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4,16

sur 631 notes
Lève-toi et marche…

Lecteur/trice, prévois de bonnes chaussures parce que ce sera une longue marche et elle comportera des chausse-trapes, des dangers, des suprémacistes Blancs qui tenteront d'arrêter ta marche.

Prévois aussi un canapé confortable car la marche ne sera pas que longue en kilomètre parcourus mais aussi en pages avalées (plus de 1.100).

Que la taille et la longueur en te rebute pas, ami de la littérature car tu ne le sentiras pas passe, ou si peu. Tu seras si bien au coeur de ce mystère, de cette pandémie bizarre que tu ne verras pas les pages se tourner.

L'auteur aurait pu suivre une seule direction, se contenter de nous faire marcher, mais non, il a été intelligent, créatif et ce, bien avant l'apparition du Covid19.

Les réactions des gens face à ce phénomène, qu'ils ne comprennent, pas ressemble terriblement à nos comportements depuis 1 an de Covid. Entre les complotistes, les illuminés de Dieu, les écolos, les protecteurs, ceux qui ne savent pas, il y en aura pour tout le monde.

La différence c'est qu'il nous a pondu une pandémie qui fait passer la nôtre pour une peccadille, un tout petit caillou dans les rouages de la machine, alors que lui, il te jette un pavé (au propre comme au figuré) et il te skette (« casser », en patois wallon) la machine, divisant l'Amérique en plusieurs parties : les marcheurs, leurs bergers, les pros-somnambules et les antis avant de refragmenter ces morceaux en suprémacistes survivalistes et en infectés.

Sorte de Fléau (Stephen King) en version moderne, la comparaison s'arrêtera là, sauf à comparer les portraits des personnages, tous très bien réalisés (même si ma préférence ira à ceux du Fléau), travaillés, possédant de la profondeur. Les portraits des suprémacistes sont moins travaillés mais je pense qu'il serait difficile de leur trouver des circonstances atténuantes.

Le scénario n'est pas conventionnel, il ira dans des directions inattendues et tant mieux car l'auteur a évité aussi que son récit ne s'enlise, ne stagne ou ne devienne redondant. Cela a augmenté mon plaisir de lecture et mon addiction.

La surprise était au rendez-vous tout au long de ma lecture et j'en ai eu pour mes sous, du début à la fin, sans que cela vire au grandguignolesque puisque son récit avait des points d'ancrage dans notre époque, même s'il a poussé le bouchon plus loin et que je croise les doigts que jamais pareil scénario apocalyptique ne se produise en vrai (voeu pieux, ça nous pend au nez).

L'autre point fort de ce roman, c'est son final qui est plus que réussi, contrairement à celui du Fléau (Stephen King) qui n'était pas à la hauteur des 1.500 pages lues. Chuck Wendig a réussi à donner au sien une dimension dantesque, un véritable combat pour la vie et à le faire de manière intelligente. Ça m'a troué le cul (pour parler vulgairement mais que tout le monde comprenne bien).

Si nous n'avions pas le choc des photos, ce lourd pavé possédait le poids des mots et c'est avec de l'acide que l'auteur a dû diluer son encre car entre les phrases, on discernait un peu de cynisme, de sarcasmes et quelques coups bas pour les sociétés humaines qui mènent le monde à sa perte (et le reste avec).

Un roman post-apo qui, malgré ses 1.100 pages, ne devient jamais ennuyeux ou ne semble trop long. Une lecture intense, au goût de prémonitions qui risquent un jour de passer en faits réels.

Hormis quelques libertés avec les sciences, la plupart des horreurs qui se déroulent dans ces pages sont hélas bien réelles et l'on a vu comment la peur durant une pandémie pouvait transformer les humains en pire que des bêtes.

Surtout que notre pandémie l'est aussi sur les réseaux sociaux avec toutes les conneries qui peuvent s'y raconter et contre ça, pas de médicaments pour guérir.

Un sacré roman post-apo, une lecture intéressante, hautement addictive, qui prend aux tripes.

