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Citations sur Les enfants de la discorde : L'histoire de l'homme qu.. (24)

Le temps n'est pas une menace, mais une arme. Si tu la fais tienne, alors non seulement tu échapperas à son joug, mais tu sauras vraiment ce qu'est de vivre libre.
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Simon pensa qu'elle mettait son masque en place, celui de la courtisane enjouée et soumise. Une fois la bonne expression fixée, elle frappa. Il fallut une minute à Carrier pour ouvrir. Un sourire carnassier se dessina immédiatement sur ses lèvres comme sur les babines du loup à la découverte de l'agneau qui lui servira de repas. Mais cet appétit vorace sembla glisser sur Charlotte comme l'eau sur les plumes d'un canard, et elle pénétra dans la maison d'un air primesautier.
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Robes pierre n'était il qu'un autre Carrier à l'échelle de la France ?
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Simon se demena, sans succès. Il se sentait comme un poisson hors de l'eau essayant de battre des nageoires. Une lame vint se poser juste en dessous de sa gorge. Le métal était étrangement chaud, comme si l'arme sortait d'un étui à même le corps.
-- Tu vas te calmer ?
La voix féminine rassura Simon. Au moins, il ne s'agissait pas d'un soldat.
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Charlotte le regardait :
-- Tu avais raison, Simon, ça aurait été tellement plus simple si on avait pu juste lui tirer dessus. Mais Carrier est une araignée, sa toile est plus grande que lui et j'en suis, moi aussi, prisonnière.
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Pour lui, un cabaret vide était comme un oiseau en cage : plus sage certes, mais aussi moins intéressant. Le Pot Percé lui permettait de se changer les idées après une longue journée de service, aussi voyait il d'un bon oeil le bruit permanent qui y distrayait ses pensées et son sentiment de culpabilité.
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Il n'y a pas besoin de connaître l'art pour être ému par ce qu'il provoque. C'est l'essence même de sa force : stimuler une émotion, une pensée, une réflexion, quelque chose... L'art vise à ne pas laisser indifférent.
(p. 186)
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Carrier jouait sur cet enthousiasme. Procureur avant d'être député, il savait que mettre l'assistance de son côté était le moyen le plus sûr d'influencer les jurés. Il était également virtuose dans l'art d'apparaître sous son meilleur jour. Ici, pas de crises de colère : lui, l'orateur-né, allait faire preuve de maîtrise et écraser sous le ridicule ceux qui avaient osé bafouer son autorité. Ses airs patelins ne trompaient pas ceux qui connaissaient ses travers : il se montrerait courtois, ironique, mais surtout redoutable. La Convention lui avait appris à tempérer ses discours et ses emportements. Paris, au contraire de Nantes, ne pardonnait aucune erreur en politique.
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Tout comme Carrier, Lamberty était un fanatique de la République qui ne tolérait que l'obéissance absolue. Simon y vit une nouvelle preuve de l'hypocrisie du cours pris par la Révolution : on élisait des députés pour faire entendre la voix du peuple jusqu'à ce que certains de ces mêmes députés la réduisent au silence au moindre désaccord.
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Ainsi, même en commettant les pires crimes, on n'était pas puni ?
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