde, et qui reviennent suis formé de spectres dangereux, capables d'emporter les âmes des humains responsables de leurs pertes dans le meilleur des cas, ou de les transformer en espèce de zombie dans le pire.
C'est dans une sorte de poésie cruelle que les auteurs tentent de nous rappeler a quel point il est essentiel de retrouver notre place au sein de la nature avant qu'il ne soit trop tard. Les images sont sublimes, fortes et empreintes d'une sorte de candeur. Les tons parfois pastel éveillent en nous la dimension magique, presque féerique, et non moins fantastique de l'ensemble, de cette histoire dans laquelle tout semble s'opposer,y compris les personnages, là où l'objectif commun demeure l'unique direction a prendre.
On retrouve ici Bengale, un personnage présent dans le roman, sombre, perdu, torturé et blessé, aux côtés d'un personnage féminin qui incarne exactement son opposé. Elle est douce, légère, flamboyante, et si aux premiers abords tout semble les opposait, le récit montrera à quel point ils se ressemblent sur bien des aspects.
Un autre personnage prend une place importante, essentielle dans cette histoire. La baleine blanche, qui donne son titre a lièvre, est l'incarnation fantasmagorique toute puissante de la mer, pour laquelle seules quelques douces mélodies peuvent apaiser le courroux. Elles incarné la colère, la vengeance, cette nature qui n'a de cesse de faire payer son crime à l'humanité.
Une bien belle oeuvre, réussie sur bien des plans, trop courte malheureusement car elle mériterait d'être développée dans tous les aspects, dans toutes les thématiques qu'elle aborde, toutes les réflexions qu'elle pourrait approfondir.
J'ai pratiquement mieux apprécier cette BD plutôt que le roman dont elle est tirée. Celle ci en effet condense et contient en quelques lignes et cases l'essence même du roman, là où celui ci avait tendance à s'éparpiller.
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Cette BD se passe ds un monde post-apocalyptique, où à cause de la pollution, les mers ont disparu avec les animaux qu'elles contenaient. Elles ont laissé place à un phénomène paranormal. Ponctuellement, partout sur Terre, se produisent des marées hautes sèches qui ne noient pas les Hommes mais qui contiennent les fantômes des animaux marins disparus. le moindre contact avec ces créatures et c'est la mort ou la folie assurée.

Le personnage principal, Bengale, est un homme qui voyage seul dans ce monde en ruine. En plein coeur de Paris, lors d'un des phénomènes, il va faire la rencontre de Chrysaora, une femme qui danse au milieu des méduses… Chacun à sa manière semble avoir trouvé une façon de vivre au milieu de ce chaos. Ils vont rapidement croiser la route d'exorcistes qui vivent dans l'opéra et qui souhaitent obtenir leur aide pour exorciser une baleine géante qui passe régulièrement au-dessus d'eux.

Quels secrets cachent les personnages ? Comment réussissent-ils à suivre ? Existe-il un espoir de retour à la normale ? Beaucoup de questions dont vous trouverez les réponses dans la BD.

C'est un one-shot avec un message écologique qui nous invite à nous dépêcher d'agir et à ne pas fermer les yeux sur l'état du monde et la façon dont on traite les animaux…
J'ai bien aimé le côté science-fiction des fantômes qui viennent se venger du mal que les êtres humains leur ont fait à eux mais aussi à la planète !

La fin est ouverte un peu comme si l'auteur nous laissait 2 choix : soit le monde de lequel nous vivons change et la fin pourra être heureuse, soit notre monde continue sur sa lancée et la fin sera catastrophique.
Les dessins sont quant à eux vraiment adaptés au thème avec un côté assez dur dans les traits notamment ceux des humains et les couleurs utilisées donnent différentes ambiances selon que le paysage soit désertique, marin ou dans le passé, c'est très bien foutu !!!

Un titre qui ravira les écologistes et autres personnes sensibles à cette cause !

🐋🐠🦈🐠��
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J'attendais cette bande-dessinée avec une très grande impatience depuis quelques années et j'ai couru l'acheter le jour même de sa parution. La baleine blanche des mers mortes est un préquel à Mers Mortes, qui avait été un gros coup de coeur à sa sortie, mais les deux histoires peuvent se lire indépendamment sans problème.

La baleine blanche des mers mortes c'est l'histoire de Bengale, un homme solitaire, qui croise la route de Chrysaora, une femme qui adore les méduses et qui danse avec à chaque nouvelle marée haute aux portes de Paris. Tous deux vont rencontrer les survivants de l'Opéra, seul bâtiment parisien toujours debout. Mais autant les résidents, que Bengale, cachent un secret, et c'est tout l'intérêt de cette bande-dessinée.

Seule demeure le fantôme d'une énorme baleine blanche, venue hanter les résidents de l'Opéra et par laquelle Bengale se sent appelé/attiré. La connexion entre les deux « personnages » est belle mais surtout d'un intérêt capital pour la suite car elle permet d'entrevoir quelques éléments de Mers Mortes (si mes souvenirs ne me jouent pas des tours).

J'ai beaucoup aimé suivre cette histoire à cheval sur plusieurs époques : entre le présent des personnages et le passé de la Terre ainsi que le comment du pourquoi la mer fantôme hante et tente de détruire ce qu'il reste de l'humanité. le tout ressemblant à une forme de revanche envers ceux qui ont massacré des milliers d'animaux pour leur bon plaisir, marquant l'avénement de quelque chose de nouveau.