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Un étrange phénomène vient d'apparaître aux Etats-Unis: des hommes et des femmes, comme dépossédés d'eux-mêmes, cessent brutalement leur activité en cours pour se lancer dans une marche vers une destination connue d'eux seuls… Crise de somnambulisme? Folie collective? Attaque chimique terroriste? Nouveau virus? Les hypothèses fusent, sans pour autant trouver une explication satisfaisante.
Ce phénomène sans précédent commence dans une petite ville de Pennsylvanie, avec Nessie, la première marcheuse. Désemparée, sa soeur Shana décide de la suivre afin de la protéger et devient alors la première “bergère” de cet étrange troupeau qui ne cesse de croître, à raison d'un nouvel arrivant toutes les deux heures. Et gare à celui qui tenterait d'arrêter cette inquiétante procession car le marcheur interrompu se transforme alors en véritable bombe humaine! Afin d'essayer de résoudre ce nouveau mystère qui divise l'Amérique, certains considérant les marcheurs comme de nouveaux messies quand d'autres y voient plutôt des envoyés du diable, une équipe de scientifiques chevronnés est envoyée sur place afin d'étudier les Somnambules et de percer à jour ce qui annonce, peut-être, l'un des plus grands périls de l'humanité…

Et bien et bien, quelle surprise ! Bon, soyons honnête, quand j'ai postulé pour ce titre lors de la dernière opération masse critique, intriguée par toutes les critiques dithyrambiques dont il faisait l'objet, j'espérais tout de même que sur les 9 livres cochés, ce ne serait pas celui là qui me serait attribué si j'étais sélectionnée, eu égard au nombre de page un chouïa effrayant… Il semblerait que le hasard ne tienne pas compte de ce genre de considérations et heureusement ! Après 10 jours de lectures régulières sans être intensives, c'est presque à regret que je referme cette passionnante petite brique et que je quitte ses personnages ô combien attachants ou détestables…

Dans ce roman apocalyptique, écrit un an avant l'apparition du COVID, Chuck Wendig réussit le tour de force de captiver son lecteur et de le tenir en haleine sur plus de 1000 pages et sans jamais l'égarer, en l'embarquant dans un scénario catastrophe hyper réaliste se déroulant sur fond de pandémie mondiale. L'alternance de points de vue rythme habilement l'intrigue et permet de l'enrichir en nous faisant passer tour à tour du côté des bergers, à celui des scientifiques ou des suprémacistes blancs. L'auteur prend vraiment le temps de développer ses personnages, principaux comme secondaires, parvenant ainsi à nous lier à eux. A force de marcher aux côtés de ces Somnambules, c'est comme si l'on devenait peu à peu berger à notre tour (attention, chaussures de randonnée recommandées pendant la lecture ! ;-D), suivant avec la même fidélité cette étrange procession, avides de découvrir vers qu'elles révélations nous conduiront les enquêtes de nos brillants scientifiques !

Un roman qui prend le temps de planter le décor, d'exposer les différents enjeux qui l'occupent et qui ne cesse de monter en puissance, sans jamais subir de temps mort, ce qui semble incroyable au vu du nombre de pages! de nombreux thèmes à la fois concrets et réalistes sont ainsi traités, donnant au roman une dimension encore plus angoissante et réaliste ! Enjeux politiques, crise religieuse, guerre pour le pouvoir, développement de l'intelligence artificielle, impasse écologique, conflits d'intérêts, montée des extrémismes, nature humaine, manipulations, sont autant de sujets passionnants développés par ce roman foisonnant et extrêmement abouti.

De fausses pistes en découvertes, de trahisons en révélations, on est happé dès les premières pages dans cette lecture addictive à la fois habile et intelligente, sans jamais être pompeuse! Un texte dense, terriblement lucide, voire visionnaire pour parler de la fin d'un monde, mais qui reste accessible, riche et parmi les meilleurs que j'ai pu lire dans ce registre !

Un immense merci à Babelio et aux éditions Pocket de m'avoir permis de faire cette super découverte!
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✨Ce que j'ai ressenti:

« Peut-être que nous sommes vraiment remplaçables. »

Et si on allait marcher un peu pour en discuter, juste toi et moi…Je sais, les temps sont agités et le chaos s'emmène à n'importe quel coin de rue, on croirait l'Apocalypse arriver…Je sais, ça y ressemble, mais pour autant gardons la foi, jusqu'au bout de l'histoire…Et ne perds pas ton chemin, ni le sel, ni la lumière, la vérité sera bientôt accessible, à condition de pas avoir craindre l'investissement personnel qu'il faut déployer pour suivre Les Somnambules

J'étais Moi, mais j'aurai pu être Eux, la seconde suivante, alors forcément, ça change les perspectives…Avec cette marche, il va te falloir revoir tes convictions, tes horizons, tes horaires, la façon même dont tu regardais le ciel aussi, et marcher, marcher, marcher, jusqu'à ce que les pieds t'en tombent…Ne t'inquiètes pas de trop, il y a une certaine solidarité auprès de la horde, et puis, l'aventure sera tellement grandiose que perdre un peu de confort à l'instar d'une plus grande liberté, est-ce que ça ne vaut pas mieux, au final? Je suis heureuse d'avoir pris ce risque quelque peu dément, et je ne le regrette pas un instant…

Parce que, des fois, tu le sais, une seule étoile peut tout changer. Des fois, un seul être humain aussi. Même si la fin du monde s'avance que t'as mille questions dans ta bouche qui ne franchiront pas le seuil de tes lèvres parce que les réponses seront dans tous les cas dissimulées, ne pas vivre cette expérience, ça serait se priver d'une émotion contagieuse d'admiration. de profonde admiration. Pour le génie et la prescience de cet auteur. Littéralement fabuleux. J'ai rarement fait lecture ou randonnée plus exceptionnelle que celle-ci. Par tous les diables, je pourrais la refaire dans la foulée, tellement j'ai été subjuguée.

Et c'est le coeur pur, que je te dirai que la clarté est passée dans mon sang, la laissant danser, être le feu…Je pourrai le chanter à tue-tête, par dessus les tempêtes et devenir la dissidence, si la comète ou Black Swan, le voulait…Toujours est-il que je vais mettre ce livre sur un piédestal. Parce qu'il est la puissance, la force, l'humanisme. En temps de pandémie mondiale, cette histoire est le kaléidoscope à plusieurs entrées d'une crise sociale, politique, intime, scientifique, religieuse mais il place toujours et, avec sensibilité, l'humain au coeur de la lumière. Un scintillement permanent qu'on retrouve à chaque page tournée. 1168 pages, et des gens. Des gens imparfaits qui s'aiment, qui marchent, qui doutent, qui évoluent, qui questionnent, qui se révèlent, qui s'éteignent, qui tuent, qui détruisent, qui réparent, qui luttent, qui exultent…Un feu d'artifices d'émotions!

« Au-dessus d'eux, le ciel commençait lentement à s'éclairer alors que le soleil leur envoyait la promesse – ou la menace- d'un jour nouveau. »

Je ne sais pas ce que nous réserve demain, quelle porte le futur va ouvrir et vers quelle direction ira l'humanité…Mais si jamais, tu voulais y réfléchir, avant de devenir fantôme, tu pourrais éventuellement commencer à marcher aux côtés des somnambules et ressentir l'éblouissement…L'amour que j'ai mis dans cette chronique devrait normalement suffire. J'ai foi en l'amour et en ce livre. Bonne route!
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1 165 pages d'un genre littéraire qui n'est pas celui que je lis habituellement.. et parlant d'un thème anxiogène bien actuel... le doute m'a emparée quand je l'ai commencé... et pourtant, les pages se sont tournées toutes seules, et je l'ai refermé époustouflée par l'écriture de Chuck Wendig et par la façon dont il a construit et conclu son histoire.
A la fois roman de science-fiction, version post-apocalypstique, sociétal, politique, Les somnambules ne vous lâche pas grâce à un scénario original, ou se mêlent l'extraordinaire et l'ordinaire ; extraordinaire de par l'étrangeté du mal qui frappe des hommes et des femmes lambdas, et ordinaire de par la réaction malheureusement prévisible de ceux qui, face à ce qu'ils n'arrivent pas à expliquer rationnellement, versent dans l'aberration, la manipulation des foules, le chaos, la violence et la récupération politique et religieuse.
Le suspens et la tension montent au fur et à mesure que le troupeau de ces mystérieux somnanbules grossit. Scientifiques et familles font bloc afin de les protéger, de comprendre.
Si le roman commence par le personnage de Shana, dont la jeune soeur Nessie est la première à être frappée par le mystérieux mal blanc, chaque
chapitre est raconté à la troisième personne par tous les autres personnages principaux. Les dialogues, les chapitres courts, la multiplicité des points de vue amènent une vivacité au récit et le désir d'en connaître l'épilogue. Diablement original et brillant, terrifiant mais drôle parfois, Les Somnambules est un roman totalement addictif. Gros coup de coeur.