Les illustrations d'Olivier Boiscommun sont sublimes ! Elles dépeignent très bien l'atmosphère mortifère du présent et montrent avec brio l'énorme vide laissé par la mer disparue, mis à part au moment des marées fantômes. L'atmosphère et les couleurs sont un régal pour les yeux et servent à merveille l'histoire contée par Aurélie Wellenstein.

En bonus, j'ai beaucoup aimé les petites planches de journal intime de Chrysaora en toute fin de bande-dessinée. Cela permet de comprendre un peu mieux le personnage, mais surtout de voir de quelle manière elle finit par complètement perdre toute notion du temps, jusqu'à ce ne plus savoir du tout. Toutes les journées se ressemblent et plus rien ne permet de se repérer dans le temps.

La baleine blanche des mers mortes est une fable écologique marquant le point de départ de Mers Mortes. Si elle peut se lire indépendamment, il est intéressant de voir un peu le passé des personnages, notamment Bengale, qui a son rôle à jouer dans le roman. C'est une bande-dessinée que je recommande autant pour son scénario que pur ses illustrations, qui transportent le lecteur dans l'intrigue qui prend vie sous ses yeux. Un vrai régal !
Lien : https://reveuseeveilleeblog...
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Moi qui avais adoré le roman Mers mortes d'Aurélie Wellenstein je ne suis pas déçue !

On est exactement dans le même univers dans cette bd : un futur post apocalyptique où la mer, les océans et les animaux marins n'existent plus et viennent hanter et tuer les humains avec ce qu'on appellent ici des marrés hautes.
Pourquoi l'univers marin a disparu ? A cause de nous, les humains, de la pollution et de la destruction de la planète.

J'ai vue cette bd comme un préquel à cause de la fin et il me semble qu'on retrouve Bengale dans le roman de l'autrice (pardonnez moi si je dit des bêtises, ça fais des années que je l'ai lu).

Tout ça que je peut lui reprocher c'est qu'elle soit aussi courte, mais toutes histoires aussi bonne soit elle, doit avoir une fin.
Hâte de me plonger dans un prochain roman de l'autrice et bravo à l'illustrateur pour ces sublimes planches !
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Dans un monde où l'Homme a détruit la nature, la mer s'est retirée et la Terre s'est asséchée.
Mais les océans se souviennent du mal que les humains leur ont causé et reviennent sous forme de vagues fantômes.
Les animaux marins spectraux peuvent ainsi assouvir leur soif de vengeance en aspirant l'âme de ceux qu'ils croisent sur cette terre aride.
C'est dans ce contexte et dans un Paris méconnaissable que Bengale et Chrysaora se rencontrent...
.
La baleine blanche des mers mortes est un préquel au roman "Mers mortes" de Aurélie Wellenstein.
Elle y dépeint un monde post-apocalyptique et dystopique hanté par les fantômes des océans.
Le BD est magnifiquement illustrée et mise en couleur par Olivier G Boiscommun : un vrai régal pour les yeux!

C'est album est un récit complet que j'ai vraiment beaucoup aimé. J'aime les récits qui abordent les thèmes écologiques, et quoi de plus écolo que la protection des océans et de la vie marine!
Les personnages de cette histoire sont très intéressants. Ils ont un passé qui les a marqué et rejaillit dans cette épopée.
Lien : https://www.7bd.fr/2021/11/b..
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Quelle lecture intrigante que celle de la baleine blanche des mers mortes ! Je ne suis pas une grande liseuse de bande-dessinées, mais celle-ci m'a attirée par sa couverture sobre au niveau des couleurs et son titre mystérieux. Finalement, je n'ai pas du tout été déçue. Ce n'est pas forcément le genre de choses que j'aime lire, le post-apocalyptique n'étant pas mon genre de prédilection, mais ici j'ai aimé que l'auteure souhaite élever les consciences principalement en ce qui concerne les océans. L'histoire des fantômes et de leurs âmes est ensuite assez bien expliquée. Bien sûr, tout cela est de la fiction, mais ce n'est pas non trop farfelu et cela joue encore une fois avec la conscience du lecteur.
Je lirai sans peine une autre bande-dessinée de cette auteur.
Quant aux illustrations, je les ai trouvées très belles et j'ai beaucoup aimé le choix des couleurs.
Je recommande ce livre!
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En 2019, j'ai lu Mers Mortes, ce roman m'avait énormément touchée et quand j'ai su qu'Aurelie Wellenstein travaillait sur une BD, un prequel avec Bengale, j'étais hyper enthousiaste et impatiente de la découvrir. Et... WOUAH! Comment une histoire peut-elle, en 2ans après pour moi et plusieurs avant pour les personnages, me mettre deux fois la même claque ?

C'est au delà du coup de coeur. J'ai ressenti exactement les mêmes émotions qu'avec le roman: colère, révolte, peine, déchirement et pour finir espoir et amour profond. Mon coeur et ma tête ont chaviré.
Puis les dessins d'Olivier G Boiscommun apportent une autre dimension. Parfois dure et cruelle, parfois plus poétique et fantasmagorique. Une immersion totale dont on ne ressort pas tout à fait pareil.

Je pense, que tout comme le roman, cette BD va rester gravée un bon moment dans mon esprit. D'autant plus, qu'avec ce support, il est si facile d'ouvrir une page pour partir danser avec les méduses ou parler avec la baleine blanche.
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