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Ce livre est l'un de mes plus beaux coup de coeur depuis le début de l'année. Et c'était devenu assez rare ces derniers temps.
C'est l'histoire d'une épidémie. Enfin, au départ, c'est surtout l'histoire de Nessie et Shana, et leur famille : une mère partie sans explication et un père qui se débat pour élever ses 2 filles comme il peut. Et puis un jour, Nessie, la plus jeune, se lève et se met à marcher, sans s'arrêter, le regard vide. Elle est rejoint par d'autres comme elle. C'est décidément une épidémie étrange sur laquelle les scientifiques vont plancher. On comprend rapidement que l'on part pour une très très longue marche, au vu du nombre de pages. Je ne suis pas très sportive, mais les pavés ne me font pas peur, alors je les ai suivi. Tout comme leurs proches qui vont tenter de les protéger jusqu'à leur but, quel qu'il soit.
Ce voyage est aussi l'occasion de décortiquer les rapports humains en temps de crise. Et bien que ce livre ait été écrit avant 2020, on y retrouve tous les travers de l'Homme que nous avons observé pendant l'épidémie de Covid : peur, panique, complotisme, rôle de la religion, déni, visions différentes de la science, sentiment d'impuissance, deuil... Tous ces sentiments se côtoient comme si on était dans un huis-clos. C'est la vie dans une communauté qui doit gérer une crise.
Et même si l'auteur est dans la Science-Fiction et prend clairement ses distances avec la science, tout ça est incroyablement réaliste et surtout particulièrement bien écrit. Je n'ai pas senti une seule longueur pendant ce millier de pages. Je n'ai pas été lassée par les personnages. Ceux-ci sont d'ailleurs très bien dépeint. Ils reflètent l'humanité, telle qu'on la croise au quotidien, avec ses qualités et ses défauts.
Je le répète, ce livre est un magnifique coup de coeur. Si vous n'avez pas peur de vous faire peur avec un avenir sombre, n'hésitez plus !
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Un sacré pavé de 1165 pages, excusez du peu. L'auteur américain, Chuck Wendig, fait très fort car il arrive à tenir le rythme, sans jamais s'essouffler, tout au long de ces pages. Une suite devrait paraître en 2023 en France, que j'aurai plaisir à lire car les personnages se sont révélés très attachants.
C'est bien écrit, on ne s'ennuie pas une seconde, et j'espère que la suite apportera un peu plus de réponses car un grand nombre ne nous sont pas apportées dans cette première partie.
Si la psychologie des personnages et toute l'intrigue sont très bien maîtrisées, j'ai cependant été beaucoup plus déçue sur la partie scientifique, car les explications fournies sont très minces et pas très crédibles. Mais c'est pardonné pour le souffle, l'imagination débridée, les images percutantes qui hantent ce thriller. Alors à bientôt M. Wendig …
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Et un pavé de terminé... Enfin, un autre. Quasiment 1.200 pages, sacrée lecture !
Je ne vais pas être aussi dithyrambique que la majorité des lecteurs car bien qu'il y ait pas mal de points positifs, il y en aussi des négatifs.

Commençons par ce qui est bien :)
- Roman polyphonique, on suit l'histoire du point de vue de plusieurs personnages, dont Black Swan, la fameuse Intelligence Artificielle. On sent ici fortement l'inspiration que fut Stephen King, dont ne se cache pas l'auteur puisque qu'il évoque le King et son univers à de nombreuses reprises (notamment le Fléau, allez savoir pourquoi :)
- Un début bien mystérieux, on se demande vraiment où on va aller comme ça sur autant de pages. J'adore ce genre de départ, mais je suis souvent déçu à l'arrivée.
- Un roman très actuel : importance des réseaux sociaux, des fake news et élection d'une sorte de Trump.

Maintenant, passons au points qui fâchent :
- La taille : 1.200 pages, c'est gros. Pas un problème en soi si le lecteur ne s'ennuie pas. Là, le premier tiers du livre est très prenant. Après, je me suis fait ch..r durant pas mal de chapitres. On suit des personnages sans profondeur et stéréotypés (la rock star par exemple) et on perd son temps dans des sous-intrigues sans grand intérêt. N'est pas Stephen King qui veut.
-
- J'ai dit plus haut que le roman était très actuel. Je pense que sur le long terme cela va lui nuire. Nous sommes encore dans l'ère des Trump ou autres mais pour combien de temps ? L'auteur utilise beaucoup la terminologie des réseaux sociaux actuels, mais ce domaine avance tellement vite que dans 10 ans, cela risque de paraitre vieillot.

Voilà, lecture en demi-teinte pour moi.
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Quel souffle ! Quelle épopée !

A la croisée des chemins entre le Fléau du King et le livre de M de Peng Shepherd, ce roman fleuve nous transporte dans le long périple des Somnambules à travers les Etats-Unis.

Mais qui sont-ils, ces gens qui, du jour au lendemain, d'un instant à l'autre, ont quitté leur vie et leurs proches pour suivre aveuglément ce troupeau que rien ne semble arrêter ou dévier de sa mystérieuse destination ?

Autour d'eux, les prémices d'un monde qui s'écroule et dont ils semblent être les étranges précurseurs : les extrémismes religieux qui s'exacerbent, les pires populismes qui trouvent là un nouveau débouché et les fous de la gâchette américains qui rêvent de suprémacisme et de violence…

Mais les Somnambules continuent leur route, indifférents à la fureur du monde…

J'ai adoré cette brique de près de 1200 pages. Aucune longueur toutefois, l'auteur réussi l'exploit de harponner son lecteur et de ne pas le laisser filer.
C'est dense riche, foisonnant. La description de ce monde post-apocalyptique fait froid dans le dos et en même temps nous renvoie son réalisme en pleine face : et dire que Chuck Wendig a écrit son roman avant l'apparition du Covid ! C'est troublant…

Gros coup de coeur en ce qui me concerne.

PS : Mr Wendig, si vous passez par là, je ne serais pas contre une suite ! En tout cas, continuez comme ça et je vous assure ma future fidélité littéraire !
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Rien à dire , c'est trés bien écrit .
Sauf qu'il ne ne passe pas vraiment grand chose pendant plus de 900 pages ...
Ca se lit trés bien , on se laisse embarquer , mais voilà quoi , c'est pas le livre de l'année pour moi .
L'écrivain a été malin en citant Stephen King et le Fléau car s'il ne l'aurait pas fait , nous lecteurs l'aurions fait .
Je le recommande pour des lecteurs qui n'ont pas lu le Fléau du King , mais si comme moi vous l'avez lu , " Les Somnambules " paraît bien gentillet ..
Jetez -vous sur " le Fléau " , là c'est du trés haut niveau .
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~~1165 pages! Record de longueur battu! (Sauf si on compte les séries comme un seul et même ouvrage). ~~
~~ J'ai un avis très partagé sur ce livre ~~ il y a des passages qui sont des bijoux de conceptions, d'autres sont carrément ennuyants. ~~ On peut résumer les 300 premières pages ainsi *Il y a des somnambules *Personne ne comprend ce qu'il se passe *Les somnambules font des trucs bizarres ~~ Ensuite dans les pages 300 à 600 là franchement je me suis ennuyé, j'ai sauté des mots... Mais j'ai quand même lu l'intégralité ! ~~ La fin -mis à part une baisse de rythme à un moment- rattrape le reste. ~~ de ce que j'ai entendu dire, certains connaissent Chuck Wendig pour son travail sur Star Wars... ~~ Alors prenez vos billez est-ce 1.Un complot? 2.Un épidémie? 3.L'intelligence artificielle? 4.Les Russes? 5.Les terroristes? 6.Dieu? 7.Le Diable? 8.Les Aliens?~~ On va vous faire mariner longtemps avant de vous donner la réponse ;) ...~~ L'intérêt de faire une livre de 1200 pages, c'est de tisser un lien profond entre le lecteur et les personnages ~~ Mais je ne me suis ni identifié à la Sadie un peu vide, au Benji trop parfait, à la Shana trop jeune, le personnage le plus complexe et qui révèle un grand intérêt pour moi, c'est Black Swan. Il est difficile d'aller plus loin dans les explications sans vous spolier... La situation initiale et l'événement problématique durent des centaines de pages, les péripéties sont courtes et la scène finale interminable... L'auteur ne voulait pas dire au revoir à ses personnages! :) ... ~~ Eh bien pour revenir un peu sur la situation initiale Nessie, la première des Somnambules, marche et puis c'est tout blablabla, comme par magie on ne peut pas leur faire de prélèvement, les aiguilles se cassent sur leur peau, comme c'est pratique x)... ~~ Il y a beaucoup de références dans ce livre ! Qu'elles soient passées/présentes ou futures. J'ai bien aimé l'ambiguïté du méchant de l'histoire.... En un mot... le dernier chapitre est une bombe... ~~
~~ Si je ne devais noter que les meilleurs chapitres (et notamment le tout dernier!) j'y mettrais 5/5. Malheureusement de longs passages ennuyeux sont aussi présents... Je ne peux donc honnêtement mettre plus de 3/5. Oui, c'était trop long;). ~~
~~ (NB: je vous parie que ce sera adapté au cinéma!).
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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